Le jardin des plantes, inscrit au titre des Monuments historiques

Jardin des plantes : créé sous le Second Empire entre 1852 et 1855, grâce au legs de M. Quesnel-Morinière, il est l'un des plus anciens de Normandie. Ce parc offre un harmonieux mariage de la symétrie à la Française, des bosquets à l'Anglaise et des terrasses à l'Italienne. Une collection d'arbres rares, de superbes massifs floraux, d'autres massifs en mosaï-culture, un labyrinthe en font un lieu de promenade et de rêverie privilégié. Authentique pressoir à cidre sur la gauche en entrant. Le jardin des plantes est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (IMH) depuis 1992.

Descriptif

Le jardin présente un compromis harmonieux entre le style anglais et les allées rectilignes des parcs à la française : massifs fleuris et pelouses alternent avec des groupes d'arbres ornementaux originaires d'Amérique. Tout en restant fidèle à la pensée de son créateur, le jardin s'est développé grâce à l'intervention discrète d'une cohorte de jardiniers, entretenant et renouvelant, essences rares, massifs floraux, et mosaïcultures... Autant d'attraits vous invitant à venir découvrir un des plus beaux jardins de Basse-Normandie.

Type : A la française, A l'Anglaise

Eléments remarquables : Statue, Sculpture, Edifice, Grotte(s), Nymphée(s),
Bassin, pressoir, labyrinthe, obélisque

Eléments végétaux : Arbres remarquables, Arbres d'alignement, Fleurs annuelles,
Essences ornementales : Araucaria, Gunnera, Erable de Léopold, Coudrier de Byzance, cèdre bleu de l'Atlas, frêne pleureur, pterocaryer, hêtre, tulipier de Virginie, hêtre pourpre, chêne vert, cèdre du Liban, magnolia à grandes fleurs, hêtres à feuilles

Historique

Il s'agit à l'origine d'un verger et d'herbages rattachés à un hôtel particulier, qui deviennent en 1675 la propriété de la famille Le Poupinel, seigneur de Quettreville-sur-Sienne.

Pendant la Révolution, le domaine est dispersé. Ainsi l'hôtel Le Poupinel abrite successivement la gendarmerie et la mairie, le reste est vendu au marchand Victor Charles Laurent qui l'exploite pendant plusieurs années.

L'hôtel restitué à ses anciens propriétaires est vendu en 1803 par Antoine Charles Le Poupinel au chevalier d'Ouessey, adjoint au maire de Coutances. Ce dernier rachète également à Victor Laurent, en 1816, vergers, herbages et jardins, reconstituant ainsi l'ancienne propriété dans son intégralité.

En 1824, Jean-Jacques Quesnel-Morinière, descendant d'une famille de magistrats, achète le domaine et transforme les terres en jardin d'agrément.

En janvier 1852, il lègue à la ville cet hôtel particulier à la condition qu'il soit d'utilité publique et que les jardins deviennent un parc municipal.

Établi sur une superficie de 21 340 m² selon les plans d'Adèle Sébastien Minel (1789- 1869), officier du génie retraité et aquarelliste, le jardin public permet d'admirer, dès 1855, un jardin profondément réaménagé sur trois niveaux avec terrasses, bosquets, jets d'eau et labyrinthe.

L'hôtel particulier est transformé en musée, qui porte le nom du donateur et abrite expositions permanente et temporaire.

Adèle Sébastien Minel, officier du génie retraité et aquarelliste, développa les plans du jardin en y mêlant terrasses à l'italienne, bosquets à l'anglaise, labyrinthe et jets d'eau. Un obélisque en granit fut érigé en mémoire du donateur Quesnel de la Morinière. Les travaux d'aménagement sur trois niveaux s'achevèrent en 1855 ; le jardin devint un précurseur et un modèle des jardins du XIXème siècle, tout en étant contemporain des premiers jardins parisiens. Le jardin de Coutances a été inscrit à l'Inventaire supplèmentaire des Monuments Historiques en 1992. A la suite de la tempête de 1999, certains arbres ont dû être déplacés ou remplacés.

Le jardin public a été rebaptisé Jardin des plantes.

La spécialité de ce jardin est la mosaïculture qui permet aussi la déclinaison des thèmes, qui, année après année, sous-tendent le fleurissement de la ville : en 2011, les jeux, l'année précédente les métiers qui avaient remplacé les sports.

Malgré les dégâts causés par la tempête de 1999, le jardin recèle aussi des arbres remarquables, notamment en sa partie basse. Ont été classés arbres remarquables par le CAUE de la Manche un hêtre à feuilles de fougères (fagus sylvatica 'laciniata) et un tulipier de Virginie (liriodendron tulipifera). On remarque également deux chênes verts (quercus ilex) dont l'un a une circonférence de 4,23 m à 1,30 m de sa base, et un hêtre pourpre (fagus sylvatica purpurea) qui mesure 4,90 m de circonférence à 1,30 m de son point bas.

Classé à l'Inventaire supplémentaire de monuments historiques en 1992, le Jardin des plantes se visite aussi de nuit l'été avec illuminations et accompagnement musical.

 

 

 

L'obélisque :

érigé à la mémoire de Jean-Jacques Quesnel-Morinière, donateur des lieux, il est en granit.

L'obélisque : érigé à la mémoire de Jean-Jacques Quesnel-Morinière, donateur des lieux, il est en granit.

Anne Hilarion de Costentin de Tourville

la statue d'origine, en bronze, installée en 1907, a été fondue pendant la Deuxième guerre mondiale. Elle a été remplacée en 1952 par une statue de pierre, en provenance du Trocadéro. Le socle de la statue primitive, avec un haut-relief représentant une allégorie guerrière, est visible à proximité.

Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville, né à Paris (ou au château de Tourville-sur-Sienne) le 24 novembre 1642 et mort à Paris le 23 mai 1701, est une personnalité militaire de la Manche, vice-amiral et maréchal de France.

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