Viaduc de Longeray

Le viaduc de Longeray est un pont ferroviaire de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret qui franchit le Rhône en sortie de la gare de Longeray-Léaz. Il est situé au hameau de Longeray sur le territoire de la commune de Léaz, dans le département de l'Ain dans la région Rhône-Alpes.
Deux viaducs se sont succédé. Le premier est édifié en 1879 et détruit par l'armée française en 1940. Reconstruit au même endroit, le nouveau viaduc est mis en service en 1943.

Permettant le franchissement du Rhône, le viaduc de Longeray est situé au point kilométrique (PK) 140,147 de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret peu après la gare de Longeray-Léaz et la bifurcation avec la ligne de Lyon-Perrache à Genève

Architecture

tabliers, piles et arcs en béton armé.
arcs latéraux construits sur cintre avec appui sur le sol.
arc central de 69 mètres construit sur 2 demi-arcs

 

dimensions

  hauteur 70 m
longueur totale 290 m
longueurs des travées 56 m - 69 m - 51 m - 3 x 15 m

 

 

 

 

Un drame lors de la construction du viaduc de Longeray

 

   

Le viaduc de Longeray, inauguré en 1880

Il sera dynamité par l'armée française en Juin 1940

puis reconstruit dans un style un peu différent en 1943.

Parmi les nombreux chantiers qui ont suivi le rattachement de la Savoie à la France,

en 1860, l'un des plus importants fut sans conteste la construction

de la ligne de Chemin de Fer Bellegarde-Evian.

 

Dans ce projet lancé en 1876 par la Compagnie des Chemins de Fer

de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM),

l'une des plus impressionnantes réalisations techniques

fut la construction du viaduc de Longeray, qui enjambe le Rhône

juste avant d'entrer dans le tunnel de Chevrier, au pie du Vuache.

 

Un Câble lâche et c'est le drame

 

Ce gros chantier fut le théatre d'accidents tragiques entrainant

la mort de plusieurs ouvriers.

L'un de ces drames nous est rapporté par le Journal de Genève le 10 mai 1877.

"On nous écrit de Vulbens qu'un fâcheux accident est arrivé le 3 mai, sur les chantiers ouverts dans les communes de Léaz (Ain) et Arcien Hte Savoie) pour la construction des piles du viaduc sur lequel le chemin de fer de Thonon-Collonges franchira le Rhône.

Pour établir une communication entre les deux rives du fleuve, les ingénieurs de la Cie du Paris-Lyon-Méditerrannée avaient fait établir une traille, sur laquelle ouvriers, employés et matérieux de toutes espèces étaient constamment transportés d'une berge à l'autre.

 

Malheureusement, la corde sur laquelle roulait la poulie,

composée seulement de quelques fils de fer,

était beaucoup trop faible pour résister à la traction.

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