Chapelle Saint-Bruno

Situé au bord du Lac de Vallon, ce site enchanteur promet d'inoubliables balades pour tous








Centaurée des montagnes
La Centaurée des montagnes, Bleuet des montagnes, ou le Bleuet vivace (Centaurea montana L.), est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Astéracées (Centaurea à ne pas confondre avec Centaurium). La plante est parfois appelée Barbeau des montagnes, Bleuet de montagne, Jacée de montagne ou Jacée des montagnes.
« Centaurée » vient du mot centaurea qui en latin et en grec se référait à diverses plantes médicinales mal déterminées. Ce mot, lui-même, est issu du grec kentauros, centaure, car elles étaient associées au centaure Chiron, le précepteur d'Héraclès et connaisseur de la médecine par les plantes
Le nom de l'espèce, montana, lui a été donné car on la retrouve souvent en montagne
.
Cette centaurée est une plante herbacée vivace mesurant, en général, entre 20 et 60 cm de hauteur pour 30 à 60 cm en largeur. Elle peut être plus ou moins grande selon les variétés.
C'est une plante à souche épaisse et tapissante Elle produit des rhizomes stolonifères





C'est en 1651 que la Chapelle actuelle a été construite sur les ruines de l'ancienne église de la Chartreuse de Ripaille-Vallon. Les parties les plus anciennes d'architecture romane (le choeur en cul-de-four avec sa voûte en berceau et son arc double en bloc de tuf ainsi que les arcs en pierres taillées de la sacristie) sont mises en valeur lors de sa restauration. Depuis 1971, l'association "Les amis de la Chartreuse de Vallon-Ripaille" continue l'oeuvre de réhabilitation de la Chapelle et de son site.





Cette chapelle dédiée à Saint-Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux, est édifiée sur les vestiges de l’ancienne église conventuelle du monastère cartusien Sainte-Marie de Vallon[1]. En 1543, les Chartreux de Vallon sont contraints de quitter leur monastère qui est démantelé
Quand ils reprennent possession de leurs biens en 1607, ils ne trouvent que des ruines de l'ancienne chartreuse. Seuls quelques pans de murs sont encore debout[1]. Après avoir construit leur maison forte de Génico sur la rive droite du Brevon (actuellement au bord du lac), ils édifient une chapelle dans la partie de l’ancienne chartreuse, en hommage à saint Bruno et en souvenir des moines qui les précédèrent. Les murs du chœur de leur ancienne église conventuelle et ceux de la sacristie ne s’étant pas écroulés, une nef surmontée d’une voûte en bois est construite en 1651
En 1793, elle est vendue comme bien national[3]. Abandonnée par ses nouveaux acquéreurs elle passe ensuite à la famille Gougain avec l’ensemble de la propriété appelée « La chèvre ». En 1833, les Chartreux se remettent au travail pour réparer les murs et la voûte, refaire la toiture et poser un clocher. Mgr Pierre-Joseph Rey inaugure la chapelle mise à neuf dans le courant de l’été 1836[3]. Elle reçoit diverses donations, entre autres de Converset David François Marie[réf. nécessaire]. En 1847, elle est finalement cédée à la fabrique. On s’y rend en procession pour implorer la pluie ou le beau temps ; mais Mgr Louis Rendu interdit ces manifestations en 1852
En 1855, elle est réduite en cendres. Un vent violent souffle au moment où brûle le bâtiment de l’Abbaye et des tisons enflammés lui boutent le feu à son tour[1]. Rien ne subsiste de nouveau, hors les murs. M Chappaz entreprend une collecte dans toute la paroisse et fait faire les réparations dans le courant de l’année 1856 : voûte en plâtre, toiture, clocheton, tribune, plancher, autel. Le 11 juillet 1857, c’est la bénédiction de la chapelle rénovée.

Les biens des fabriques ayant été attribués aux bureaux de bienfaisance sous la responsabilité des communes en 1905, la chapelle et l’espace excavé servant d’esplanade qui représentent en gros l’emplacement de l’ancienne église des Chartreux, appartient maintenant au bureau de bienfaisance de la commune de Bellevaux Le chœur en cul-de-four est percé d’une fenêtre romane ; l’autel de pierre, recouvert par le prieur Chappaz d’un autel baroque en bois, pourrait être l’autel primitif. C’est ainsi qu'apparaît maintenant cette chapelle Saint-Bruno, souvenir des Chartreux venus s’établir ici en 1160.
L'intérieur de la Chapelle
Le lac de Vallon né en 1943 lui confère une certaine poésie et l’isole du mouvement de la route[réf. nécessaire]. Une association est fondée en 1971 pour défricher ce qui reste des ruines de l’ancienne chartreuse afin d'éviter l’oubli et des déprédations. Dans les années 1970 et les années 2000, la chapelle est restaurée En 2011, la toiture subit un nouveau rafraîchissement financé en partie par des donateurs sous forme de dons ou actions menées par l'association "Chartreuse de Vallon-Bellevaux" tels que la vente de tavaillons dédiées à la chapelle avec le nom des donateurs inscrits au dos de chacun d’eux





















Cirse maraîcher
Le Cirse maraîcher (Cirsium oleraceum), appelé également Cirse faux-épinard, est une espèce de plante à fleurs appartenant au genre Cirsium et à la famille des Astéracées (ou Composées). Assez courant dans le nord et l'est de la France, il est à peu près inexistant dans le Sud et dans l'Ouest.
Description
Plante vivace, moyenne ou grande (jusqu'à 1,50 m), robuste et à tige dressée, à nombreuses feuilles alternes et sessiles, peu épineuses, celles de la base pennatilobées, les supérieures entières à marge dentée. Capitules ovoïdes groupés au sommet de la tige, enveloppés de bractées foliacées épineuses et jaunâtres. Les bractées moyennes sont linéaires et épineuses, souvent recourbées, recouvertes au début de la floraison de filaments arachnéens. Fleurons tous tubulés, jaune paille à blanchâtres. Il existe une forme à fleurs violacées. Les fruits sont des akènes à pappus blanc roussâtre.







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