La Comelle ND de la garde

Lucien Labille fut instituteur dans mon village de 1907 à 1944 et grand artiste (paysagiste, portraitiste et graveur) eu le temps de me graver dans le bois plusieurs fois , il grava aussi la statue située à 446m portant le nom de la ciste.ND de la garde

NOTRE DAME DE LA GARDE

La fontaine sainte clerc

Juchée sur le flanc de la montagne de la Garde mon nom apparaît pour la première fois au XIe siècle sur un registre des bénéfices ecclésiastiques de l'évêché d'Autun sous la forme Colomella .(nom de mon village)

 

La Montagne de la Garde :

 



Elle doit vraisemblablement son nom à la présence d'un poste de guet. A son sommet (446 m), on découvre une statue de la Vierge qui, depuis 1889, veille sur la commune.

 

La Fontaine Sainte Claire

 

 

« Chapelle et fontaine attiraient autrefois de nombreux pèlerins. Ils s'y rendaient le 12 août, fête de Sainte Claire, avant le lever du soleil, ainsi que l'avant-veille et la veille de la fête de l'Assomption (fête patronale) soit durant trois jours consécutifs. L'eau était réputée guérir les maladies des yeux (grâce à Sainte Claire, on voit clair, c'est ici l'évolution chrétienne de la tradition païenne) mais on venait aussi à la source pour obtenir la pluie en cas de sécheresse (et c'est alors le reliquat d'un culte païen de la fécondité).
En 1840, les paroissiens de Laizy étaient venus en grand nombre honorer Sainte Claire, sous la conduite de leur curé, M. Sébille.
En 1850, il y avait encore des processions de deux cents à trois cents fidèles. On raconte qu'à cette occasion, un forgeron de La Comelle, agissant par bravade, y avait trempé un fer rouge. Il tomba aussitôt aveugle ».

 

la croix credo

 



Sous les ordres de Bougainville, je fus la première femme à faire le tour du monde.
je suis née le 27 juillet 1740.

 

Née le 27 juillet 1740 à La Comelle, Jeanne Barret est la première femme à faire le tour du monde.

 

Jeanne Baret, première femme à avoir fait le tour du monde, a embarqué en 1767 sur la flûte "L'Etoile", pour accompagner le naturaliste Philibert Commerson, dont elle était la gouvernante, dans l'expédition commandée par Bougainville, malgré l'ordonnance du 15 avril 1689 qui interdisait d'embarquer des femmes à bord des bâtiments du Roi. Comme on avait permis à Commerson de se faire accompagner par son valet de chambre qui sera « gagé et nourri par le Roi », elle s'était travestie en homme et ce n'est qu'à Tahiti, après plus d'un an de navigation, alors qu'elle accompagnait Commerson à terre pour une herborisation, qu'elle fut enfin démasquée, « Ayenene ! C'est une femme ! », à cause de son odeur de femme, dit-on, par des Tahitiens. Bougainville et les autres passagers avaient-ils été vraiment dupes pendant le voyage ? Ou réduits à la discrétion par la réputation de Commerson, désigné par le Roi, et leur éducation ? L'image de la femme était-elle plus stéréotypée dans la société du siècle des Lumières que chez "les bons sauvages" ? En son temps, les témoins oculaires ont été très discrets et ont très peu écrit sur cette femme pourtant exceptionnelle mais elle a fait naître un mythe qui a débuté avec Diderot, s'est poursuivi avec Diaghilev et est toujours vivant de nos jours comme en témoignent notamment bande dessinée et roman populaire...

la croix credo

haut du bourg

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