Louhans-Châteaurenaud
Louhans, aussi appelée Louhans-Châteaurenaud depuis son association en 1973 avec la commune de Châteaurenaud voisine, est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire (dont elle est une des sous-préfectures) et la région Bourgogne, en Bresse, à 380 km au sud-est de Paris.
Louhans est une ville depuis longtemps commerçante avec sa rue principale bordée d'arcades, une des plus grandes de France (arcades de Louhans), et de par sa fréquentation importante (Louhans est une ville de passage pour beaucoup d'itinéraires).
Arcades de Louhans (XVe siècle)
Église Saint-Pierre de Louhans (XIVe siècle)
Louhans est une ville fleurie (trois fleurs).
La ville compte 4 monuments inscrits ou classés monuments historiques
Hôtel du Commerce, 10 Grande Rue (inscription en 1934) ;
Hôtel-Dieu de Louhans (classé en 1964) ;
Théâtre municipal de Louhans, 88 Grande Rue (arcades de Louhans), salle de spectacle, élévation (inscription en 1999) ;
Tours Saint-Pierre-et-Saint-Paul (inscription en 1995)
Les arcades de Louhans, l'apothicairerie, l'église Saint-Pierre de Louhans et le musée de l'imprimerie sont les principaux lieux à visiter. Côté détente, les nombreux étangs et rivières à proximité la ville attirent de nombreux pêcheurs (la Seille est réputée pour ses silures par exemple).
Louhans est, chaque lundi matin, le centre d'intérêt de la région grâce au marché de Louhans, réputé dans les alentours qui attire de nombreux visiteurs de toute la Bresse et des régions voisines.
l'église et son toit à tuiles vernissées
Église Saint-Pierre de Louhans avec tuile vernissée de Bourgogne
L'église Saint-Pierre de Louhans est une église du XIVe siècle de style gothique avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne, à Louhans en Saône-et-Loire en Bresse bourguignonne. Rattachée au diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon elle est consacrée à Saint Pierre.
Arcades de Louhans
Les arcades de Louhans de la grande rue de Louhans sont les 157 arcades et ses façades pittoresques du Moyen Âge, de la rue commerçante principale du centre historique de Louhans (également baptisée « cité des arcades ») en Saône-et-Loire en Bresse.
En 1269 le seigneur de Sainte-Croix et de Louhans, du château de Sainte-Croix, octroie une charte de franchise à la cité de Louhans. Les premières arcades datent de cette époque.
Au Moyen Âge la cité de Louhans devient ville fortifiée autour de sa rue principale à arcade et de son église Saint-Pierre de Louhans. Elle se développe et devient avec ses importants marchés et foires (marché de Louhans), un important lieu de négoce agricole pour toute la Bresse et régions voisines, avec une activité commerciale croissante ou se vendent céréales, bétail, volailles de Bresse (qui font la renommée de la région), produits maraîchers, produits de la ferme, produit laitier ...
À ce jour, Louhans conserve intacte ses façades du XVe siècle et 157 arcades qui abritent sur près de 500 m de la Grande Rue plus de 100 commerces (semblable à la grande rue aux 146 arcades de Lons-le-Saunier ...).
Hôtel-Dieu de Louhans
L'Hôtel-Dieu de Louhans est un établissement hospitalier construit entre 1682 et 1686 à Louhans en Saône-et-Loire. Jusqu'à sa fermeture, en 1977, les religieuses de l'ordre de Sainte-Marthe ont assuré les soins des malades.
Il accueille depuis mars 2013 le musée des sourds, consacré largement à Ferdinand Berthier natif de Louhans.
L'établissement, remarquablement préservé, est principalement composé de 2 salles de malades à lits clos, une pour les hommes, l'autre pour les femmes, d'une chapelle et d'une apothicairerie comptant une riche collection de vases de faïence hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles, unique en Europe[réf. souhaitée].
L'Hôtel-Dieu est aujourd'hui un musée. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 1964
Ferdinand Berthier
Ferdinand Berthier né le 28 septembre 1803 à Louhans en Saône-et-Loire et mort le 12 juillet 1886 à Paris, est le doyen des professeurs sourds à l'institut de Paris, membre de la Société des gens de lettres, fondateur de la Société centrale des sourds-muets de Paris en 1838, devenue la Société universelle des sourds-muets en 1867, cofondateur de la Société centrale d'éducation et d'assistance pour les sourds-muets en France en 1850. Il est renommé "Napoléon des sourds-muets" par Victor Hugo puis par les sourds.
Ses écrits défendent la langue des signes et les sourds qu'il appelle « mes frères », faisant connaître l'œuvre de l'abbé de l'Épée auprès des sourds et des entendants du XIXe siècle. Il fut le mobilisateur de la culture sourde. Il ne cesse de revendiquer le droit pour les sourds de pouvoir utiliser la langue des signes en toutes circonstances (à l'école, au tribunal, etc.) afin d'accéder à l'égalité civile. Il fait connaître également les artistes et les poètes sourds.
Louis-Napoléon Bonaparte lui remet la Légion d'honneur en 1849.
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