Châteauroux

Châteauroux  est une commune française, préfecture du département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.

Place Sainte-Hélène

 

Situé au pied des anciens remparts, cet ancien fossé de la ville a laissé place, à la fin du XVIIIe siècle, à une promenade publique, longtemps connue sous le nom des Cordeliers. Elle prend le nom de Sainte-Hélène en 1844 en l’honneur du général Bertrand, un Castelroussin qui avait accompagné sur cette île l’Empereur Napoléon en exil.
La statue de bronze réalisée par le sculpteur François Rude (1784-1855) a été inaugurée en 1854 et représente Bertrand en costume de Grand maréchal du Palais au moment où il débarque en France après la mort de l’Empereur. D’une main il tient une feuille déroulée sur laquelle on lit : « Ceci est mon testament : signé Napoléon », de l’autre il présente l’épée d’Austerlitz sur une draperie parsemée d’abeilles et portant un "N" couronné. Cette représentation symbolise la fidélité de Bertrand à l’égard de Napoléon.
Les collections du musée Bertrand à quelques pas d’ici possèdent de nombreux souvenirs de Sainte-Hélène. Sur les bancs de la place apparaissent les symboles du général tels que les lauriers, initiales et têtes d’aigle. Au fond de la place, une jolie vue sur le chevet de l’église des Cordeliers et des jardins en terrasse s’offrent aux visiteurs.

 

La place de la République
La place a été aménagée à partir de 1839 pour offrir une extension à l’ancienne place des halles, l’actuelle place Monestier. Elle témoigne de l’expansion de la ville au XIXe siècle et du besoin d’aérer le quartier médiéval. Connue longtemps comme place du Marché-au-blé, elle devient place de la République en 1918.
Témoin des grands événements dans la vie de la cité, elle a subi de nombreux remaniements : c’est ainsi que, pour compléter le remodelage du cœur de ville entrepris à la fin des années 1970, un nouvel hôtel de ville y a été élevé et inauguré en 1976. L’an 2000 devait l’enrichir avec l’installation des trois « Piliers de la République », représentant la devise républicaine, œuvres du plasticien Guy de Rougemont. Elle est bordée au nord par le bâtiment de l’ancien hôtel de ville, construit sous la Restauration par l’architecte Pierre Murison (1771-1849). Son successeur Alfred Dauvergne (1824-1885) l’agrandit en 1861 en lui donnant une seconde entrée qui s’ouvre sur cette nouvelle grande place d’alors. Débouchant sur la place au nord-est, l’actuelle rue Joseph-Bellier s’est appelée jusqu’au XIXe siècle rue Juive, souvenir lointain de la présence d’une communauté juive implantée à Châteauroux à l’époque médiévale.

le monument aux morts du département portant les noms de ceux tombés durant la guerre franco-prussienne de 1870. Elle est l’ouvre du sculpteur angoumoisin Raoul Verlet (1857-1923).

Église Saint-Martial de Châteauroux

L'église fut construite entre le xiie siècle4 et le xvie siècle4.

Chapelle érigée au milieu des champs comme souvent à cette époque, Saint Martial fut construite en dehors des remparts du Châteauroux d'alors, lesquels s'arrêtaient rue Dorée.

Il ne s'agissait au début que d'une succursale de l'église paroissiale mérovingienne Saint Denis (détruite au xixe siècle, elle se situait à l'emplacement de la maison de retraite rue du 3e RAC).

Le bourg se développant à partir du Château Raoul, les habitations finirent par envelopper Saint Martial et ses habitants, trouvant que Saint Denis était trop éloignée, préférèrent assister aux offices dans cette église.

Saint Martial fut ensuite agrandie et largement remaniée, notamment au xvie siècle avec l'élévation de son clocher-porche grâce aux libéralités de Pierre Vrignon, bourgeois de la ville.

Au xixe siècle, Alferd Dauvergne, architecte départemental ayant érigé ou travaillé sur les presque l'ensemble des églises de l'Indre (on lui doit notamment Saint André et Notre-Dame à Châteauroux), donna à la nef de Saint Martial son aspect actuel.

L'édifice est partiellement classé au titre des monuments historiques pour son clocher depuis le 16 août 1921.

Musée Hôtel Bertrand

Le musée Bertrand152 (xviiie siècle) : dans un ancien hôtel du xviiie siècle ayant appartenu au général Bertrand se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons spécimens de peinture flamande du xviie siècle et des écoles régionales de peinture et de sculpture xixe et xxe siècles, dont le sculpteur Ernest Nivet.

Couvent des Cordeliers

C'est un ancien couvent franciscain du xiiie siècle, place Sainte-Hélène, il héberge aujourd'hui une partie de l'École des beaux-arts et des expositions d'art contemporain (par exemple la biennale internationale de céramique de Châteauroux). Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.

L'ancienne église des Cordeliers est classée au titre des monuments historiques par décret du 29 novembre 1932. Tous les éléments bâtis (à l'exception de l'église déjà classée) et les sols correspondant à l'emprise de l'enclos du couvent sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 8 août 2013

C'est un ancien couvent franciscain du xiiie siècle, place Sainte-Hélène, il héberge aujourd'hui une partie de l'École des beaux-arts et des expositions d'art contemporain (par exemple la biennale internationale de céramique de Châteauroux). Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable

EGLISE SAINT-CHRISTOPHE

Église du XIXe siècle.

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.