MUSÉE DE LA MUSIQUE MÉCANIQUE

Inventer de nouvelles techniques, adapter les instruments de musique pour enregistrer et restituer les sons, multiplier les possibilités sonores sous les doigts d'une même personne, imaginer les machines musicales les plus audacieuses capables à la limite de se passer des hommes, tels sont quelques-uns des rêves et des fantasmes ayant conduit d'ingénieux inventeurs à réaliser des instruments de musique mécanique, incroyables merveilles de sciences et d'art.

L'histoire de ces appareils reproducteurs de sons et de leur évolution à travers les âges devait être redécouverte. Ces machines réalisées par de grands concepteurs, artisans géniaux et musiciens arrangeurs de grand talent reflètent les modes de vie et les musiques en vogue de chaque époque.

L'Association de la Musique Mécanique a donc rassemblé depuis 30 ans une collection unique, irremplaçable et de très haut niveau, oeuvre collective d'une équipe de passionnés. Elle regroupe : carillons, pendules et boîtes à musique; orgues de rue, de danse et de manège; pianos mécaniques et pneumatiques; tableaux animés et automates; accordéons et violons automatiques; harmoniums, orchestrelles et orchestrions (remplaçant un orchestre!); phonographes, gramophones et juke-boxes, pour ne citer que les principaux types d'instruments....

Les 550 pièces sont présentées dans le contexte de leur époque à travers différentes salles, les visites animées émerveilleront vos yeux et vos oreilles. Cette collection, par son originalité et sa valeur, est aujourd'hui reconnue par les spécialistes du monde entier et les Pouvoirs Publics.

Le Musée, par sa réputation, son succès, ses acquisitions prestigieuses, a continué à attirer le patrimoine de nombreux pays et une grande partie des oeuvres ne pouvait être exposée. Dès 1996, après l'achat d'une maison de caractère, riveraine, l'idée d'agrandir le Musée existant est lancée. Le bâtiment est relié aux locaux actuels par une large galerie "La galerie Impériale" où sont exposés les orgues de Barbarie, des expositions temporaires et tout un espace pédagogique.

L'Association de la Musique Mécanique continue de faire vivre cette collection avec un rayonnement renouvelé. Par ailleurs, elle ne se laisse pas enfermer dans ses murs. Son manège de chevaux de bois anime la place de la Mairie et l'Orgue Philharmonique automatique offre des concerts en l'église des Gets.

Enfin, des événements comme le Festival International de la Musique Mécanique qui réunit tous les deux ans plus de 450 joueurs d'orgues et chanteurs de rue de tous pays, renforcent la notoriété de cette action et incitent les habitants à se l'approprier en la découvrant différemment.

 

Nuit et Lumières EVENEMENT LABELLISE "ANNEE DE LA LUMIERE"

 

Les instruments de Musique Mécanique seront mis en valeur avec leurs éclairages d'époque ; La visite des collections se fera aux chandelles et une attention particulière sera portée à la lumière dans les œuvres (peinture, vitraux...).

La Musique Mécanique et l'image ont toujours été liées. On abordera donc les technologies liées à la lumière dont l'optique : lanterne magique, visionneuse à musique,ombres chinoises, diorama ....Avec de petites expériences autour des couleurs et de l'interaction de la lumière avec la nature par Isabelle Bergoënd, physicienne auteure du livre « Le Dagobert Optique ». Une séance de dédicaces suivra la présentation.

Hommage sera rendu aussi aux Frères Lumières (cinéma, phonographe...).
Lumières aussi contre l'obscurantisme avec une exposition :" 2 siècles de Musique Mécanique et de Caricatures".
Rétrospective sur le "siècle des lumières" avec des ouvrages techniques et des automates de "l'âge des lumières".

Cinéma Guinguette
Dans la salle de cinéma découvrez de vieux projecteurs et instruments de musique mécanique servant pour le cinéma muet. Découvrez ces instruments entourés d'anciennes affiches de cinéma, lanternes magiques ... Sans oublier le Scopitone, vedette des années 1960 avec les premiers clips vidéos.

Lieu typique des années 1920, la guinguette rassemble différents petits orchestres. De la valse étourdissante ou tango endiablé venez danser au rythme de musiques d'époque.

 

 

Le musée est abrité depuis 1988 dans le plus ancien bâtiment des Gets, magnifiquement restauré (ancien presbytère puis maison des Soeurs).

Les visites animées émerveilleront vos oreilles avec des instruments présentés dans le contexte de leur époque, dans 5 salles et une galerie.

Reconstitution d'un ancien atelier de fabrication et restauration d'instruments L'atelier Découvrez l'intérieur des instruments de musique mécanique, les différents outils utilisés.

Rue de Modène : Le rendez - vous des Orgues de Barbarie

La Galerie reliant les deux bâtiments du musée a été aménagée de façon à rappeler une rue.
Vous pourrez y découvrir les orgues de Barbarie, de leur origine (début 18° siècle) à nos jours.

L'origine du mot "Barbarie" : Le facteur d'orgue Barberi de Modène aurait donné son nom à l'orgue de barbarie. Une autre hypothèse existe : « barbarie » viendrait du mot « barbare » signifiant à l'époque « étranger ».

Utilisation : Avec ces instruments, les joueurs d'orgues animent les rues et places, accompagnés de saltimbanques, d'animaux, de lanternes magiques, ...
Il faut attirer l'attention du public, la beauté des façades est aussi un atout avec de magnifiques marqueteries. Parfois apparaissent des figurines automates !

L'orgue est porté en bandoulière ou sur une charrette selon son poids.
De nombreux Savoyards ont trouvé ainsi un moyen de subsistance et ont parcouru toute l'Europe colportant des airs et chansons populaires. Leur réputation fut telle qu'on en vint à dénommer « Musiciens Savoyards » l'ensemble des musiciens ambulants.

LE CARILLON du 150ème anniversaire

Dès votre entrée vous découvrirez l'ancienne mécanique du clocher de l'église des Gets.
Nous rappelons ainsi que les premiers vrais instruments de musique mécanique sont nés au Moyen-Âge avec l'invention des horloges à poids, auxquelles on adjoint parfois un carillon mécanique : jeu de cloches actionné par la rotation d'un cylindre garni de taquets, placés de telle sorte qu'ils reproduisent des mélodies.
En 1352, l'horloge de la Cathédrale de Strasbourg est ainsi mécanisée avec 10 timbres automates.
Celle du Musée des Gets le sera en 2010 grâce à une création de la Maison Paccard.
 

Le Musée de la Musique Mécanique enrichit régulièrement ses collections depuis un quart de siècle et expose aujourd'hui tous les types d'appareils reproducteurs de sons ayant existé.
Il ne manquait qu'un carillon mécanique à cylindre pointé pour obtenir une présentation complète de la musique mécanique. Celle – ci est en effet née dans les clochers au Moyen – Age.
Un carillon est un instrument de musique et l'homme a su le faire fonctionner à cette époque à l'aide d'un cylindre garni de picots entrainé par un poids.
Dans le hall du musée trônait le mécanisme de l'ancienne horloge de l'église récupéré par l'association en 1987. Un mécanisme a été créé et adapté sur cette horloge, selon des documents d'époque, avec la célèbre fonderie Paccard, concepteur autrefois de tels carillons mécaniques.




Cette réalisation unique a eu plusieurs objectifs :

Rapprocher deux établissements de renom : une des principales fonderies mondiales et le plus important musée de musique mécanique européen.Associer patrimoine et création en garantissant un accord parfait entre tradition d'hier et technique d'aujourd'hui.Rappeler l'histoire des premiers instruments de musique mécanique nés dans les clochers du Moyen Age.Insister sur les liens étroits entre l'horlogerie et la musique mécanique dont les concepteurs étaient souvent les mêmes techniciens géniaux et artisans de grand talent.Poursuivre la longue et riche histoire (malheureusement trop oubliée) entre la musique mécanique et la Savoie.

Célébrer le 150ème anniversaire de l'annexion en laissant une œuvre intemporelle.

Le carillon possède 13 cloches (nombre nécessaire pour jouer les Allobroges, l'hymne savoyard) et chacune porte le nom d'une province (actuelle ou ancienne) de Savoie (voir liste). Les 3 premières cloches ont été coulées sur site aux Gets, en juillet 2009, lors de la 2ème Biennale de la Musique Mécanique, 5 autres le 29 janvier 2010 à la Fonderie Paccard à l'occasion de la première réunion de l'Assemblée des Pays de Savoie de l'année 2010. Les 5 dernières, dont la plus grosse dénommée « Etats de Savoie », parrainée par l'Assemblée des Pays de Savoie, ont été coulées le 10 juin 2010 à Paris dans les jardins du Palais du Luxembourg, en souvenir du Sénat Impérial qui avait ratifié le traité de l'annexion il y a 150 ans.Le carillon a été inauguré le 16 juillet 2010, en ouverture du 14ème Festival International de la Musique Mécanique, en présence des deux présidents des Conseils Généraux Savoyards.

SALON À MUSIQUE

découvrir et écouter la famille des orgues mécaniques. Le fonctionnement du cylindre pointé et du carton perforé n'aura plus de secret pour vous !

Vous verrez notamment « la serinette », née dans les Vosges à la fin du 17ème siècle, utilisant un cylindre pointé en bois. Des gravures vous présentent son utilisation comme guide-chant par les Dames de la haute société, pour apprendre à chanter aux oiseaux (les serins). Tout au long du 18ème et au début du 19ème siècle se construisent sur le même principe : Perroquettes et orgues de salon.
Riche d'imagination, ce siècle le fut aussi de progrès techniques. Avec l'utilisation de l'anche la variété des instruments devient extraordinaire : organettes, ariston, manopan, accordéons, cornemuse... Avec l'apparition des boîtes à touches, les systèmes de notage évoluent : carton, métal perforé.

Certains de ces orgues descendent dans les rues et donneront naissance à l'orgue de barbarie.

Le remplacement du poids et de la manivelle par le ressort permit de miniaturiser et de perfectionner les instruments de musique mécanique. Il se réalise des oiseaux chanteurs, merveille de minutie.

SALLE DES BOITES DE MUSIQUE

Dans la salle des boîtes à musique, celles-ci vous séduiront avec leurs sons nets et cristallins, donnés par les lamelles vibrantes.


Quoi de plus magique que de découvrir des objets à musiques aussi insolites qu'une chaise, un tableau, une pendule, une tabatière ou un chalet ! Vous serez également émerveillé par les magnifiques coffrets minutieusement sculptés, marquetés, ou garnis de dorures.


L'invention de la boîte à musique revient à Antoine Favre, horloger genevois, en 1796. En 1886, l'invention du disque métallique par l'allemand Paul Lochmann, permit d'obtenir un volume sonore plus important et surtout un répertoire plus varié.


La musique mécanique a permis l'éclosion d'un vieux rêve de l'homme : la reproduction de la voix humaine avec la réalisation de la Machine Parlante. En effet, les instruments merveilleux découverts dans les 2 premières salles préfiguraient l'invention des fameux phonographes et gramophones qui révolutionnèrent la diffusion de la musique début 20ème siècle.

SALLE CABARET

Vous pourrez terminer la visite en dansant sur la piste de la salle Cabaret. Des pianos mécaniques (bastringues) cachés dans des meubles richement décorés, fonctionnent grâce à tous les supports de notation ayant existé :carton perforé, cylindre de bois pointé, disque métallique et cylindre de tôle perforé.


Un grand final avec un orgue de danse complet : 244 tuyaux, accordéons, batterie pouvant jouer plusieurs heures de musique en continu

Vous pourrez terminer la visite en dansant sur la piste de la salle Cabaret. Des pianos mécaniques (bastringues) cachés dans des meubles richement décorés, fonctionnent grâce à tous les supports de notation ayant existé :carton perforé, cylindre de bois pointé, disque métallique et cylindre de tôle perforé.


Un grand final avec un orgue de danse complet : 244 tuyaux, accordéons, batterie pouvant jouer plusieurs heures de musique en continu !

ORCHESTRION LUCIA

Musée de la musique mécanique des Gets
Imhof et Muckle
1905

 

 

Finale avec « Les Noces de Figaro » de Mozart – membre de la Franc Maçonnerie

la plus populaire des associations des Lumières – joué sur le Limonaire 68 touches. Cet
opéra fut inspiré de la pièce de Beaumarchais (1784) présentée après plusieurs années de
censure ...

Finale avec « Les Noces de Figaro » de Mozart – membre de la Franc Maçonnerie la plus populaire des associations des Lumières – joué sur le Limonaire 68 touches. Cet opéra fut inspiré de la pièce de Beaumarchais (1784) présentée après plusieurs années de censure ...
 
 
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; ...
il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.

Créez votre propre site internet avec Webador