Thonon-les-Bains

Thonon-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture) en région Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération urbaine du Grand Genève et de la région du Chablais.
Les habitants de Thonon-les-Bains sont appelés les Thononais.

La ville de Thonon-les-Bains est située à 431 mètres d'altitude, sur la rive sud du lac Léman, à l'extrême nord du massif du Chablais, dans le quart nord-ouest des Alpes. Elle s'étend sur une superficie de 16,21 km2.

Hôtel de ville de Thonon-les-Bains
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1972
l'hôtel de ville dont la reconstruction, après l'incendie de 1815, fut confiée à Joseph Mazzone, architecte à Carouge puis à Louis Perregaud, architecte à Lausanne.

Le bâtiment néo-classique est composé autour d'une cour intérieure et considéré comme un archétype de la période sarde. Celle de l'architecte Louis Moynat à cheval sur les deux siècles, à mi-chemin entre tradition pittoresque et modernité à la Mallet-Stevens
Très anciennement, les membres des autorités municipales se réunissaient sans doute dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, les Bernois (Suisse) conquirent non seulement le Pays de Vaud, mais aussi la rive gauche du Léman. Ils firent construire à Thonon un véritable bâtiment officiel, anéanti bien plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction, par l'ingénieur sarde Giuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l'année suivante Carlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, rédige un rapport défavorable. On s'adresse finalement à l'architecte vaudois Henri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant assurément aussi à la volonté du maître de l'ouvrage), à savoir le principe d'un édifice largement ouvert d'arcades au rez-de-chaussée, avec une cour intérieure amenant un éclairage complémentaire. En 1823, les travaux sont adjugés à un autre Suisse, le Tessinois Charles Pellegrini, domicilié à Chambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra attendre presque une dizaine d'années avant l'achèvement complet du chantier. Les opérations sont menées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications en cours de travaux. La reconnaissance des ouvrages, en présence de Perregaux, a lieu le 10 octobre 1830. Cet architecte, qui par ailleurs n'a guère travaillé hors des frontières helvétiques, a réalisé d'autres hôtels de ville néoclassiques à Morges et à Moudon, mais la mairie de Thonon est assurément l'une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, d'un genre simple, mais aux proportions très étudiées, est entièrement ajouré d'arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages qu'éclairent des baies rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes de percements, comporte un balcon à sobres ferronneries, ainsi qu'un fronton armorié

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