SAINTE-MÈRE-ÉGLISE

Sainte-Mère-Église est une commune française, chef-lieu de canton du département de la Manche, dans la région Normandie, peuplée de 2 965 habitants.

La commune est connue pour être l'une des premières communes de France continentale libérées le 6 juin 1944 lors de la bataille de Normandie

 

SAINTE-MÈRE-ÉGLISE Manche - 12 km nord de Carentan

 

La 82e Division surprend les Allemands
Le largage d'unités parachutistes sur les arrières du Mur de l'Atlantique, dans la nuit du 6 juin 1944, doit assurer la réussite du débarquement de la force d'invasion. Les avions qui transportent les hommes de la 82e Division aéroportée américaine subissent un violent tir de la Flak, lorsqu'ils abordent la côte occidentale du Cotentin; des avions sont touchés et plusieurs sont détournés de leurs itinéraires. Vers 1 heure, une maison en feu illumine la place de Sainte-Mère-Église, le tocsin retentit et les habitants tentent d'éteindre l'incendie. Quand les C47 larguent les premiers parachutistes au dessus du bourg le désordre est total, les civils se réfugient dans les abris, les Allemands abattent plusieurs parachutistes. À l'extérieur, le lieutenant-colonel Krause, chef du 3e Bataillon du 505e Régiment, rassemble 158 parachutistes, en silence il verrouille les accès et à l'aube il s'empare de Sainte-Mère-Église, et fait une trentaine de prisonniers.

Dans l'église de Sainte-Mère-Eglise, deux vitraux commémorent la libération du bourg le 6 juin 1944 par les parachutistes de la 82e Airborne. Un mannequin acroché au clocher rappelle l'histoire du parachutiste John Steele.

John M. Steele

Une petite dizaine de soldats américains se posent sur la place de l'Eglise et sont abattus par les sentinelles. Le parachutiste John Steel, s'accrochera malgré lui au cloché de l'église, et il y restera durant plus de deux heures, jusqu'à ce que le village soit en grande partie sous contrôle américain : après de courts mais violents combats, la bannière étoilée est installée à la Mairie aux alentours de 4 heures du matin par des hommes appartenant au 505ème régiment parachutiste : la localité de Sainte-Mère-Eglise est enfin libérée, mais les combats n'y sont pas entièrement terminés.
 
 
John M. Steele est né à Metropolis dans l'État de l'Illinois (États-Unis), le 29 novembre 1912.
À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, John s'engagea dans les troupes aéroportées. Intégré dans la 82e division, précisément dans la Compagnie F505e régiment de parachutistes, il arriva en mai 1943 en Afrique du Nord.
Après quelques semaines, les unités de la 505e débarquèrent en Sicile dans la nuit du 9 juillet 1943. John s'y cassa la jambe gauche et fut rapatrié dans un hôpital d'Afrique du Nord. Revenu en Italie en septembre 1943, il combattit de Salerne à Naples puis quitta le pays afin de rejoindre les îles Britanniques en novembre 1943.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors du parachutage des troupes sur la zone de Sainte-Mère-Église au cours de l'Opération Boston, John fut atteint au pied par une balle. Il ne pouvait plus contrôler son parachute et atterrit finalement sur le clocher de l'église aux alentours de 4h00 du matin. John se balançait et tentait de se libérer de son parachute tandis que sur la place, tout autour de l'église, la bataille faisait rage. Il essaya de se décrocher à l'aide de son couteau mais malheureusement il fit tomber son arme. Il prit alors la décision de faire le mort afin d'éviter de servir de cible à l'ennemi. Après plus de deux heures, un soldat allemand du nom de Rudolf May vint le décrocher. John fut soigné et fait prisonnier. Il s'évada trois jours après, rejoignit les lignes alliées et fut transféré vers un hôpital en Angleterre.
En septembre 1944, il fut parachuté sur Nijmegen, aux Pays-Bas, participa à la libération de la ville et à la sécurisation de la zone.
En avril 1945, il arriva dans la zone de Frankfurt (Allemagne). Il participa à diverses opérations visant à la traversée de l'Elbe et termina la Seconde Guerre Mondiale dans cette zone. Dès lors, il fut réassigné à la 17e division aéroportée et se rendit à Marseille afin de prendre le bateau qui le reconduirait vers les États-Unis pour enfin retrouver une "vie normale", en septembre 1945.
Pour ses actions et ses blessures, Steele a été décoré de la Bronze Star pour sa bravoure et de le Purple Heart pour blessures aux combats.
Sa mésaventure à Sainte-Mère-Église a été retracée dans le film Le jour le plus long.
Par la suite, John revint plusieurs fois à Sainte-Mère-Église, lors de commémorations du Débarquement allié de 1944.
Il mourut d'un cancer de la gorge le 16 mai 1969, à l'âge de 57 ans, dans la ville de Fayetteville en Caroline du Nord et émit le souhait d'être enterré en Normandie, ce qui ne fut pas réalisé.

On retrouve encore des impacts de balle autour de l’entrée latérale de l’église,

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Mère-Église

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Mère-Église est un édifice catholique, des xiie – xiiie siècles, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Sainte-Mère-Église, dans le département de la Manche, en région Normandie.

L'église est classée aux monuments historiques.

L'édifice fut endommagé lors de la guerre de Cent Ans

Son clocher est connu pour être celui auquel est resté accroché le parachute de John Steele, lors de l'opération Albany au début de la bataille de Normandie. Son histoire devient célèbre en 1962 à la suite de la sortie du film Le Jour le plus long si bien que les touristes de passage à Sainte-Mère-Église demandaient aux autochtones s'ils étaient bien sur la place de l'église du parachutiste. Le comité des fêtes de la commune décida alors d'accrocher au clocher un mannequin nommé « Big Jim » en souvenir de John Steele. Le parachute, l'uniforme et l'équipement du mannequin sont changés deux fois par an en raison du climat pluvieux du Cotentin. La commune a ouvert une ligne budgétaire pour le couvrir d'une peinture protectrice pour le changer moins souvent

Le carré du transept avec ses quatre piliers et arcs en plein cintre est probablement la partie la plus ancienne de l'église et remonte aux xiie – xiiie siècle, avec le soubassement du clocher de style roman normand du xiie siècle. Les chapiteaux sont décorés avec un bestiaire de facture romane. Le reste de l'édifice est gothique et du début du xiiie siècle.

La nef aveugle combine le principe du toit unique, d'époque romane, avec les voûtes sur croisées d'ogives de l'architecture gothique.

Le chœur daté du xive siècle est à chevet plat. Le portail occidental ainsi que le bas-côtés nord ont été restaurés au début du xve siècle à la suite des dommages subis pendant la guerre de Cent Ans.

Le clocher, assis à la croisée du transept, coiffé en bâtière, voit la base de son toit agrémenté, côté sud et nord, d'une balustrade ajourée de style gothique flamboyant ajoutée au xve siècle

Le chevet du maître-autel est occupé par un retable, un tableau de l'Assomption et statues Vierge à l'Enfant et saint Marcourf classé au titre objet aux monuments historiques. L'église renferme également classés au titre objet : un beau aigle-lutrin, en bois sculpté, du xviiie siècle, une chaire à prêcher, des stalles

statue du général Eisenhower 

"Les yeux du monde sont sur vous"

le Géneral Dwight D. Eisenhower, commandant suprême des forces alliées en Europe, révéla l'ampleur de l'opération Overlord lorsqu'il donna l'ordre d'envahir la Normandie le 6 juin 1944. Ce sera la date emblématique de la Seconde Guerre Mondiale sur le théâtre européen.
Par voie terrestre, aérienne et maritime, les alliés ont déferlé en France et ont entamé une longue marche de 11 mois pour vaincre l'Allemagne nazie.
Eisenhower, qui deviendra par la suite président des Etats-Unis pour deux mandats, a dirigé avec responsabilité, humilité, et avec son cœur. Si la mission échouait, il était prêt à en assumer pleinement la responsabilité.
Membre à vie du Post 39 de l'American Legion à Abilene, Kansas, Eisenhower a pris certaines des décisions les plus importantes du XXe siècle, y compris l'ordre du 6 juin 1944 de lancer le plus grand assaut amphibie de l'histoire, grâce au courage, à l'entraînement et à la détermination de tous ceux qui ont servi sous son commandemen

Mémorial Général Dwight D. Eisenhower

Le Monument de la libération de Sainte-Mère-Eglise,

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