Musée des Beaux Arts
Le Musée des Beaux Arts rénové propose des espaces épurés qui offrent au public des conditions de visite optimales, et aux oeuvres un écrin à leur mesure. Il possède entre autre une prestigieuse collection de peintures italiennes du 14ème au 18ème siècle.
Le bâtiment Grenette
Cette halle aux grains, appelée autrefois grenette, était située le long des remparts médiévaux de la cité ducale et bordée par la Leysse, rivière qui se jette dans le lac du Bourget. Désaffectée dès le XIXe siècle, elle servit de lieu de vote lors de la Réunion de la Savoie à la France. Le bâtiment fut transformé dans les années 1880 en musée-bibliothèque. Rénovés entre 2009 et 2011, les espaces ont retrouvé un caractère architectural très identifié, exploitant la diversité des trois étages : les piliers sous voute du rez-de chaussée, les éléments métalliques de type Eiffel du premier étage et les généreuses verrières du deuxième étage.
Le musée des beaux-arts de Chambéry est un musée public situé en France sur la commune de Chambéry dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Propriété de la commune, il est installé au cœur du centre-ville dans le bâtiment de l'ancienne halle aux grains, complètement rehaussé en 1889 par l'architecte François Pelaz.
Le musée des beaux-arts de Chambéry doit sa collection à une succession de legs de collectionneurs privés. À l'origine, l'abbé de Mellarède fait don, par testament, de toute sa collection personnelle, ce qui constitue la somme des premières œuvres visibles au musée.
Par la suite vient s'ajouter les dons et legs du baron Garriod, un collectionneur savoyard établi à Florence qui fait don d'environ 250 œuvres parmi lesquelles se trouvent la Vierge à l'Enfant, œuvre maniériste de Pier Francesco Foschi et le Portrait de jeune homme attribué à Domenico Veneziano.
Pierre David, "De l'usage de l'autre"
Artiste pluriel, à la fois plasticien, scénographe et designer, Pierre David s'intéresse depuis ses débuts à la figure humaine et à sa représentation. Tout son travail questionne le rapport à l'autre et notamment à son corps et à son image.
L'exposition « Pierre David, l'usage de l'autre » au musée des beaux-arts de Chambéry fait suite à la présentation de l'œuvre Nuancier en 2014.
Cette exposition se propose de mettre en relation différentes séries de l'artiste, de ses débuts dans les années 80, aux œuvres les plus récentes.
A travers des corps fragmentés ou entiers, chacune des séries illustre par une technique - dessins, céramique, peinture, photographie – et un protocole particuliers, le rapport que l'artiste entretient avec son modèle.
Les œuvres de Pierre David sont alors témoins d'une rencontre et morceaux de mémoire.
une importante collection italienne
Le Musée des beaux-arts possède une collection de peintures italiennes du XIVe au XVIIIe siècle, prestigieuse particulièrement pour son exceptionnel retable de la Trinité de Bartolo di Fredi, artiste siennois du XIVe siècle mais aussi par la très belle représentation des courants maniéristes, caravagesques et baroques.
L'art florentin y prédomine avec, entre autres, le triptyque de la Passion de Michelino et le très célèbre Portrait de jeune homme de Domenico Veneziano, sans oublier plusieurs Santi di Tito, Ghirlandajo.
Les écoles vénitienne ( Titien, Palma le Jeune), napolitaine (Mattia Preti, Luca Giordano) ou bolonaise (Passeroti) y sont aussi présentes.
Bartolo di Fredi, Retable de la Trinité (1397)
une collection de peintures italiennes allant du XIVe au XVIIIe siècle
Cette longue période chronologique permet de suivre et de comprendre les différents mouvements et écoles de création artistique, ainsi que leurs recherches et évolutions.
Tout au long de son histoire, le musée a bénéficié de legs comme celui de l'abbé de Mellarède, plus tard viendront le legs de Georges-Marie Raymond, celui du premier Syndic Tavernay, de l'avocat François Guy, d'Etienne Rey, de Léonce Mesnard, dons royaux....et bien sûr celui déterminant du Baron Hector Garriod, collectionneur savoyard installé à Florence qui cédera près de 250 œuvres.
Parmi elles, le célèbre et mystérieux « Portrait de jeune homme » attribué à Paolo Uccello et les portraits maniéristes « d'homme en armure » de Passerotti.
Cette collection, constituée au XIXe siècle grâce à des donateurs, est davantage que le reflet du goût et des inclinaisons des acheteurs, c'est également celui de l'offre du marché de l'art. On remarque ainsi que le donateur Garriod acquiert de nombreuses peintures du XVIIe et XVIIIe siècles baroques, peintures dévalorisées par le XIXe siècle néo-classique, et que l'on trouvait en abondance dans les ventes d'œuvres d'art. On peut également noter la richesse des écoles de Florence, Naples et Venise dans la collection du Musée des beaux-arts de Chambéry.
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