Mont-Saint-Vincent

Situé sur la ligne de partage des eaux, ce vieux bourg
de 350 habitants se dresse à 610 m d'altitude au dessus
des monts du Charolais, avec ses belles demeures du
18e siècle. C'était une puissante baronnie au moyen
âge. Du château fort, il ne reste que quelques remparts
et les chemins de ronde qui entourent le village. La
belle église romane en cours de restauration a perdu
son clocher à la révolution. Pour respirer l'air pur, rien
de tel que la montée au belvédère (panorama
unique). Par temps clair on découvre la chaîne du
Mont-Blanc et du Puy de Dôme. Le musée installé
dans l'ancien grenier à sel et les ruelles valent le
détour. Vous trouverez sur place plusieurs commerces

Mont Saint Vincent est le plus haut lieu de Bourgogne habité. C' est une cité médiévale. Château, remparts, église romane du XIIème siécle classée Monument historique en 1913, puits mais aussi ruelles, anciennes maisons, cure, tour de l'assommoir (où l'on a une vue à 360°), vous émerveilleront. Vous pourrez vous promener autour du village dans les chemins et vous pourrez admirer la superbe vue sur les Monts du Charollais, Le Creusot-Montceau,le Chalonnais... et si le temps le permet, le Mont Blanc s'offrira à vous.

Le Mont Saint-Vincent est un haut-lieu, le point culminant de la région au centre de la Saône-et-Loire, depuis lequel le belvédère sur les environs est magnifique. On arrive par temps clair même d'apercevoir le Mont Blanc depuis la terasse du bourg.

relais TV

Par temps clair on découvre la chaîne du Mont-Blanc

theatre de verdure

tour de l'Assommoir (du XVIe siècle)

Mont-Saint-Vincent abrite un prieuré clunisien dès 988.

Eglise romane avec une nef centrale voûtée de berceaux transversaux qui repose sur des doubleaux en pleins cintre à double rouleaux. Il n'existe que trois églises semblables en France. L'église est celle d'un ancien prieuré Clunisien.

L'église du petit bourg du Mont-Saint-Vincent, dont la masse horizontale est dépourvu de son clocher, est parmi les plus frappantes églises romanes de la région. C'est le vestige d'un ancien prieuré clunisien dépendant de Paray. Construite autour de l'an 1100, l'église s'apparente à plusieurs églises du Charollais et du Brionnais, en particulier à l'église voisine de Gourdon. Le plan se compose d'un porche-narthex précédant une nef de quatre travées avec collatéraux, d'un transept saillant et d'un chœur avec abside et absidioles. L'architecture de la nef, avec ses larges arcades en plein cintre, ses fenêtres hautes et ses piliers cruciformes, rappelle les nefs voûtées d'arêtes des environs, tels que Gourdon, Anzy-le-Duc, Issy-l'Evêque et Toulon-sur-Arroux. Cependant, il y a une différence importante avec cette groupe, qui réside dans le voûtement. Au Mont-Saint-Vincent, la nef centrale est couverte par une série de berceaux transversaux, construits perpendiculairement à l'axe de la nef et supportés par des arcs diaphragmes en plein cintre. Construction singulière, qu'on retrouve seulement à la grande abbatiale de Tournus. Le transept a reçu une coupole sur trompes, qui est supportée par des piliers renforcés par des lourds massifs cylindriques après un incendie au 18e siècle. A cette époque, le chœur est partiellement détruit, et l'église perd le clocher de la croisée pendant la Révolution. L'abside centrale est remaniée et contrebutée à l'extérieur par des contreforts et des arc-boutants énormes; l'absidiole sud est détruite et remplacée par une sacristie. Le porche qui précède l'édifice sur le côté ouest a la même hauteur que la nef et se compose de deux étages. L'étage bas est ouvert par des grandes arcades et abrite un portail remarquable. Il est sculpté d'un tympan montrant le Christ en Gloire entre les apôtres saint Pierre et saint Paul, et de chapiteaux et corbeaux aux animaux affrontés. Le style sculptural est très archaïque, il s'agit sans doute de l'un des plus anciens tympans historiés de la Bourgogne romane. On retrouve ce décor sculptural primitif sur les chapiteaux de la nef et du transept, qui, avec leurs masques, animaux affrontés et feuillages, rapprochent les sculptures des ateliers contemporains de Gourdon et Anzy. Autour de l'église, prenez le temps d'admirer la vue imposante, ou de visiter le petit Musée Archéologique Jean Régnier dans le grenier à sel du bourg.

Le portail dans la porche

Le tympan avec le Christ en gloire

Historique
C'est entre 1080 et 1120 que l'église prieurale est reconstruite, sur le belvédère granitique culminant à plus de 600 m, dominant les monts du Charollais et permettant d'embrasser du regard la chaîne du Mont-Blanc et celle du Puy-de-Dôme.

Le monastère de Mont-Saint-Vincent a pour relique un fragment de la Croix. De ce fait, il devient très rapidement un lieu de pèlerinage important, qui est consacré aux trois Marie : Marie-Salomée, Marie-Jacobée, Marie-Madeleine.

Les moines de Cluny quittent définitivement le prieuré en 1506, après plus de cinq siècles de présence.

Patrimoine
Il subsiste aujourd'hui de ce prieuré l'église, qui date des XIIe-XIIIe siècles, mais qui a perdu son clocher à la Révolution française. La découverte du bourg médiéval, avec d'importants vestiges de ses remparts, est jalonnée de celle du grenier à sel, du XIIe siècle, de la maison du Bailli, avec sa tour de l'Assommoir (du XVIe siècle) et ses belles maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.

Mont-Saint-Vincent abrite un prieuré clunisien dès 988.

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