A travers les siècles, les hommes élaborent et fortifient les Châteaux avant que les batailles, les querelles et les véritables guerres ne les détruisent. On trouve dès le cinquième siècle une légende sur les Burgondes qui auraient édifié la première forteresse des Allinges à l'emplacement de Château-Vieux. Sous Rodolphe II, roi du second royaume de Bourgogne, ce site primitif s'accroît, et apparaît au sud-ouest un nouvel ouvrage, Château-Neuf.

Les ruines du Château-Neuf d'Allinges

Les ruines du Château-Neuf d'Allinges

Elles se partagent l'éminence d'une colline, « butte des châteaux », avec Château-Vieux, dont-elles sont distantes de seulement 150 m. Le château était accompagné d'un bourg ceint de murailles dont il ne reste traces

A l'ouest d'une colline de 712 m d'altitude, il dominait avec Château-Vieux, d' une hauteur de 200 m le village d'Allinges.

chapelle

Rare exemple de l'art byzantin en Europe occidentale, la chapelle d'Allinges-Neuf qui résonna au XVIème siècle de la voix de François de Sales, est l'unique vestige en état de l'histoire millénaire du site des Allinges.
Sa voûte d'une épaisseur d'un mètre résista à l'effondrement de la toiture et des murs supérieurs du donjon lors de sa destruction. Cette chapelle, bien que de modestes dimensions (16 mètres sur 6) est la pièce maîtresse des Allinges.

La fresque

Les spécialistes font de cette œuvre le "plus ancien et plus vénérable vestige de l'art pictural en Savoie".
Elle date approximativement de 1050 et représente une scène très répandue dans l'art religieux.
Dans une manderole, le Christ encadré des quatre Evangélistes tient en sa main gauche le livre qui porte l'inscription: "je suis la Lumière du Monde".




Ses pieds touchent la terre représentée par une bande ocrée où poussent des plantes aux feuilles stylisées.
Deux séraphins aux six ailes séparent du Christ, Marie à gauche et Saint Jean à droite.
Au-dessus, quatre bustes représentent les vertus de patience, d'humilité, de charité et une dernière effacée par le temps

Les ruines de Château-Vieux

Elles se partagent l'éminence d'une colline, dite « butte des châteaux », avec Château-Neuf, dont-elles sont distantes de seulement 150 m . Le château était accompagné d'un bourg ceint de murailles dont-il ne reste traces.

A l'est d'une colline de 712 m d'altitude, il dominait avec Château-Neuf, d'une hauteur de 200 m le village d'Allinges. De cet éperon, les occupants des châteaux jouissaient d'une vue dominante sur Thonon et le lac Léman.