CIMETIÈRE MILITAIRE CANADIEN

Patrimoine culturel, BENY-SUR-MER

C’est dans ce cimetière que reposent les 335 soldats de la 3e division d'infanterie canadienne tués le 6 juin 1944 dans le secteur de Juno Beach. La plupart de ces soldats enterrés ont été tués en juin et au début juillet 1944 pendant la bataille de Caen et le jour J dans les affrontements terribles sur la plage. Les prisonniers de guerre canadiens exécutés par des soldats de la SS-Panzer Hitlerjugend à l’abbaye d’Ardenne y sont également enterrés. Le cimetière compte 2049 tombes dont 1694 soldats canadiens et 15 aviateurs, 3 soldats britanniques et 1 Français. Parking autocar. Cimetière entretenu par la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth

Bény-sur-Mer fut créé comme cimetière permanent pour regrouper les dépouilles des soldats canadiens qui avaient été enterrés temporairement dans des endroits dispersés, souvent proches du lieu où ils étaient tombés. Comme pour les autres cimetières militaires en Normandie, la France a accordé une concession perpétuelle au Canada sur le terrain occupé par le cimetière. Le cimetière abrite 2 049 tombes, très principalement celles de soldats de la 3e division canadienne et de quinze aviateurs. Le cimetière abrite aussi quatre tombes britanniques et une tombe d'un soldat résistant français, R. Guenard qui combattit et fut tué aux côtés des Canadiens et n'avait pas de famille connue. Sa tombe se distingue par une croix grise avec l'inscription « Mort pour la France- 19-7-1944 ».

La plupart des soldats enterrés au cimetière de Bény-sur-Mer ont été tués en juin et au début juillet 1944 pendant la bataille de Caen et le jour du débarquement à Juno Beach. Les prisonniers de guerre canadiens exécutés par la SS-Panzer Hitlerjugend à l'abbaye d'Ardenne sont aussi enterrés dans ce cimetière.

Près de 2 800 autres soldats canadiens tués quelques semaines plus tard (fin juillet - début août) dans la bataille de Normandie sont, eux, enterrés au cimetière militaire canadien de Bretteville-sur-Laize au sud de Caen.

e 6 juin 1944, passé à l'histoire sous le nom de jour J, commencent les débarquements alliés sur la côte de Normandie, début de l'opération "Overlord", ‘invasion si longtemps attendue du nord-ouest de l'Europe.

L'apport le plus notable du Canada au débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes de Normandie était constitué par la 3e Division d'infanterie de la 2e Brigade blindée. Comme toutes les autres formations importantes que notre pays avait mises sur pied en vue de ce second conflit mondial, cette division et cette brigade étaient représentatives de toutes les parties du Canada. En effet, sur les neuf bataillons d'infanterie de la 3e Division, trois étaient originaires de l'Ontario, un du Québec, trois des province de l'Ouest, et deux des Maritimes. Les trois régiments de la 2e Brigade blindée étaient originaires de l'Ontario, du Manitoba et du Québec respectivement.

Sous le commandement de la IIe armée britannique et appuyés par un tir puissant d'artillerie terrestre et navale, les Canadiens débarquérent sur la plage « Juno », au centre du secteur britannique. Dès la tombée du jour, ils avaient consolidé une tête de plage; loin d'avoir permis d'atteindre les objectifs visés, elle était néanmoins assez bien défendue pour résister à toute contre-attaque ennemie. Quelques jours après, cette tête de plage fut renforcée et élargie au point d'être jugée assez sûre, dès le 11 juin, pour y faire débarquer de nouvelles formations en vue de l'étape suivante de l'invasion.

Ce débarquement initial coûta de nombreuses vies humaines, moins cependant qu'on ne l'avait prévu,- et c'est l'holocauste de Dieppe qui avait assuré ce minimum, - mais assez tout de même pour qu'on s'y arrête. Dès le jour J, les Canadiens enregistrèrent près de 1 000 pertes. Les jours suivants, à mesure que l'Armée allemande cherchait désespérément à repousser les Alliés, la liste des victimes canadiennes s'allongea.

Aujourd'hui, toutes ces victimes des premiers jours du débarquement reposent près du village de Reviers. À un kilomètre environ de Reviers, se trouve le Cimetière de guerre canadien de Beny-sur-Mer où reposent 2 049 Canadiens, à l'ombre de pins et d'érables. Tous ces morts de la 3e Division canadienne périrent dès le 6 juin ou pendant les quelques jours suivants. On relève 15 aviateurs, parmi eux, ainsi que deux canonniers du 4e Régiment d'artillerie moyenne, de langue française, tués autour de Caen. Le maire et la population de Reviers s'intéressent de façon spéciale à ce cimetière, le considérant en quelque sorte comme le leur. L'abri des registres est surmonté d'une plate-forme d'où l'on peut embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région environnante.

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