L'avenue des Champs-Élysées / L'arc de triomphe de l'Étoile

L'avenue des Champs-Élysées (ou simplement les Champs-Élysées, parfois même les Champs) est un grand et célèbre boulevard de Paris. Elle est considérée par beaucoup comme la plus belle avenue de la capitale, et, selon une expression couramment utilisée en France et principalement par les Parisiens, comme la plus belle avenue du monde. Elle tire son nom des champs Élysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans la mythologie grecque. C'est aussi un des principaux lieux touristiques de la capitale. Elle s'étend de la place de la Concorde à la place Charles-de-Gaulle dans le 8e arrondissement.

Arc de triomphe de l'Étoile

L'arc de triomphe de l'Étoile souvent appelé simplement l'arc de triomphe, construit de 1806 à 1836 sur ordre de Napoléon, est situé à Paris dans le 8e arrondissement, sur la place de l'Étoile, à l'extrémité ouest de l'avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 50 mètres, large de 45 mètres et profond de 22 mètres, il est géré par le Centre des monuments nationaux1. La hauteur de la grande voûte est de 29,19 mètres et sa largeur de 14,62 mètres. La petite voûte, mesure 18,68 m de haut et 8,44 m de large.

La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au XIXe siècle sous l'impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l'avenue Kléber, l'avenue de la Grande-Armée, l'avenue de Wagram et, bien sûr, l'avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l'une au milieu des avenues, pour l'autre entre les avenues.

L'Arc de Triomphe fait maintenant partie des monuments nationaux à forte connotation historique. À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. La flamme éternelle qu'il abrite, est avec celle de l'autel de la Patrie à Rome la première du genre depuis l'extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle commémore le souvenir des soldats morts au combat et ne s'éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à 18 h 30 par des associations d'anciens combattants ou de victimes de guerre. L'Arc de Triomphe est aussi un haut lieu symbolique depuis que la dépouille du Soldat Inconnu a été inhumée le 28 janvier 1921. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, soutient le projet d'y installer une "flamme du souvenir" qui est allumée pour la première fois le 14 novembre 1923. Ce geste de ravivage symbolique a été accompli chaque soir, même le 14 juin 1940, jour où l'armée allemande est entrée dans Paris et défilait sur la place de l'Étoile : ce jour-là, le ravivage a eu lieu devant les officiers allemands qui ont autorisé la cérémonie.

L'association La Flamme sous l'Arc de Triomphe, qui regroupe cinquante membres appelés "Commissaires à la Flamme", est en fait une fédération d'associations, maintenant issues de milieux qui ne sont plus uniquement d'origine militaire ou anciens combattants. Elle organise les cérémonies de ravivage ainsi que les dépôts de gerbes et prises de Flambeau par les associations qui la constituent et accueille les personnalités françaises et étrangères qui y participent. Il y a chaque jour, au minimum deux et la plupart du temps, plusieurs membres du Comité de la Flamme sous l'Arc de Triomphe pour accueillir les associations qui viennent tour à tour raviver la Flamme du Souvenir, chaque soir, à 18 h 30.

En février 2008, fut inaugurée la nouvelle scénographie permanente de l'Arc de Triomphe due à l'artiste Maurice Benayoun et à l'architecte Christophe Girault. Renouvelant l'exposition des années 1930, cette nouvelle muséographie accorde une large place au multimédia. Intitulée "Entre guerres et paix", elle propose une lecture de l'histoire du monument prenant en compte l'évolution de sa symbolique jusqu'à la période actuelle, période où les valeurs du dialogue et de la rencontre prennent le pas sur la confrontation armée. Une présentation multimédia raconte en sept stations et sur trois niveaux l'histoire du monument de façon contemporaine, interactive et ludique. Elle permet de découvrir ce qui aurait pu être (les projets non réalisés), ce qui a disparu et ce qui ne peut être facilement vu (le décor sculpté).

Le monument est encerclé par cent plots symbolisant les Cent-Jours

Les quatre plus importants hauts-reliefs sont :

Le Départ des volontaires de 1792 (dit La Marseillaise), par François Rude. Ce haut-relief représente le rassemblement de tous les Français, pour défendre la nation en partant au combat. L'ensemble et la diversité du peuple français est mis en avant par la diversité des soldats partant au combat : révolutionnaires, bonapartistes et royalistes ; jeunes et moins jeunes. Au-dessus d'eux, la Victoire les guide, reconnaissable à ses ailes. Cette victoire fut vite considérée comme une allégorie de la Patrie. L'architecture générale mélange subtilement le style antique (la Victoire casquée et ailée portant l'Égide, les drapés, les cuirasses, les armes, le nu) avec le style appartenant au Romantisme caractéristique du XIXe siècle en France (gestes véhéments, expression marquée des visages, mouvement général)6.
Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot
La Résistance de 1814, par Antoine Étex
La Paix de 1815, par Antoine Étex

Sous l'arc se trouve la tombe du soldat inconnu. Sur la tombe on peut lire :

Ici
repose
un soldat
français
mort
pour la patrie

1914 . 1918

Arche de la Défense

La Grande Arche de la Fraternité, connue sous le nom d'usage de l'Arche de la Défense ou Grande Arche, est un monument situé dans le quartier d'affaires de La Défense à l'ouest de Paris, sur le territoire de la commune de Puteaux.

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