Sallanches

Ses habitants sont appelés les Sallanchards et les Sallanchardes.
Sallanches est une cité à dimension humaine, où il fait bon vivre. La ville au Pays du Mont-Blanc, compte 16 688 habitants. Posée dans une large vallée, arrosée par la Sallanche et l'Arve, elle offre un panorama à 360° sur trois massifs prestigieux : la chaîne des Aravis, la chaîne des Fiz et la chaîne du Mont-Blanc


 La Sallanche qui prend sa source à 2000 m dans la combe des Fours, a donné son nom à la ville qui s'est organisée au confluent de deux torrents la Sallanche et la Frasse.
Des fouilles récentes indiquent la probable existence d'une communauté chrétienne dès le 5ème ou 6ème siècle.
Jusqu'à la fin du 13ème siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de la région. Dès le 14ème siècle son église, érigée en Collégiale étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses jusqu'à la Révolution.
La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les Capucins en 1619 et les Ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.
Un important marché hebdomadaire draine les produits agricoles des communautés rurales des environs ; les artisans de la cité de leur côté proposent les produits manufacturés.
En 1310, les premières franchises sont accordées aux habitants. Ce code communal est à l'origine de la prospérité de la ville et de l'installation de familles nobles qui y bâtissent châteaux et maisons fortes. Durant toute cette période, le sort de Sallanches est lié à celui de la province du Faucigny, dépendance depuis 1355 de la famille de Savoie qui fondera en 1718, le royaume de Piémont-Sardaigne.
Après la période de l'occupation française pendant la Révolution et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée jusqu'au rattachement définitif de la Savoie à la France, en 1860.
Au début du XIXème siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce et quelques « fabriques » : filatures, brasseries, chocolateries. Les premiers touristes en route vers « les glacières » de Chamonix font halte dans ses auberges.
Au cours du siècle, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues et incendies, dont celui de 1840 qui marque un tournant dans son histoire.
Sallanches est presque entièrement détruite et son passé architectural anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier néoclassique sarde est dessiné par l'ingénieur François Justin.
 L'impulsion est donnée et c'est, à la fin du XIXème siècle le début des grands travaux avec la construction des quais (1863), l'aménagement de la place Saint-Jacques (1866) et de la Grenette (1868).
Les voies d'accès s'organisent avec l'ouverture de la route nationale Cluses - Saint-Gervais en 1886 et l'arrivée du train en 1889. La réalisation du réseau d'eau potable en 1889 et de l'électricité en 1901 font entrer Sallanches dans l'ère moderne. Au fil du temps certaines activités traditionnelles disparaissent et l'horlogerie fait son apparition, annonçant l'essor futur du décolletage.
En 1921, Sallanches est déclarée « station de tourisme ». Puis, sa fonction commerciale et de services s'amplifie avec l'implantation de banques, de compagnies d'assurances. Depuis un siècle, l'industrie du décolletage, les services, les commerces puis les skis Dynastar ont fait de Sallanches, dont la population atteint 16 688 habitants, un important centre d'activité économique.
Un cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts "nature" de Sallanches, la Ville au Pays du Mont-Blanc.

HÔTEL DE VILLE

L'Hôtel de Ville est achevé en 1844, dans un style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil. L'architecture est très représentative du néoclassicisme sarde (Rennaissance italienne). Cet édifice renferme quelques meubles et tableaux légués par Joseph Agricola Chenal, ancien député Sarde, comptant parmi les bienfaiteurs de Sallanches.

À l'intérieur, des peintures en trompe-l'œil du piémontais Casimir Vicario, puis terminées par ses élèves suite à son décès en 1847. Celui-ci est intervenu dans les cathédrales Saint-Pierre de Moûtiers et Saint-François-de-Sales de Chambéry, ainsi qu'au château des ducs de Savoie.
Son travail est poursuivis par les peintres Giacobini et J.B Ferraris.
Historique[modifier 
L'ancienne église est élevée au rang de collégiale par le pape Clément VII, le 2 décembre 1389.
Dédiée à saint Jacques, elle obtient une reliques(une côte) du saint.
L'édifice actuel date du xviie siècle. En effet, le 20 novembre 1669, un incendie affecte Sallanches et ses maisons ; il détruit l'église, et celle-ci sera rebâtie en 1688.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1986.

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