Parc aux animaux du Bois de la Bâtie

Lieu apprécié des familles, le parc aux animaux du Bois de la Bâtie présente gratuitement aux citadin-e-s quelques-unes de nos espèces animales indigènes. Destiné initialement à familiariser la population urbaine avec la faune de la région, il participe aujourd'hui à la conservation d'espèces patrimoniales.

La cistude d'Europe

La cistude d'Europe, également appelée «tortue des marais», est une espèce très menacée car particulièrement sensible à son environnement. Ce reptile fait partie des pensionnaires du parc animalier du Bois-de-la-Bâtie.

Disparue de Suisse, on a essayé récemment de réintroduire la cistude d'Europe dans notre pays. Toutes ces tentatives ont échoué, sauf celle effectuée à la réserve du Moulin-de-Vert, à Genève où des jeunes ont été observés.

Cette tortue est dépourvue de tympans. Elle compense l'absence d'ouïe par une vue et un odorat particulièrement sensibles.

Comme tous les reptiles, la cistude est incapable de régler sa température, qui varie avec celle de son environnement. Un froid intense l'engourdit et la fait entrer en hibernation. A l'inverse, elle devient de plus en plus active lorsque la température s'élève.

La chouette hulotte

La chouette hulotte s'adapte parfaitement à son environnement. Grâce à cette faculté, elle est la seule chouette européenne non menacée d'extinction. Ce rapace fait partie des pensionnaires du parc animalier du Bois-de-la-Bâtie.

La chèvre paon

Chèvre de montagne typique, facilement reconnaissable grâce aux bandes noires qui ornent sa tête, elle fait partie des pensionnaires du parc aux animaux du Bois-de-la-Bâtie.


Grâce à sa résistance et à son aptitude à la marche, la chèvre paon est une chèvre de montagne typique. Elle se reconnaît facilement aux deux bandes noires qui ornent les côtés de la tête, et auxquelles elle doit son nom: il provient d'une confusion faite par un journaliste entre les mots «paven», qui désigne en dialecte grison les bandes latérales du dessin de la tête, et  «Pfauen», le paon. 
Une race menacée
Cette ancienne race de chèvres de montagne se rencontrait autrefois surtout dans les Grisons et le Haut-Tessin. Actuellement, elle est également présente dans les cantons de Saint-Gall, d'Argovie et de Berne. Cette race, aujourd'hui menacée, fait partie des races du patrimoine agricole suisse soutenues par la Fondation ProSpecieRara

Le bouquetin

Cet ongulé massif et court sur pattes fait partie des pensionnaires du parc animalier du Bois-de-la-Bâtie. Friand des zones escarpées et difficilement accessibles, il vit en communauté.

 

Animaux grégaires, les bouquetins vivent en communautés appelées hardes. Les hardes de mâles (boucs), composées d'adultes de tous âges, et les hardes de femelles (étagnes) accompagnées de leurs petits (cabris), se forment séparément. Pendant la période des amours, ces hardes deviennent mixtes et s'agrandissent.

Le chef d'une harde obtient sa suprématie au bénéfice de l'âge et de la force qui ont fait de lui le vainqueur d'un combat.

Les cornes des bouquetins

Les cornes des bouquetins croissent toute leur vie. Les cornes du mâle sont ornées de protubérances sur la face antérieure et sont arquées vers l'arrière. Elles s'écartent progressivement l'une de l'autre. Elles mesurent de 50 à 90 cm chez les mâles adultes. Les cornes des femelles, également courbées vers l'arrière, mesurent entre 20 et 30 cm et sont ornées de bourrelets.

Le poney Shetland

Originaire de petites îles situées à l'extrême nord de l'Écosse, ce mammifère fait partie des pensionnaires du parc aux animaux du Bois-de-la-Bâtie.

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