La Rochelle

Les tours du vieux-port de La Rochelle

La Rochelle est une commune française, capitale historique de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département de la Charente-Maritime.

Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises.

Située en bordure de l'océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d'Oléron et d'Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre et, ce, depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de Porte océane par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance).

Cité millénaire, dotée d'un riche patrimoine historique et urbain, La Rochelle est aujourd'hui devenue la plus importante ville entre Loire et Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son Université et le tourisme.

Les tours du vieux-port de La Rochelle

La tour Saint-Nicolas (XIVe siècle) est, avec la tour de la Chaîne et la tour de la Lanterne, l'une des trois tours du front de mer de La Rochelle, et l'une des deux tours emblématiques du Vieux-Port, dont elle constitue la majestueuse porte d'entrée. Elle a assuré pendant cinq siècles la défense de la passe et a servi de point d'attache à la chaîne, tendue depuis l'autre rive, et qui servait à interdire l'accès du port. Elle a été classée monument historique en 1879

Détails : a gauche : Tour Saint-Nicolas

 

 

 

La tour de la Chaîne est, avec la tour Saint-Nicolas et la tour de la Lanterne, l'une des trois tours du front de mer de La Rochelle, et l'une des deux tours emblématiques du Vieux-Port, dont elle constitue la majestueuse porte d'entrée. C'est de cette tour qu'était tendue la chaîne, fixée dans la tour Saint-Nicolas sur l'autre rive, de manière à interdire l'accès du port (la tour de la Lanterne avait autrefois cette même fonction, car le port primitif situé au pied de celle-ci était également barré par une chaîne). Elle a été classée monument historique en 18791.

Il existait en fait à cet endroit deux tours de la Chaîne : une petite qui abritait le cabestan servant à tendre la chaîne, et une grande destinée à loger le capitaine de la tour, sa famille et la garnison, les deux tours étant reliées entre elles par une galerie à deux niveaux.

La date de construction précise est inconnue. D'après Claude Masse, la grosse tour fut construite entre 1378 et 1380. D'après d'autres documents, la construction eut lieu entre 1382 et 1390. La petite tour aurait été bâtie à une époque antérieure.

En 1651, une explosion détruisit gravement sa toiture, les mâchicoulis et le chemin de ronde pendant la Fronde.

En 1827, la petite tour de la chaîne fut détruite pour élargir l'entrée du port.

La restauration de la grande tour ne se fit qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Détails : à droite : Tour de la Chaîne

La tour de la Lanterne, la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas à droite.

La Tour de la Lanterne

La tour de la Lanterne (XVe siècle) est, avec la tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne, l'une des trois tours du front de mer de La Rochelle, vestiges des fortifications médiévales qui protégaient le port. Elle est également connue sous les noms de tour du Garrot, tour des Prêtres et tour des Quatre Sergents. Elle a été classée monument historique en 1879.

D'une hauteur de 55 mètres, elle est constituée de deux parties. Sa base est un cylindre de 25 mètres de haut et de plus de 15 mètres de diamètre, surplombé d'une flèche octogonale dont quatre des huit pans sont percés de fenêtres trilobées de style flamboyant. Chaque nervure est garnie de crochets.

 

 

Plusieurs salles superposées composent l'intérieur de la tour. On y trouve de nombreux graffiti, gravés dans la pierre par des marins anglais, espagnols ou hollandais, emprisonnés dans la tour entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle.

Une ordonnance du corps de la ville datant de 1209 mentionne déjà l'existence d'une « Tour de la Chaîne », n'ayant aucun rapport avec l'actuelle tour de la Chaîne, mais ayant la même fonction. En effet, celle-ci barrait alors l'entrée du port primitif de La Rochelle situé sur le ruisseau du Lafond, et fut par la suite dénommée « Tour du Garrot » du nom de l'appareil de levage qui servait à désarmer les vaisseaux avant que ceux-ci puissent entrer dans le port. Le capitaine de tour était désigné comme étant le « désarmeur des nefs ».

Selon Claude Masse, le nouvel ouvrage, commencé en 1445, incorpora par chemisage cette ancienne tour. Il ne fut achevé que 23 ans plus tard (1468), grâce aux deniers personnels du maire de l'époque, Jean Mérichon. À l'origine, elle formait l'angle sud-ouest de l'enceinte médiévale et sa tourelle à lanterne servait de phare et d'amer. Elle se situait à cette époque au bord de l'eau.

Conservé lors du rasement des fortifications en 1629, il fut ensuite intégré dans la nouvelle enceinte de 1689. De 1900 à 1914, une restauration sur des projets de Juste Lisch, puis sous la direction d'Albert Ballu, lui redonne son aspect médiéval.

Les divers noms de la tour:
Le plus ancien était tour du Garrot. Selon certaines sources, les navires étaient désarmés à leur arrivée. Une machine à la Tour de la Lanterne permettait de « garrotter » les canons et de les soustraire aux bateaux qui pouvaient ainsi entrer dans le port sans risque pour la cité.

En 1568, afin de renforcer les murailles, on détruit les églises. Les catholiques fuient hors des murs, mais 13 prêtres sont arrêtés et enfermés dans la tour. Ils seront égorgés et précipités dans la mer du haut de la tour au cours des semaines suivantes. La tour prit alors le surnom de tour des Prêtres, surnom qui se renforça après l'égorgement de quatre autres prêtres par la foule, le 21 mars 1798.

Enfin, en 1822, deux des protagonistes de la « Conspiration de La Rochelle » sont enfermés dans la tour avant d'être exécutés à Paris avec deux autres. La tour prit alors le surnom de tour des Quatre Sergents

Eglise St Sauveur - la Rochelle.

Le premier édifice fut contruit par les moines de l'Ile d'Aix au XIIème siècle, peu de temps après St Barthélémy.

Pendant le siège de 1573, le portail s'effondra (seuls quelques arrrachements ont subsisté, accrochés au clocher du XVème qui fut conservé pour être utilisé comme poste de vigie et plate-forme à canons).

L'église actuelle (la 4ème), vient d'être rénovée, sans grand relief architectural, elle est néanmoins attachante. La proximité du port et du quartier St Nicolas en ont fait la paroisse des marins.
Pendant la révolution, elle fut utile aux marins puisqu'elle servit de magasin aux vivres pour la marine.

L'Église Saint-Sauveur (autrefois Sainte Madeleine) est une église construite dans un style Louis XIII à la fin du XVIIe siècle dans la ville de La Rochelle, située quai Maubec, en retrait et à proximité du vieux port. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ).

Le clocher de l'église est classée monument historique le 13 avril 1907. La façade est inscrite monument historique le 11 mai 1932 et le reste de l'église, y compris la sacristie, est inscrit monument historique le 12 février 19901.

De 1995 à 2008, l'église a été entièrement rénovée.

 

 

La porte de la Grosse Horloge fait également partie du patrimoine portuaire historique de la ville.

La Grosse-Horloge était à l'origine une porte de la ville fortifiée de La Rochelle, ouverte dans l'enceinte primitive. La porte a été édifiée au début du XIIe siècle lors de l'édification de la première enceinte médiévale1. Au XIIIe siècle son nom était la porte du Parrot ou Perrot, car elle donnait accès au faubourg de ce nom. La porte était percée de deux baies. La plus large, pour les chariots, la plus petite, pour les piétons.

En 1478, on la surmonta d'un clocher octogonal, coiffé d'un campanile abritant la cloche de l'horloge.

En 1672, on réunit les deux baies en une seule arcade, afin de faciliter la circulation.

En 1746, la partie supérieure de l'édifice fut démolie pour faire place à la construction actuelle en forme de cartel Louis XV flanqué d'attributs scientifiques et militaires.

Aujourd'hui, elle reste un des principaux points de passage entre les quais et la vieille ville mais a aussi abrité pendant quelques années un musée archéologique concernant les templiers rochelais..

Plages

Réputée pour les piscines d'eau de mer de ses centres de thalassothérapie dès le XVIIIe siècle, la ville devient une station balnéaire en 1900, avec l'ouverture de la plage de la Concurrence.

L'important succès rencontré oblige la ville à déclarer d'utilité publique la construction d'une nouvelle gare ferroviaire. La plage de la Concurrence est suivie par celle des Minimes en 1978, puis par celle de Chef de Baie et celle d'Aytré.

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