Faverges-Seythenex

Faverges-Seythenex (prononcer, le -x ne se prononce pas est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, créée le 1er janvier 2016 par la fusion des anciennes communes de Faverges et de Seythenex.

Le territoire communal de Faverges-Seythenex se situe dans le Sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes, partiellement au contact de la limite avec le département de la Savoie. Le territoire de la commune est traversé par deux cours d'eau ou torrents de montagne, le Saint-Ruph ou Eau Morte, qui prend sa source, à l'ouest, dans le massif des Bauges et se déverse, au nord, dans le lac d'Annecy, et, à l'est, la vallée de la Chaise, en provenance du massif des Bornes, qui rejoint le pays de Faverges et traverse par un de ses canaux la commune avant de poursuivre plus au sud et se jeter dans la rivière de l'Arly, au niveau d'Ugine, dans le département de la Savoie.
Faverges-Seythenex se trouve dans la vallée située en amont de la cluse et du lac d'Annecy, appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. Celui-ci appartient donc à l'ensemble plus vaste qu'est le bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte. La ville est aussi membre du parc naturel régional du massif des Bauges
À vol d'oiseau, la ville se situe à 22,1 km au sud-est d'Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, avec à l'est Ugine à 9,4 km, au sud-est Albertville à 10,7 km et plus éloignée, au sud-ouest Chambéry, située à 35,1 km


Église Saint-Pierre de Faverges

L'église Saint-Pierre de Faverges est une église catholique située dans le département de la Haute-Savoie, sur la commune de Faverges-Seythenex. Conçu par les architectes Prosper Dunant et Roch dans le style néo-classique, elle est dédiée à l'apôtre Pierre.

L'église Saint-Pierre est l'église de Faverges, village appartenant à la commune de Faverges-Seythenex, dans le département de la Haute-Savoie. Elle a été édifiée en contrebas de la colline où se situe le château médiéval, sur la route qui monte à Seythenex et au col de Tamié.
Elle appartient à la paroisse de Saint-Joseph en pays de Faverges.
L'édifice a été réalisé selon les plans de Prosper Dunant[1]. L'église est de style néo-classique sarde[2]. Bien que librement inspiré de la mode turinoise et piémontaise, il est qualifié de « sarde » afin de souligner son origine étrangère à la Savoie et que « cela produit des édifices un peu conventionnels »[3], voire « rigide[s] »[4].
Un objet de l'église est répertorié à l'inventaire des monuments historiques[5], il s'agit de la cloche du XVIIe siècle[













Château de Faverge




Le château de Faverges est composé de la tour-donjon et de divers autres bâtiments.
La tour-donjon haute de 32 mètres est très représentative de l'architecture castrale du XIIIe siècle en Savoie. Les fondations remonteraient au XIIe siècle et auraient été remaniées en 1250. En 2006-2007, elle a subi une réfection complète des murs, l'installation d'un nouvel escalier intérieur de 144 marches et la construction d'un hourd ; galerie panoramique en bois permettant une vue à 360°. Sous le hourd, les nids naturels de faucons crécerelle ont été préservés et des nichoirs pour martinets ont été placés.


Un premier château est mentionné au début du XIIe siècle, tout comme neuf autres castra « genevois »[3]. Il l'est ainsi en 1112, dans une charte du diocèse de Maurienne, comme possession des sires de Faverges Fabricis[5]. Un Berlion de Faverges et son frère, Godefroi, avec l'autorisation de leur mère, sont cités dans cette charte dans laquelle il est indiqué qu'ils rétrocèdent leurs droits qu'ils possèdent sur le territoire de l'évêché de Saint-Jean-de-Maurienne[5]. Ce document permet d'établir l'existence d'un premier château, qui devait probablement se dresser sur le crêt de Chambellon, dominant le château actuel.
Le château de Faverges est initialement placé sous la suzeraineté des comtes de Genève. La seigneurie est au XIIIe siècle détenue par les sires de Giez qui en 1293 la vende à Amédée V de Savoie
Le comte Amédée V de Savoie rachète la seigneurie le 26 novembre 1316 à Rodolphe de Faverges et fait relever le château
En 1321, Faverges est la possession d'Agnès de Savoie, femme de Guillaume III comte de Genève.
Il a un rôle stratégique dans les conflits opposant la maison de Savoie et la maison de Genève, de même que pour la prise de contrôle du Faucigny à la suite du traité de Paris, en 1355.
À partir du XVe siècle, la seigneurie est donnée en apanage aux cadets de la Maison de Savoie, qui sont comtes de Genevois. Toujours au XVe siècle, le château est reconstruit.
Le 18 juillet 1501 le duc Philibert II de Savoie vend, par acte passé au palais épiscopal de Genève, la seigneurie à François de Luxembourg, qui venait d'épouser Louise de Savoie en 1497, pour la somme de 1 200 florins comptés en 3 789 écus d'or. La vente sera annulée par la chambre des comptes et les sommes rendues en septembre de la même année. Charles III de Savoie le vend à son tour en 1526 à cette même famille de Luxembourg-Martigues. En 1571, Emmanuel Philibert de Savoie, ayant exercé la clause de rachat, le cède le 14 octobre 1571 à Louis Milliet contre la somme de 4 000 écus d'or donnant naissance à la famille Milliet de Faverges qui le posséderont jusqu'à la Révolution.
Dans la nuit du 9 octobre 1600, lors de la guerre franco-savoyarde, le roi Henri IV de France séjourne au château.
Lors de l'entrée des troupes révolutionnaires du général Montesquiou en Savoie, en 1792, il est entre les mains de Gabrielle Milliet de Faverges, fille du marquis Milliet de Faverges, qui l'a reçu en dot. Elle épouse le comte Leprotti di Fontanetto. N'ayant pas émigré, elle reste en possession du château et le vend en 1810 à Jean-Pierre Duport (1756-1822), qui possède déjà une usine de coton dans la ville, pour y installer une usine de « mosseline », mousseline de soie[Note 1], que développe son gendre le baron Blanc. Le château accueille alors des ateliers de soierie et ce jusqu'en 1914 ; se succèdent la société Gourd, Croiset et Dubost, puis Stünzi. Durant le conflit, il sert comme hôpital militaire avant de redevenir un atelier jusqu'en 1976
En 1980, la commune de Faverges le rachète pour le transformer en maison familiale de vacances. Il sera géré pendant un temps par le groupe de centres de vacances Relais Soleil.
En 2017, à la suite de l’appel à projet lancé par la commune, c’est Alexandra et Maximilien Genèvre qui en reprennent la gestion. Ils ont conclu un bail emphytéotique administratif de 50 ans avec la commune qui reste propriétaire du château. Après des travaux de rénovations, le site accueille des événements privés et professionnels.

Le château de Faverges est un ancien château fort, du XIIIe siècle, remanié au XVe siècle, situé à la frontière du comté de Savoie et du comté de Genève, qui se dresse sur la commune de Faverges-Seythenex dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 19 novembre 1991. Seuls sont inscrits le donjon, le sol de la cour, les murs de soutènement au Sud et au Sud-Ouest.
Le château de Faverges est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Faverges, sur un contrefort du Crêt de Chambellon, à 500 mètres d'altitude, dominant le bourg. Situé à la frontière du comté de Savoie et du comté de Genève et aussi de la baronnie du Faucigny, il commandait la route empruntant l'ancienne voie romaine secondaire reliant Moûtiers à Genève.



Église Saint-Sigismond



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