Saint-Gervais-les-Bains

Saint-Gervais-les-Bains. Ses habitants sont appelés les Saint-Gervolins (ou Saint-Gervelains).
Saint-Gervais-les-Bains est la commune la plus haute de France et d'Europe occidentale en raison de la présence du sommet du Mont-Blanc sur son territoire.
 

 

le toit de l'Europe est situé sur la commune saint-gervolaine. La Voie Royale au départ de Saint-Gervais est d'ailleurs la voie d'accès la plus directe au plus haut sommet de l'Europe.
Le Fayet et son casino, Saint-Nicolas de Véroce et son église baroque, les espaces piétonniers du centre de Saint-Gervais, Le Bettex, départ du domaine skiable, les quatre villages de la commune sont autant de balcons sur son massif.
 
L'eau thermale du Mont-Blanc irrigue les thermes depuis plus de 200 ans. Grâce à ses bienfaits thérapeutiques, Saint-Gervais est la seule station thermale d'altitude des Alpes avec désormais son spa thermal du Mont- Blanc.
Avec ses bâtiments du début du siècle dernier, caractéristiques du chic antique de la Belle Epoque, Saint-Gervais offre à ses visiteurs un style de ville thermale, original en station de ski.
 

Saint-Gervais est situé au cœur du domaine skiable Evasion Mont-Blanc et ses 445 km de pistes qui entraînent les skieurs vers Megève, Combloux, les Contamines-Hauteluce, la Giettaz.

Sans oublier les 50 km de pistes qu'offre le domaine du Prarion/Les Houches situé en grande partie sur la commune de Saint-Gervais. Un domaine accessible grâce au TMB, le Tramway du Mont Blanc, célèbre train à crémaillère au look rétro.

 

l'Eglise de Saint-Nicolas de Véroce

La commune a pour nom Saint-Gervais-les-Bains, ce nom provient de celui d'un saint. Les deux saints protecteurs de la paroisse, que l'on peut voir sur la façade de l'église du bourg, sont Gervais et Protais. La dénomination a été prolongée du terme les bains, car la commune a une tradition thermale.

L'église actuelle, de style baroque, est édifiée sur l'emplacement d'une église primitive du XIIème siècle. L'ensemble sera restauré par de gros travaux entre 1954 et 1959 avec l'adjonction de la sacristie et ses dépendances ce qui nécessitera l'obturation d'une baie du chœur.

Le clocher, repose sur les fondations du XIIème siècle. Il sera détruit par la foudre en 1792 et refait en 1819, sous la restauration Sarde, dans le style savoyard du clocher à bulbe.

La façade orientée à l'Est vers le village est coupée en panneaux par quatre pilastres. Le portail à ouverture plein cintre est surmonté d'un fronton et d'une niche abritant la statue de la Vierge. De chaque côté du portail un médaillon peint représentant Saint Gervais tenant une lance et Saint Protais dégainant son épée. La serlienne (fenêtre triple) ouvre sur le buffet d'orgue qui se trouve derrière.

L'entrée principale, est protégée par un auvent richement décoré de motifs peints (au centre la résurrection, à droite le martyre de Saint Laurent et à gauche celui de Saint Étienne).

Hôtel de Ville

L'actuel Hotel de ville a une histoire bien remplie : d'abord Maison forte de comtes de Montjoie puis maison bourgeoise du fondateur des thermes, il abrita aussi la Poste !

Elle est à l’origine la maison forte d’Anselme, comte de Montjoie. Cette riche famille possédait deux maisons fortes : celle-ci et une à Cupelin. L’importance de la famille Anselme a été redécouverte lors des restaurations de l’église de Saint-Gervais. Sous le crépi, les restaurateurs ont découvert la litre funéraire de la famille. Cet ornement funèbre, que l’on retrouve dans les églises, est composé d’une bande noire portant les initiales ou les armoiries du défunt. Cette marque de noblesse de nature éphémère sera supprimée durant la Révolution Française, ce qui en fait un élément très rare.

Plus tard, le bâtiment est acheté par Pierre Gontard, curial du mandement , pour un montant de 1 000 livres. Son fils, Joseph-Marie Gontard, propriétaire des thermes, rachète les parts de ses sœurs et transforme la maison en demeure bourgeoise.
Après la mort de ce dernier la maison est louée avant d’abriter un hôtel, la poste et même une boutique.

C’est en 1936, après un incendie, que la bâtisse devient l’Hôtel de Ville

Denis Monfleur. Le grand assis, 2013, lave de Chambois, 163x140x110 cm.

la sculpture monumentale de Denis Monfleur. Entièrement réalisée en pierre de lave l'oeuvre trône dans le parc et observe les passants. "Ce que j'espère c'est que ça soit le réceptacle de leur propre poésie et qu'ils aient le moyen à travers ça de voyager et de rêver par eux-mêmes", révèle l'artiste.

“BEFFROI”, UNE NOUVELLE SCULPTURE D’ART CONTEMPORAIN

L’artiste Matthieu Pilaud a été invité à investir Pile Pont Expo, à Saint-Gervais, espace d’exposition, où une installation créée spécifiquement pour le lieu est visible tout l’été. Au sein de cet espace atypique qu’offre la culée du pont de contournement, il a imaginé un ensemble de trois pièces monumentales, mouvantes, abruptes et ouvragées.

 

 

 

 

 

Le Tramway du Mont-Blanc

 

La gare du tramway du Mt-Blanc.


Treize kilomètres de voies du départ à 600 mètres jusqu'à 2 392 mètres pendant 1h15 de trajet à 15 km/h, pour découvrir tous les étages alpins, les différents massifs, les deux grandes vallées de Montjoie et Chamonix, passant du milieu urbain, à la forêt, aux prairies alpines, à la haute montagne.

Dès 1909, le col de Voza est atteint, puis Bellevue, le Mont Lachat, et le Nid d'Aigle en 1912. Mais le train n'ira jamais plus loin que ce terminus provisoire qui dure depuis 90 ans.

CENTRALE HYDRO ELECTRIQUE

L'énergie hydroélectrique, ou hydroélectricité, est une énergie électrique obtenue par conversion de l'énergie hydraulique. L'énergie cinétique du courant d'eau est transformée en énergie mécanique par une turbine, puis en énergie électrique par un alternateur.
L'hydroélectricité représente 16 % de la production mondiale d'électricité et possède de nombreux atouts. Elle est renouvelable, d'un faible coût d'exploitation et émet peu de gaz à effet de serre. Toutefois, elle présente des inconvénients non négligeables : déplacements de population, éventuellement inondations de terres agricoles, modifications des écosystèmes aquatiques et terrestre, blocage des alluvions...
Troisième source de production d'électricité en Europe, l'hydroélectricité est amenée à se développer en intégrant la protection des ressources piscicoles et en s'articulant avec d'autres énergies renouvelables comme l'éolien ou d'autres systèmes hybrides (par exemple avec l'hydrogène).

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