Tain-l'Hermitage
Tain-l'Hermitage est une commune française située dans le département de la Drôme et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Tainois ou Tinois.
Passerelle Marc-Seguin
La passerelle Marc-Seguin est un pont suspendu enjambant le Rhône pour relier Tournon-sur-Rhône à Tain-l'Hermitage
a passerelle, suspendue par huit câbles de fer, a une longueur totale de 184 m. Elle est composée de deux travées de 90 mètres chacune et d'une unique pile centrale en forme d'arche monumentale
La passerelle Marc Seguin fut construite par Marc Seguin de 1847 à 1849 . C'est une version élargie et plus élevée du premier pont suspendu qu'il avait construit juste à côté en 1825 (détruit en 1965)4. La passerelle, autrefois pont routier, est utilisée uniquement comme passerelle piétonne puis aussi cycliste depuis la construction du pont moderne Gustave Toursier en 1958.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1985
Tain-l'Hermitage est située sur la rive gauche du fleuve Rhône et fait face à Tournon-sur-Rhône qui se trouve sur l'autre rive dans l'Ardèche. La commune de Tain-l'Hermitage est chef-lieu de canton. Elle est située à 20 kilomètres au nord de Valence, préfecture de la Drôme et se trouve à environ 80 kilomètres au sud de Lyon..
L'église Notre-Dame.
L'église Notre-Dame de l'Assomption de la paroisse Saint Vincent (saint Vincent étant le saint patron des viticulteurs).
Reconstruite entre 1811 et 1838 sur les ruines de l'église Notre-Dame d'un prieuré de l'ordre de Cluny, l'église actuelle fut le témoin d'un fait historique : le mariage du futur roi de France CHARLES V avec Jeanne de Bourbon y fut célébré en 1350. Sa flèche de 19 mètres date de la fin du XIXe siècle.
Son carillon comporte 14 notes : 13 cloches dont un bourdon d'1 tonne et demie, d'un 1m20 de diamètre qui date de l'an 1000 (refondu en 1644) et un exceptionnel timbre hémisphérique, unique en son genre par son diamètre (1m12) et sa présence dans un carillon. La 2ème cloche a été fondue en 1620. La 3ème cloche date de 1820. Les 10 autres cloches sont de 1898.
L'orgue de l'église est remarquable. Provenant de l'église St François-Xavier de Paris, le facteur d'orgues Merklin l' installe en 1885 dans l'église de Tain. Remis à neuf, il est béni par l'évêque de Valence la même année. Plusieurs fois restauré et modifié, il est resté muet de 1993 à 2011. Les derniers travaux de restauration entrepris par la Ville permettent désormais de l'utiliser non seulement au cours des offices religieux mais aussi pour des concerts ouverts à tout public.
D'après les archives, un prieuré "Notre-Dame" de l'ordre de Cluny existait à Tain en 950. Ce prieuré desservait une église bâtie sur l'emplacement actuel. L'église était entourée d'un cimetière jusqu'en 1815, date de son transfert au Clos St Charles (emplacement de la Maison de la Musique, rue du Dr Tournaire), puis en 1855 au cimetière actuel du centre. Une lithographie antérieure à la reconstruction de l'église laisse apparaître la façade actuelle, la nef collatérale nord et un clocher sans flèche. Elle devait avoir une certaine importance comme en témoigne la grosse cloche de l'an 1000 (l'une des plus ancienne du monde).
Le 8 avril 1350 y a été célébré, par l'archevêque de Lyon, le mariage de Charles de Normandie, âgé de 13 ans, fils aîné du duc et petit-fils du roi de France, Philippe VI de Valois, avec Jeanne de Bourbon, 11 ans, fille du duc Pierre. Il portera le titre de « Dauphin » ainsi que désormais les fils aînés des rois de France. Charles, premier Dauphin de France, venait de prendre possession de son Dauphiné dont la vente finale a eu lieu à Romans en 1349, et de recevoir les hommages de la noblesse transférée avec la terre. Pourquoi ce mariage se fit-il à Tain ? Parce que de l'autre côté du Rhône, à Tournon, c'était le royaume de France avec qui se faisaient les entrevues diplomatiques depuis plusieurs années.
L'église de Tain possédait, avant la Révolution, cinq chapelles qui étaient alors : Notre-Dame de la Pitié ou Descente de la Croix appartenant aux Jacquemet de St Georges ; celle du Saint-Esprit puis de St-Antoine appartenant aux Mure de Larnage ; celle de l'Annonciation appartenant à la Ville ; celle du Rosaire appartenant au Prince de Soubise et celle de St-Jean-Baptiste appartenant à la famille Bergier. Détériorée à la Révolution, ses ornements sont pillés. Elle est rétablie au culte dès 1803 après une souscription publique pour sa réhabilitation.
A la Restauration, M. le Marquis de Cordoue, habitant Charmes-sur-Herbasse, alors député de la Drôme et Pair de France, sollicite le roi Louis XVIII qui, en mémoire de ce mariage de 1350, fait remettre 4 tableaux sur les Musées nationaux pour en garnir l'église. Deux des tableaux la décorent encore, le troisième se trouve à l'Hôtel de Ville, quant au quatrième, il a disparu. Les bénitiers sont des coquillages naturels, dons de la famille Monneron. Elle a été consacrée le 9 mai 1842 par Monseigneur Chartrousse, Evêque de Valence.
Sa réfection intérieure a été réalisée en 2003 avec les services d'un architecte coloriste : Pierre-Vincent INNOCENTE.
LE GRENIER A SEL
Classé Monument historique, le plus ancien édifice civil de Tain (XVe) : le Grenier à Sel, avec sa tourelle polygonale, se situe à l'angle de la rue des Herbes et de la Place du 8 Mai 1945.
En 1445, Charles VII ordonne que le sel (denrée indispensable à la conservation des aliments) à destination du Dauphiné sera débarqué et engrangé à Tain et non plus à Valence.
C'est donc ici que sera perçu le droit de gabelle. Le débarquement, le mesurage et la vente du sel créent une activité économique supplémentaire apportant de nouvelles ressources à la communauté.
Château de Crussol
Le château de Crussol est une forteresse médiévale du début du xiie siècle, située sur la commune de Saint-Péray
Maintenant en ruines, le château de Crussol fut construit sur une hauteur dominant la vallée du Rhône, face à la ville de Valence (Drôme).
Posé sur la crête de la montagne de Crussol, au bord d'un versant de plateau de plus de 200 mètres de haut, le château domine les communes de Saint-Péray à l'ouest, Guilherand-Granges et Valence à l'est. Il s'étend sur trois hectares et comprend la Villette, un ensemble composé d'une centaine de maisons, ainsi que le château lui-même au sommet de la colline, le tout ceinturé par des remparts encore bien visibles, surtout sur l'arrière où il y a une tour.
Cette véritable forteresse , dressée sur un éperon rocheux dominant la plaine rhodanienne, contrôlait une voie de communication très fréquentée depuis la plus haute antiquité.
La végétation de la montagne de Crussol est constituée de pelouse sèche, de chênaie verte, landes sur marnes, éboulis sur calcaire et même de chênaie pubescente en faible proportion. De nombreux habitats représentent un intérêt, en particulier les prairies steppiques subcontinentales, que l'on appelle aussi des pelouses à orchidées, dont la plupart sont protégées par la loi française. La faune de Crussol est importante. La plupart des espèces avifaunes méditerranéennes remontent au nord jusqu'à Crussol. Il y a plusieurs espèces protégées sur ce territoire, on en compte 7 d'oiseaux et 19 d'autres animaux.
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