La Cure est un village sur la frontière entre la France et la Suisse, partagé entre la commune française des Rousses et la commune suisse de Saint-Cergue.

Depuis 1862 et le traité des Dappes entre la France et la Suisse, la majeure partie du village est intégrée à la Suisse, en échange de portions de terrain dans la vallée des Dappes. Quelques maisons du village, qui avaient toujours été françaises, devinrent ainsi partiellement suisses. Certaines se trouvent aujourd'hui encore dans une situation particulière : traversées par la frontière, elles possèdent un pied en France et l'autre en Suisse.

La gare de la Cure sous la neige

Le chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez (NStCM) exploite une ligne de chemin de fer longue de 27 km, à voie unique à écartement métrique, reliant la gare de Nyon à La Cure (hameau situé sur la frontière et partagé entre la commune de Saint-Cergue côté suisse et des Rousses côté français).

La partie française de cette ligne a été fermée en 1958 (le tracé passait dans le village des Rousses et suivait la RN5 jusqu'à Morez).

En 2009, le Projet d'agglomération franco-valdo-genevois étudie une prolongation de la ligne jusqu'au village des Rousses.

Détails : Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez

Hôtel à cheval sur la frontière
Profitant du changement de frontière de 1862, un jeune futé dénommé Ponthus construisit une maison à cheval sur la nouvelle frontière qui deviendra plus tard l'hôtel Franco-Suisse dirigé par Jule Arbez (d'où le nom d'Arbezie donné à ce domaine extra-territorial par Edgar Faure) permettant de jongler sur les deux réglementations nationales, il permettra lors de la guerre 1939-45 à des fugitifs de passer la frontière à l'insu des nazis