Coutances

Coutances est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. Elle est notamment connue pour sa cathédrale, son festival Jazz sous les pommiers. Coutances est sous-préfecture, le siège de la Cour d'assises de la Manche et celui de l'évêché de Coutances et Avranches. Elle est peuplée de 9 355 habitants(les Coutançais).

Coutances est située dans la péninsule du Cotentin, à 12 km de la côte ouest. Le centre de la ville est situé sur un promontoire dont la cathédrale constitue le point culminant. En contrebas coule la Soulles, affluent du fleuve côtier la Sienne. La topographie de la ville lui a parfois valu le surnom de « Tolède du Cotentin ».

 

L'hôtel de ville

 

L'hôtel de ville installé dans l'hôtel de Cussy contenant une maquette au 1/5 d'un drakkar

L'hôtel de ville et le parvis de la cathédrale.

L'église Saint-Nicolas.

(romane, maintenant un musée)

L'église Saint-Pierre.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 19011.

Neuf inscriptions remarquables des XVe et XVIe siècle sont visibles à l'intérieur. En voici sept retranscrites en français moderne, certaines étant datées de 1494, 1498, 1552, 1582 et 1607:

« L'an 1494 le jour saint Georges fut réédifiée cette présente église après la ruine et démolition d'icelle, moyennant l'aide et singulière affection de révérend père en Dieu Monseigneur Geoffroy ». L'évêque ainsi mentionné était Geoffroy Herbert.

« Ci devant gisent Guillaume Broc et damoiselle Louis son épouse, et Pierre Broc leur fils, sieur de la Heve..., lequel Pierre a fondé céans deux obits sol... à perpétuité au d ... et a ... sa sépulture ... et de leurs héritiers ... ledit Pierre le 25 d'octobre 1498. Dieu leur face pardon à l'âme ... ».

« Ci devant gisent Jehan Ymont, bourgeois de Coutances, et sa femme et plusieurs de leurs enfants, lesquels ont fondé en cette église chacun an un obit solennel le premier mercredi de Carême après les brandons à deux messes et vêpres le jour précédent. Priez pour eux Pater noster ». Cette inscription serait du XVe siècle.

« Ci devant gît Messire Aubin Bouillon, prêtre, l'un des habitués de céans, lequel décéda le jour saint Michel l'an mil cinq cent cinquante deux. Priez Dieu pour lui. Pater Noster. Ave Maria ».

« Ci gisent et reposent les corps de Nicolas Maresq et de Mariette Nicolle sa femme, lequel a fondé à perpétuité en cette église le service des cinq plaies de Notre Seigneur Jésus Christ, avec une grande messe de la résurrection la 4ème semaine d'après la fête de Pâques immédiatement et une grande messe des trépassés fondé par Gilles, François et Thomas Maresq ses fils, en suivant l'intention de leur père le jour de son trépas, qui est le jour de l'octave de Saint Pierre et Saint Paul, patrons de cette église, suivant les contrats passés par devant Corbet et Maudouit, tabellions de cette ville. Priez Dieu pour le repos de leurs âmes. Pater & Ave ». Cette inscription serait du XVIe siècle.

« Les maîtres maçons de cette ville ont fondé à perpétuité en l'église de céans deux messes à note, à diacre et sous-diacre et coeuriers en précédent d'icelles ... bénite de partir et procession par dehors s'il n'est dimanche, l'une le jour de l'assomption Notre-Dame et l'autre le premier jour de juin Monsieur Saint Jouvin, à l'heure de huit à neuf heures tintées trente coups de la grosse cloche et de un quart a vol la sequence et libera, jouxte le contrat du 28ème jour de décembre 1582 ». Saint Jouvin, qui vécut au IVe siècle, était le saint patron des maçons de Coutances. Il était fêté le 1er juin.

« Honorable homme Jehan Hue, bourgeois de Coutances, échevin de céans en l'an 1581, a donné le nombre de 18 livres tournois de rente pour dire, chanter et célébrer les octaves de Saint Jean Baptiste les heures canoniales comme en la mère église de ce lieu en toutes choses sans nulle réservation, et en fin de messe un libera en bas par le curé sur la tombe dudit fondateur, lequel curé fera savoir à son prône le dimanche précédent lesdites octaves fondées et les deux obits solennels du troisième jour de juillet et le second le jour du décès dudit fondateur qui décéda le 23 jour d'octobre 1607, et de présent le 20e jour de décembre que décéda Anne Legrand son épouse 1578 les dits obits et octaves fêtes des honnêtes ornements d'icelle église. Et en fin des dits obits, libera creato et oraisons, sur la dite tombe deux cierges seront ardents sur icelle durant les dites fondations, coûteur sonnant toutes les cloches, et entretiendra d'eau bénite le bénitier du pilier. Avec ce ledit Hue a donné 30 sols de rente pour un libera solennel le jour saint Pierre, après la messe, où assisteront les sieurs échevins et frères de la charité, leurs cierges ardents en leurs mains, selon le contrat du dernier jour de juillet 1581. Priez Dieu pour eux et pour leurs amis, tant vivants que trepassés. Pater Noster et Ave Maria. Et sera baillé (?) audit fondateur ou ses héritiers dix sous ».

Il existe deux autres inscriptions anciennes, partiellement effacées.

Chaire

Le tribunal, siège de la cour d'assises de la Manche.

Statue de Charles-François Lebrun

Lebrun, Charles François (Saint-Sauveur-Lendelin 1739, Saint-Mesmes – Seine et Marne – 1824).
 

Successivement censeur royal, inspecteur général des biens de la couronne, il se retira des affaires et occupa ses loisirs à des traductions en prose, peu fidèles mais élégantes, de la Jérusalem délivrée du Tasse et de l'Iliade. Un écrit politique, la Voix du citoyen, publié en 1789, le fit nommer député aux États Généraux. À la suite du coup d'état du 18 brumaire, auquel il avait contribué, il fut désigné par Bonaparte comme troisième consul. La réorganisation des finances et la création de la Cour des comptes furent en grande partie son œuvre. Sous l'Empire, il fut archi-trésorier, duc de Plaisance et gouverneur de la Ligurie en 1805. En 1814, il ne signa pas la déchéance de Napoléon, mais adhéra au rappel des Bourbons, qui le nommèrent pair de France.

Le lycée de Coutances porte son nom. Le musée Quesnel-Morinière présente un des ses portraits réalisé par Robert Lefèvre (1755 – 1830) ; une statue en bronze à son effigie réalisée par Antoine Etex en 1847 se trouve devant le palais de Justice.

Lebrun, Charles François (Saint-Sauveur-Lendelin 1739, Saint-Mesmes – Seine et Marne – 1824).

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