Vallée d'Aoste
La Vallée d'Aoste est la plus petite région d'Italie et s'étend sur une superficie de 3.266 km², exactement un centième du territoire italien. Modelée par d'anciens glaciers et entourée de montagnes - que l'on compte parmi les plus hautes d'Europe - la Vallée d'Aoste est aussi une région typiquement alpine : un tiers de son territoire est perché à plus de 2.600 mètres d'altitude. Son territoire comprend 7 zones touristiques, chacune possédant des caractéristiques et qualités uniques.
Château d'Aymavilles
Le château d’Aymavilles est situé dans la commune du même nom, en Vallée d’Aoste, sur une colline entourée de vignes le long de la route qui mène à Cogne.
Le château a fait l’objet d’une intervention minutieuse de rénovation qui a commencé en 2000 et qui a impliqué de nombreuses professions pour la conception, les études et les recherches historiques, les fouilles archéologiques et les rénovations. La rénovation a concerné aussi bien la structure architecturale que les décorations des intérieurs, parvenant à valoriser les particularités des différentes campagnes de construction et des nombreux remaniements qui ont eu lieu au fil des siècles.
De nombreuses anecdotes, surprises et curiosités ont émergé du passé lors des recherches d’archives et au cours des travaux, et tout ceci est aujourd’hui visible pendant la visite.
L’histoire
Le château est cité pour la première fois en mai 1207. Le château commence à subir des transformations importantes à partir du XIVe siècle, avec le passage aux Challant, importante famille noble de la Vallée d’Aoste.
Au cours du XVe siècle, le château a été agrémenté de quatre tours angulaires, d’un double mur d’enceinte et du dernier étage.
Une grande campagne de construction remonte à l’époque de Joseph-Félix de Challant : entre 1713 et 1728, les espaces compris entre les quatre tours angulaires sont enrichis de loggias, décorées d’élégants éléments en stuc, tandis que les intérieurs de la demeure sont bien transformés pour les rendre plus confortables.
La création du parc à terrassements contribue à conférer au château un aspect de moderne résidence seigneuriale plongée dans la verdure, perdant complètement son apparence de forteresse médiévale défensive.
Au cours des XIXe et XXe siècles, suite à différents passages de propriété, le château subit de nombreux remaniements internes, liés à son utilisation d’abord comme maison-musée, selon les volontés du dernier descendant des Challant, Vittorio Cacherano della Rocca, puis pour les villégiatures estivales de la part de familles piémontaises et ligures. En 1970, le château devient un bien de la Région autonome Vallée d’Aoste.
Église paroissiale de Saint-Pierre
Même si la légende lui attribue des origines très anciennes, remontant carrément au passage de Saint-Pierre au cours de sa mission d’évangélisation des Gaules, elle est évoquée dans des écrits à partir du XIIème siècle.
Il ne reste pas grand chose de l’architecture primitive.
La paroisse actuelle a été inaugurée en 1905.
Son intérieur abrite un petit musée d’art sacré, situé sur le côté gauche du presbytère, avec quelques précieux objets liturgiques (dont un précieux ostensoir gothique du XVIe siècle et un reliquaire en cuivre argenté du XVe siècle), des statues en bois de saints du XVe siècle et vêtements sacrés. Les peintures de la voûte de la nef centrale ont été réalisées entre 1904 et 1905 par les peintres Artari de Verrès.
Château Passerin d'Entrèves (Châtillon)
Le château Passerin d'Entrèves, également le château de Châtillon, est un château valdôtain situé en position dominante en amont du bourg de Châtillon.
Il a accueilli jusqu'en 1970 les archives de la maison de Challant, transférées ensuite aux Archives historiques régionales d'Aoste.
Il n'est pas ouvert au public et il est habité pendant certaines périodes de l'année.
Château d'Ussel
Le château d'Ussel est l'un des plus gros châteaux médiévaux de la Vallée d'Aoste. Il se trouve au sommet d'une colline rocheuse près de Châtillon, dans une position stratégique à l'embouchure du Valtournenche.
Ébal II de Challant le fit construire en 1343, après des querelles concernant la succession suivant la mort d'Ebal le Grand. Ce dernier, dans son testament, nomma ses héritiers ses quatre fils Pierre, Jacques, Boniface et Jean, et les deux fils de son premier-né Godefroy, qui était déjà mort, et leur ordonna de laisser aux deux neveux, Ebal II et Aymon, la moitié de l'héritage. En 1337 les héritiers parvinrent à un accord : le fief de Fénis fut confié à Aymon, et Ebal reçut Saint-Marcel et Ussel.
Ebal obtint aussi le droit de bâtir un château à Ussel, mais seulement six ans après l'accord. Au cours des siècles suivants, le château subit le même sort de plusieurs autres manoirs valdôtains : à la mort de François de Challant, dernier seigneur d'Ussel, en 1470, il fut transformé en prison et en caserne, et abandonné par la suite. En 1846, à l'extinction de la famille de Challant, il passèrent à la maison de Passerin d'Entrèves, qui le céda à la région Vallée d'Aoste en 1983.
Les travaux de restauration commencèrent cinq ans après et furent achevés en 1999, grâce notamment aux soutien financier du baron Marcel Bich, un industriel originaire de Châtillon célèbre partout dans le monde pour avoir inventé les stylos à bille BiC. Par sa volonté, le château est aujourd'hui un centre d'exposition, ouvert seulement en été.
Fort de Bard
Le fort de Bard est une forteresse construite au xixe siècle par les Souverains de Savoie sur un promontoire rocheux dominant le bourg de Bard, à l'entrée de la Vallée d'Aoste en venant du Canavais. Il sépare la plaine de Donnas de celle d'Arnad, et représente l'une des plus imposantes forteresses des Alpes.
Le fort a été inutilisé pendant une longue période, mais il a été récemment restauré et intéressé par le projet du Musée des Alpes. Il est aussi le siège d'expositions temporaires d'art, et, pendant l'été, de spectacles théâtraux et de concerts.
L'histoire du fort date de plusieurs siècles. En effet, sa position, au sommet du rocher de la cluse la plus haute de la vallée de la Doire Baltée, est la raison même de son importance comme avant-poste de contrôle et de défense sur la route vers la France ou vers la Suisse.
Des documents témoignent de l'existence d'une garnison ostrogothe de 60 hommes à l'époque de Thierry Ier et de Théodoric le Grand (vie siècle)
En 1242, le fort fut cédé aux comtes de Savoie par les puissants seigneurs de Bard, et en 1661 Charles-Emmanuel Ier de Savoie dit Le Grand, y installa la garnison de contrôle du duché d'Aoste, après le démantèlement des maisons-fortes à Verrès et à Montjovet.
Au cours des siècles suivants, le fort fut intéressé par d'autres projets de renforcement. En particulier, il a été l'avant-poste de défense de l'armée austro-piémontaise qui s'opposa à l'avancée de Bonaparte en 1800.
Mai 1800 : « Arrêtez Napoléon ! »
Au lever du soleil du 14 mai 1800, l'« Armée de réserve » du Premier consul Bonaparte, composée de 40 000 soldats, franchit le col du Grand-Saint-Bernard, avec l'intention de surprendre l'armée austro-piémontaise dans la plaine du Pô. Mais son avancée fut arrêtée à Bard, à l'avant-poste du fort, où se trouvaient quelque 400 soldats de l'armée austro-croate du capitaine Von Bernkopf.
Le siège dura deux semaines, tandis que les troupes françaises cherchaient à contourner l'éperon rocheux du fort par le col d'Albard. Ensuite, l'armée locale dut se rendre avec l'honneur de la guerre.
Après avoir été défini Le vilain castel de Bard, il fut détruit par Napoléon, agacé par la résistance des soldats du royaume de Savoie.
En 1827, Charles-Félix de Savoie, craignant une attaque du front français, confia à l'ingénieur militaire François-Antoine Olivero le projet de renforcement de la structure du fort.
Commencée sous le règne de Charles-Félix, la restauration du fort fut terminée sous le règne de Charles-Albert de Savoie entre 1830 et 1838 sur une structure précédente remontant au xe siècle, qui se fondait à son tour sur un bâtiment romain. En effet, par ici passait la route consulaire des Gaules, dont les ruines peuvent être admirées à l'entrée du bourg de Donnas.
Les travaux durèrent huit ans, et la structure de défense fut organisée sur deux niveaux, en forme de tenaille : l'ouvrage Ferdinand et l'ouvrage Mortiers, l'ouvrage Victor, l'ouvrage Gola et l'ouvrage Charles-Albert.
Le fort disposait de 283 chambres pour 416 soldats, auxquelles s'ajoutaient 176 chambres de services et une cour intérieure, la place d'armes. La disposition des chambres et des casemates permettait une défense réciproque en cas d'attaque.
Le gros entrepôt près de l'ouvrage Mortiers contenait des denrées et des munitions pour des mois.
Le comte Camillo Benso de Cavour, futur président du Conseil du royaume d'Italie y effectua son service militaire.
Inutilisé jusqu'à la fin du xixe siècle, le fort devint ensuite la poudrière de l'armée italienne jusqu'à 1975, quand il fut acheté par la région autonome Vallée d'Aoste. Après une période d'ouverture au public au début des années 1980 aux années 1990 et 2000 ont eu lieu les travaux de restauration.
Le musée des Alpes a été ouvert dans le fort en 2006.
Château Gamba de Châtillon
Le château, perché sur un promontoire rocheux qui domine Châtillon, s’intègre harmonieusement dans le paysage qui l’entoure.
Construit au début du XXe siècle, ce château constitué d’une grande tour centrale placée en retrait par rapport aux deux corps de bâtiment latéraux est maçonné en pierres apparentes et protégé par un toit à pavillon en bois recouvert de lauzes.
Il est entouré d’un parc qui s’étend sur plus de 7000 m2 et dont la plupart des arbres a été plantée à l’époque de sa construction, bien que certains soient plus anciens. Très bien soigné et parcours idéal de promenade, le parc abrite notamment un séquoia géant (conifère originaire de Californie) datant de 1888, un gleditsia triacanthos (ou épine du Christ), espèce de légumineuse, de 120 ans et un cyprès chauve (espèce originaire des marécages de Floride introduite en Europe en 1840) de 121 ans.
Le château accueille la collection d’art moderne et contemporain de la Région autonome Vallée d‘Aoste. Site web du musée: castellogamba.vda.it
Château de Verrès
Le château de Verrès est l'un des principaux châteaux valdôtains. Il se dresse en amont du bourg de Verrès, à l'embouchure du Val d'Ayas.
À l'endroit où se trouve aujourd'hui le château existait déjà un manoir des seigneurs De Verretio au xiiie siècle, mais Yblet de Challant le fit rebâtir complètement en 1390 en style gothique. Cette date est marquée au-dessus d'une porte au premier étage : « M.CCC.LXXXX. MAGNIFIC(US) D(OMI)NUS EBALL(US) D(OMI)NUS CHALLANDI MONTIOVETI, ETC. EDIFICARE FECIT HOC CASTRUM VIVENTIBUS EGREGIIS VIRIS FRANCISCO DE CHALLAND D(OMI)NUS DE BOSSONENS ET CASTELLIONIS ET JOH(ANN)E DE CHALLAND D(OMI)NO DE COSSONA EI(US) FILIIS ».
Il se présente comme un édifice imposant cubique dont le côté mesure 30 mètres. Les fenêtres jumelées sont en style gothique. Il est surdimensionné par rapport aux autres châteaux valdôtains, au point que Jean-Baptiste de Tillier écrit que même s'il n'a pas été construit par les Romains, « il ne cède gueres à ceux tant vantés de cette ancienne et puissante nation ». Il ajoute aussi : « Et l'on peut dire sans exagération que c'est un des plus solides et plus fameux bâtiments qu'un vassal ait pu faire construire dans le domaine d'un prince souverain où celluy-cy tient le rang d'un des plus renommés »
Château de Saint-Germain (Montjovet)
Le château de Saint-Germain, ou localement la Tour Saint-Germain, est un château valdôtain situé en localité Saint-Germain sur la commune de Montjovet.
La tour Saint-Germain se dresse à 656 mètres d'altitude à pic sur les gorges de Montjovet creusées par la Doire baltée, sur un promontoire rocheux dénommé Mons Jovis, le « Mont de Jupiter », à l'époque romaine, côtoyé aujourd'hui par le trait de la RN26 connue comme Montjovette. Il est l'un des châteaux valdôtains les plus stratégiques avec le fort de Bard et le Châtel-Argent, permettant de contrôler le passage dans la vallée. Il se trouve à mi-chemin entre Verrès et Saint-Vincent, en liaison visuelle avec la Tour Chenal.
Il est aujourd'hui en ruines.
Frecciarossa à grande vitesse
Pouvant circuler sur tous les réseaux grandes vitesses d'Europe, le Frecciarossa 1000 peut atteindre la vitesse maximale de 300Km/h en 4 minutes grâce aux 16 puissants moteurs distribués sur toutes les voitures. Il est ainsi capable d'exploiter au mieux l'adhérence aux rails.
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