LE LABYRINTHE DES DRAGONS
Une des plus belles collections de lézards et serpents en Europe avec plus de 200 animaux !
le « Labyrinthe des dragons » est un ensemble de terrariums climatiques. Sont ainsi présentés des caméléons (caméléon panthère et faux caméléon de Cuba), des iguanes (iguane des Fidji, iguane de la Motagua, iguane noir, iguane à queue épineuse, iguane rhinocéros, iguane à tête casquée et iguane vert), des lézards (agame barbu, basilic vert, dragon d’eau australien, gecko léopard, héloderme granuleux, hydrosaure des Célèbes, hydrosaure de Weber, lézard caïman, lézard à collerette, lézard crocodile de Chine, lézard fouette-queue, lézard ocellé de l’Atlas, lézard perlé, monstre de Gila, scinque à langue bleue, scinque pomme de pin et tégu à langue bleue), des serpents (anaconda jaune, anaconda vert, boa de Cuba, boa de Duméril, couleuvre d’Esculape, couleuvre à échelons, couleuvre fer à cheval, couleuvre léopard, couleuvre de Montpellier, couleuvre royale à diadème, couleuvre vipérine, faux corail du Sonora, fer de lance du Sri Lanka, python améthyste, python malais, python olive, python réticulé, python royal, python de Seba, python tapis du Nord, python à tête noir, python de Timor, python vert, serpent des blés, serpent ratier chinois, serpent ratier vert à queue rouge, serpent roi, serpent arboricole vert, vipère aspic, vipère ciliée et vipère heurtante) mais aussi des varans (varan bleu, varan malais, varan de Gould et varan vert).
Des tunnels et des pyramides d’observations permettent une certaine immersion dans le vivarium de certaines espèce
Tégu noir et blanc
Salvator merianae est une espèce de sauriens de la famille des Teiidae. En français, elle est nommée Tégu noir et blanc, Tégu d'Argentine ou Tégu géant d'Argentine. Comme bon nombre de reptiles aujourd'hui, on le retrouve souvent en tant qu'animal de compagnie en terrariophilie.
Cette espèce se rencontre dans les forêts tropicales : dans le nord de l'Argentine ; en Uruguay ; en Bolivie dans le département de Santa Cruz ; au Brésil dans les États d'Amazonas, de Goiás, du Ceará, du Sergipe, de Bahia, du Minas Gerais, d'Espírito Santo et du Rio Grande do Sul ; en Guyane française.
Elle a été introduite en Floride aux États-Unis. Sa répartition n'a encore à ce jour pas dépassé cet état et son impact sur l'environnement n'a pas encore été évalué pour savoir s'il est négatif pour la faune locale. L'espèce est néanmoins par précaution considérée comme invasive au même titre que le Varan du Nil et le Varan des Savanes, deux autres sauriens de la famille des Varanidés également introduits en Floride dont l'impact respectif est également encore inconnu. Bien que les Tégus (Teiidae) et les Varans soient deux familles de reptiles différentes (parfois confondues), ils partagent néanmoins en commun d'être des animaux de taille moyenne possédant des griffes lacérantes, des dents coupantes, un régime souvent opportuniste et occupant une niche écologique assez similaire, en plus de se montrer agressif si nécessité il y a. Ils peuvent ainsi manger les œufs des espèces indigènes ou encore s'attaquer à d'autres animaux du moment qu'ils sont plus petits qu'eux. Ils leur arrive aussi de se rapprocher souvent par eux-mêmes des habitations, au risque de s'en prendre aux animaux domestiques ou apprivoisés laissés à l'extérieur (ex: tortues).
Adulte, le Tégu d'Argentine mesure entre 90 et 145 cm pour un poids avoisinant les 10 kg. Les mâles sont beaucoup plus grands et plus lourds que les femelles, et développent des bajoues en devenant matures. C'est la plus grande espèce de tégus. Le tégu mâle peut être différencié en regardant le cloaque et en recherchant deux renflements, les hémipénis.
À la naissance, les petits sont vert clair avec des taches noires ; le vert vire au blanc au bout de deux à trois mois.
Certains Tégus noir et blanc peuvent se reproduire avec le Tégu rouge avec lequel il partage une partie de son aire de répartition.
Ce Tégu vit entre quinze et vingt ans. Il aime se nourrir de feuillage dense et de fourrage, et en consomme autant que possible avant l'entrée dans l'hibernation en automne. Une part de son alimentation est carnée, jeunes rongeurs (30 % de son alimentation), insectes (5 %), le reste est végétal : fruit (50 %), légume (15 %). Il arrive qu'il mange aussi d'autres reptiles ou encore des œufs, de fait que son régime alimentaire le rende assez opportunistes. Ils font également preuve d'un niveau élevé d'intelligence peu commun chez les reptiles, avec un niveau d'activité physique important, en dehors de la période de l'hibernation.
scinque pomme de pin
scinque pomme de pin
Morphologie générale: Cette espèce est très reconnaissable à ses grosses écailles imbriquées, la queue très courte qui lui a valu son nom commun de « scinque pomme de pin », son corps trapu et sa tête très large et triangulaire.
serpent faux-corail
Le terme serpent faux-corail s'applique à un groupe étendu de serpents. Il est attribué à la majorité des espèces de serpents américains ressemblants plus ou moins aux serpents corail.
Les serpents faux-corail sont connus pour leur ressemblance avec les serpents corail. Ils sont souvent fortement colorés d'anneaux variant entre le noir, le rouge et le jaune. Les motifs peuvent varier d'une espèce à l'autre prenant parfois les coloris et motifs d'un serpent corail existant.
Leurs couleurs semblables à celles des serpents corail est une stratégie de défense en semblant dangereux aux yeux des potentiels prédateurs.
Ils se nourrissent principalement de petits animaux terrestres et aquatiques tels que de petits mammifères, des amphibiens, des lézards voir pour certains des poissons. Il tue sa proie avec une constriction ou avec des crochets dans la partie postérieure de son maxillaire selon les espèce
Le Gecko léopard
Le Gecko léopard (Eublepharis macularius) est une espèce de geckos de la famille des Eublepharidae.
D'une couleur généralement blanchâtre à jaune mouchetée de noir, sa robe rappelle celle du léopard, d'où son nom. Ce gecko a une taille moyenne d'un peu plus de 20 cm, les mâles étant plus grands et massifs que les femelles.
Grégaire, il est actif au crépuscule et pendant la nuit, l'espèce vit dans des milieux variés mais affectionne principalement les anfractuosités des rochers dans des milieux accidentés et secs. On le trouve au Pakistan, en Inde, en Afghanistan et au Népal. Il se nourrit principalement d'invertébrés mais peut également chasser de petits vertébrés, notamment à l'âge adulte. Il est ovipare.
Le Gecko léopard vit assez bien dans les milieux anthropisés. Il n'est pas menacé dans son milieu naturel et n'est pas dangereux pour l'homme. En raison de son caractère docile, de ses couleurs vives et de sa facilité d'élevage, il est souvent élevé comme nouvel animal de compagnie par les amateurs de terrariophilie.
Le Gecko léopard est une espèce de gecko de relativement grande taille. Les individus adultes mesurent environ 24,5 cm pour les mâles et 21 cm pour les femelles. La taille de la queue peut atteindre jusqu'à 70 % de la longueur museau-cloaque. La taille des individus est sans doute variable selon les populations4. Le corps et la tête sont massifs, et cette dernière est triangulaire, avec un museau pointu. Les pattes sont courtes et fines par rapport au corps. La queue est cylindrique, large et charnue ; elle est segmentée et pointue à son extrémité. Il se sert de cette dernière afin de faire des réserves de nourritures. Plus sa queue est grosse, plus il a de réserves de graisses.
La robe a, chez les adultes, une couleur de fond blanchâtre ou jaune, voire violacée5 mouchetée de taches et points noirs qui rappellent la livrée des léopards6. Les points noirs peuvent être distincts les uns des autres ou se rejoindre pour former des motifs, notamment au niveau de la tête. Le ventre est beige à blanc. Chez les juvéniles, la tête est foncée avec une bande blanche au niveau de la nuque. Le dos est barré de trois ou quatre bandes transversales foncées. Ces bandes s'estompent avec l'âge mais peuvent subsister chez les adultes sous forme de bandes grisâtres ou violacées.
Il a une peau garnie d'écailles granulaires ou en forme de tubercules coniques disposées de manière irrégulière sur la face dorsale7. Les écailles ventrales sont quant à elles lisses. Les cinq doigts se terminent par des griffes puissantes mais le Gecko léopard, contrairement à d'autres geckos, n'est pas équipé de setae et ne peut donc pas grimper sur des surfaces totalement lisses comme le verre. Les doigts présentent des écailles en forme de lamelles elles-mêmes constituées de petits tubercules
Python réticulé
Malayopython reticulatus
Le python réticulé (Malayopython reticulatus) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae. C'est un serpent de grande taille qui se rencontre en Asie du Sud-Est.
Ce serpent constricteur, l'espèce de serpents la plus grande du monde, mesure en moyenne entre 4 et 9 mètres pour un poids compris entre 90 et 140 kilos. Il peut exceptionnellement atteindre 10 mètres, comme une femelle tuée par des indigènes à Célèbes en 1912 et mesurée par un ingénieur. Par ailleurs, une femelle longue de 8,70 mètres, morte en 1963 au zoo d'Highland Park en Pennsylvanie, avait atteint un poids maximal de 145 kilos3. C'est une espèce massive comme tous les Pythonidae, mais malgré son poids, il reste plus élancé que d'autres constricteurs, notamment le Grand anaconda.
Sa robe brun clair, l'une des robes les plus richement colorées chez les serpents, comporte des motifs complexes en forme de losange brun-sombre et ocre-jaune, plus ou moins réguliers, parfois tachetés de brun, permettant des reflets irisés.
Sa tête est uniformément brun clair avec trois fines bandes noires, une sur le sommet du crâne et deux sur les côtés qui partent de ses yeux, ces derniers étant orangés. Les jeunes pythons réticulés sont plus élancés et sombres que les adultes mais possèdent les mêmes motifs.
Python réticulé blanc (atteint de leucisme ou bien albinos), marché flottant de Damnoen Saduak, Thaïlande
Comme chez la plupart des serpents, il existe des morphes albinos. On retrouve plusieurs degrés d'albinisme. Chez les plus pâles, le brun clair est remplacé par du blanc et les motifs brun et ocre sont jaune citron. Il existe d'autres variantes où le blanc est remplacé par du gris violacé.
Les individus atteint de leucisme sont entièrement blancs, mais leurs yeux sont noirs et non rougeâtres comme chez les albinos6.
C'est un serpent qui se déplace très lentement : il avance à seulement 1 km/h environ.
Ce python peut vivre plus de trente ans
Le Python améthyste
Le Python améthyste (Simalia amethistina) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae
On le trouve aussi bien dans le bush que dans les zones suburbaines. En Indonésie et dans le nord du Queensland, en Australie, on le trouve surtout dans les forêts tropicales. Il apprécie les habitats chauds et humides avec des cours d'eau.
Description :
C'est un serpent constricteur ovipare. On a trouvé des spécimens de plus de 8,5 m de longueur mais de façon tout à fait exceptionnelle, ceux de 5,5 m étant déjà considérés comme importants. Le corps est relativement mince, contrairement à beaucoup d'autres membres de cette grande famille. Le nom spécifique, amethistina, est une allusion à l'éclat laiteux, irisé de ses écailles, ce qui lui donne une couleur améthyste. Apprécié par les amateurs de reptiles pour sa couleur et sa taille, c'est le plus grand serpent australien, et même le plus grand serpent océanien du fait de l'absence du python réticulé en Nouvelle-Guinée
Comportement :
C'est un animal surtout nocturne. Les individus jeunes sont principalement arboricoles, tandis que les adultes passent plus de temps sur le sol. Les mâles sont agressifs entre eux pendant la saison des amours et se livrent des combats pendant cette période.
Alimentation :
Son régime alimentaire se compose généralement d'oiseaux, de chauves-souris, de rats, d'opossums et autres petits animaux. Les plus grands spécimens australiens vont attraper et manger des wallabies, les attendant au bord de l'eau lorsqu'ils viennent boire.
Serpent-Ratier
Orthriophis taeniurus ou Serpent-Ratier est une espèce de serpents de la famille des Colubridae.
Cette espèce se rencontre en Birmanie, au Cambodge, en Chine, en Corée, en Inde, en Indonésie, au Japon, au Laos, en Malaisie, en Russie, à Taïwan, en Thaïlande et au Viêt Nam
Orthriophis taeniurus décrit par Cope mesurait environ 160 cm dont 35 cm pour la queue. Son dos était vert olive cendré et plus olivâtre dans sa partie antérieure. Suivant les variétés géographiques des différences, parfois légères, de caractéristique méristique et de coloration sont observées. Orthriophis taeniurus friesi la lignée de Taïwan est de couleur jaune-orange à vert olive et possède de larges taches noires mal définies sur le dos qui se relient entre elles. Elles perdent de l'intensité sur la partie postérieure du corps. Une ligne noire épaisse file de l’œil jusqu'au coin de la bouche. Il atteint une taille maximale adulte d'environ 2.30 mètres.
Cette couleuvre peuple les forêts, les champs, les zones marécageuses et suburbaines de son aire de répartition.
Ce serpent-ratier est une espèce active aussi bien le jour que la nuit. Elle est semi-arboricole
Orthriophis taeniurus se nourrit dans son milieu de rongeurs, oiseaux, chauves-souris, œufs et autres proies similaires
Iguane à queue épineuse
Ctenosaura bakeri est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae.
En français elle est appelée Iguane à queue épineuse de l'île d'Útila ou Iguane noir d'Útila. C'est une espèce de Ctenosaura en danger critique d'extinction, endémique de l'île d'Útila, une des Islas de la Bahía au large de la côte du Honduras.
L'Iguane noir d'Útila est la seule espèce d'iguane et une des deux espèces de lézard seulement à exclusivement vivre dans les marais à mangroves aux eaux saumâtres, forcés par la compétition d'espèces plus grandes. C'est la plus petite des trois espèces d'iguanes d'Útila, et est unique parmi les Ctenosaura car les jeunes sont de couleur sombre, alors que ceux des autres espèces du genre arborent un vert ou un jaune vifs4. C'est une espèce arboricole et principalement herbivore, bien que ce peut être un carnivore opportuniste5. Les mâles peuvent atteindre une taille de 76 cm, tandis que les femelles sont plus petites, mesurant jusqu'à 56 cm. Les œufs sont pondus dans une plage sableuse et éclosent environ 60 à 76 jours plus tard, les jeunes retournant immédiatement vivre dans la forêt de mangrove.
Passée proche de l'extinction dans les années 1990 à cause de sa chasse, cette espèce est portée à l'attention du grand public international par l'herpétologiste allemand Gunther Köhler dans son livre Reptiles of Central America. Bien que plusieurs zoos et associations de sauvegarde de la biodiversité aient mis en place des programmes de sauvegarde de cette espèce, elle demeure mise en danger par la chasse et par la disparition de son habitat2. Des efforts de sauvegarde extrêmes sont mis en place pour sauver cette espèce de l'extinction
Anatomie et morphologie
L'Iguane noir d'Útila a une couleur gris-brun à noir quand elle est jeune, et est la seule espèce de son genre à arborer des tons si sombres quand elle est jeune. Les autres espèces de Ctenosaura présentent une coloration verte ou jaune quand ils sont jeunes, avant que leur peau ne s'assombrisse avec l'âge. Quand cet animal devient mature, il peut être de coloration bleu ou gris-clair, suivant l'animal et les conditions de température.
Les mâles peuvent atteindre la taille de 76 cm, tandis que les femelles sont généralement 30 % plus petites, mesurant au maximum 56 cm. Les mâles ont un petit fanon et une crête dorsale composée de 56 grandes épines dorsales, ce qui les différencie des femelles7. Cette crête dorsale est composée d'épines blanches et noires, par groupes de deux ou trois épines de la même couleur avant d'alterner
Alimentation
Comme la plupart des iguanes, Ctenosaura bakeri est principalement herbivore, mangeant des fleurs, feuilles, tiges et fruits, mais ils peuvent de manière opportuniste manger également de petits animaux, des œufs et des arthropodes qui vivent dans la mangrove. Il a déjà été observé mangeant de petits Iguanes verts (Iguana iguana) et des geckos comme Hemidactylus frenatus
Iguana iguana nommée iguane vert, iguane rayé ou iguane commun.
Iguana iguana est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae. En français, elle est nommée iguane vert, iguane rayé ou iguane commun.
C'est une grande espèce de lézards arboricoles et herbivores du genre Iguana originaire d'Amérique du Sud et centrale. L'adulte mesure environ 1,5 m de la tête à la queue, et certains spécimens peuvent atteindre les 2 m et peser 5 kg, ce qui en fait le plus imposant des iguanes. Il prend diverses couleurs selon sa région d'origine, sa teinte pouvant prendre différents tons de vert, mais aussi être rosée, bleuâtre ou orangée. Il se caractérise également par les anneaux noirs visibles sur sa queue et sa crête d'épines dorsales. L'iguane vert passe le plus clair de son temps dans les arbres, à se nourrir de feuillage. C'est un animal territorial qui se montre agressif envers les autres mâles, notamment en période de reproduction. Les femelles pondent une fois par an, et dès l'éclosion, les jeunes sont livrés à eux-mêmes, souvent victimes de prédateurs comme le basilic. Ils atteignent leur maturité sexuelle à trois ans.
L'iguane vert a une aire de répartition très étendue qui va du sud du Brésil et du Paraguay au nord du Mexique, aux îles Caraïbes. Il est également présent aux États-Unis, où l'on trouve des populations issues du marronnage, notamment dans le sud de la Floride (dont l'archipel des Keys), à Hawaï et dans la vallée du Rio Grande au Texas, où il constitue une menace pour l'équilibre écologique local. En Amérique du Sud, l'iguane vert est apprécié pour sa viande et pour ses œufs, et il est chassé ou élevé pour fournir les marchés locaux, mais aussi pour approvisionner le marché des animaux de compagnie. Il est en effet de plus en plus couramment élevé en captivité en tant que nouvel animal de compagnie du fait de son tempérament calme et de ses couleurs vives, bien qu'il exige des soins particuliers et suffisamment d'espace. Les captures d'animaux sauvages ont fait chuter les effectifs, même si l'espèce n'est pas encore menacée.
L'iguane vert est un grand lézard qui atteint généralement une taille variant entre 1,2 et 1,6 m du museau à la queue, pour une masse de 3 à 5 kg maximum chez le mâle. La femelle est un peu plus petite et mesure en moyenne 1,3 m pour 1,2 à 2,6 kg. Certains spécimens peuvent atteindre les 2 m de long4, ce qui fait de lui le plus imposant de tous les iguanes5. La queue représente une forte proportion de la longueur totale, et la longueur de la bouche au cloaque d'un grand mâle environne 45 cm. Dans certains milieux plus arides de son aire de répartition comme l'île de Curaçao, les spécimens ont tendance à être plus petits, et la longueur de leur corps sans la queue excède rarement 23 à 26 cm
Le Python olive
Le Python olive (Liasis olivaceus) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae
Cette espèce est endémique d'Australie. Elle se rencontre dans le Territoire du Nord, au Queensland et en Australie-Occidentale.
Description
C'est un serpent constricteur ovipare
Python malais
Le Python malais (Python curtus) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae. Il est également appelé Python sanguin ou Python sanguin malais ou Python à courte queue (sa queue ne représente que 10% de son corps)
Cette espèce se rencontre :
en Indonésie sur les îles de Sumatra et de Bangka ; en Thaïlande ; en Malaisie péninsulaire ; à Singapour ; au Viêt Nam.
Description :
C'est un serpent constricteur ovipare, aisément reconnaissable à la corpulence trapue de son corps. Ses écailles sont lisses et brillantes et sa livrée revêt divers motifs et couleurs avec de grandes marques irrégulières claires sur un fond plus sombre. Sa tête est large avec de grandes écailles, clair sur le dessus et sombre sur les côtés. Ses yeux ont des iris orange. Il peut mesurer une taille de 1,5 à 1,8 m maximum et son poids peut dépasser les 10 kg.
Il se rencontre dans les forêts tropicales et les marécages.
C'est un reptile qui se nourrit de petits mammifères et oiseaux.
Il mène une vie sédentaire et nocturne. Il se cache dans les débris forestiers en attendant qu'une proie arrive à sa portée, puis l'attaque par surprise.
Cette espèce à la réputation d'être assez agressive. Elle est en fait plutôt timide et n'aime pas particulièrement être dérangée. On peut tout de même le désensibiliser à la manipulation. Il suffit d'être calme et d'avoir un geste assuré.
La femelle pond de 6 à 12 très gros œufs, rarement plus, puis elle s'enroule autour durant toute la durée de l'incubation soit environ 60 jours
Caméléon panthère
Le caméléon panthère (Furcifer pardalis) est une espèce de sauriens originaire de Madagascar de la famille des Chamaeleonidae1, désigné à La Réunion sous le nom d'endormi.
Cette espèce est à l'origine endémique de Madagascar1. Elle a été introduite à La Réunion depuis de nombreuses années où elle bénéficie, bien que d'origine exotique, du statut d'espèce protégée. Son introduction à l'île Maurice est discutée, niée par ReptileDB mais affirmée par l'UICN. Il vit dans les arbres des maquis arborés humides.
Il fait partie des plus grands caméléons existants, sa taille peut atteindre 55 cm queue comprise pour le mâle et 35 cm pour la femelle. La femelle vit environ 3 ans, le mâle peut atteindre 5 ans. Les yeux des caméléons sont indépendamment mobiles ; ses yeux peuvent donc voir dans deux directions différentes.
L'espèce présente diverses colorations (appelées « phases ») caractéristiques des différentes régions malgaches dont il peut être originaire. Les femelles ont des teintes assez ternes, alors que les mâles ont des couleurs très spectaculaires :
Île de Nosy Be : vert et bleu turquoise ;
Tamatave (centre-est de Madagascar) : blanc et rouge ;
Diego Suarez (nord-est de Madagascar) : vert brillant avec des bandes verticales rouge foncé et une ligne horizontale blanche épaisse sur chaque flanc ;
Maroantsetra : fond vert kaki et rouge foncé ;
Ankaramy (sud de Madagascar) : rose vif.
Ambilobe (nord de Madagascar) : plusieurs couleurs, du vert, rouge, orange, jaune avec une ligne horizontale bleue
Ce caméléon se nourrit de divers insectes qui passent à sa portée. Actif le jour, il se déplace lentement sur les branches et chasse a l'affût : il repère ses proies de ses deux yeux mobiles, et projette brusquement sa longue langue sur l'insecte, qu'il ramène tout aussi prestement dans sa bouche. Ses mœurs sont exclusivement diurnes et arboricoles. C'est un animal ovipare, qui dépose entre 15 et 50 œufs par ponte. Sa durée de vie est de 6 ans maximum.
Comportement
Face à un congénère rival, il gonfle instantanément son corps et change de couleur, et ce comportement est généralement suffisant pour décider de l'individu dominant et de l'issue de la dispute. Sa capacité à changer de couleur traduit son humeur et n'est pas une technique de camouflage.
Python vert
Morelia viridis
Le Python vert (Morelia viridis) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae. Il est également appelé Python arboricole vert australien, Python arboricole vert ou Serpent Émeraude (en raison de sa couleur de peau qui survient à l'âge adulte).
Cette espèce se rencontren :
dans les îles Raja Ampat en Indonésie sur l'île de Gag ;
dans les îles Aru en Indonésie ; en Nouvelle-Guinée ;
dans le nord-est du Queensland en Australie.
Description :
Ce python vert arboricole est caractérisé par un corps relativement mince. La queue relativement longue représente environ 14 % de sa longueur totale. La tête est large. Au repos, il s'enroule sur une branche dans une posture distinctive, montrant son museau. Le museau est large et angulaire ; le corps est de section triangulaire avec une arête visible.
L'espèce atteint généralement une longueur totale de 150 à 180 cm, mais les grandes femelles peuvent atteindre 200 cm. La taille varie également selon la région d'origine.
Le poids dépend fortement de l'état nutritionnel de l'animal. Les mâles peuvent peser de 1 100 à 1 400 g, les femelles jusqu'à 1 600 g. Les plus gros spécimens sont des femelles qui, comme la plupart des serpents, sont légèrement plus grandes et plus lourdes que les mâles et peuvent atteindre jusqu'à 2 200 g.
Le python vert est un serpent constricteur arboricole ovipare. C'est un animal essentiellement nocturne qui se nourrit de rongeurs et d'oiseaux qu'il chasse depuis une branche plus basse la nuit.
Habitat :
Morelia viridis vit dans la forêt tropicale, ou aux abords de clairières de son aire de répartition. On le rencontre jusqu'à des hauteurs de 2000 mètres d'altitude.
Alimentation
Le régime alimentaire de Morelia viridis se compose principalement d'oiseaux, de chauve-souris, d'autres petits mammifères et parfois de reptiles. Toutefois, Switak[réf. nécessaire] a mené des travaux de terrain sur la question des oiseaux : en examinant le contenu de l'estomac de plus de 1000 animaux, il n'a trouvé aucune preuve de ce type de proies.
Technique de chasse :
Quand tombe la nuit, après avoir passé sa journée lové sur une branche, ce python descend sur une branche plus basse où il adopte, à l'affût, une posture de « S ». Grâce à ses fossettes thermosensibles, dès qu'il repère une proie, retenu par sa queue préhensile, il jaillit en un éclair sur son repas
Serpent ratier des mangroves , ou Serpent ratier vert à queue rouge
Gonyosoma oxycephalum, le Serpent ratier des mangroves1 , ou Serpent ratier vert à queue rouge, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae.
Ce serpent peut mordre l'homme, mais il n'est pas dangereux.
Le serpent ratier à queue rouge se trouve dans les forêts tropicales, dans les jungles de basse altitude, dans les terres agricoles et dans les forêts de mangrove.
Cette espèce se rencontre en Asie du Sud-Est et notamment en Birmanie, au Cambodge, en Inde dans les îles Andaman, en Indonésie, au Laos, en Malaisie, aux Philippines, à Singapour, en Thaïlande et au Viêt Nam
Description :
Gonyosoma oxycephalum mesure de 1,6 à 2,3 m.
Son corps est vert devenant violet à son extrémité caudale avec des écailles bordées de noir. Le dessus de la tête est vert et séparé du dessous de couleur vert clair à jaune par une ligne noire horizontale passant au niveau des yeux. La jonction entre le corps et la queue peut présenter quelques écailles jaunes. Sa langue est bleue et il présente un point bleu foncé à l'intérieur de sa gueule.
Des cas de variation de couleur où Gonyosoma oxycephalum est globalement gris peuvent être rencontrés.
Écologie
C'est une espèce arboricole des forêts tropicales très active en journée.
Il mange dans les arbres des oiseaux et des petits mammifères dont des chauves-souris et se nourrit aussi de rats, de souris et de lézards.
L'accouplement de ce serpent se déroule dans les branches des arbres
Monstre de Gila
Heloderma suspectum
Heloderma suspectum, le Monstre de Gila, est une espèce de sauriens venimeux de la famille des Helodermatidae1. C'est un lézard lent, d'aspect massif, pouvant atteindre 60 cm.
C'est le seul lézard venimeux connu d'Amérique du Nord avec son proche cousin Heloderma horridum2. Bien qu'il soit venimeux son caractère tranquille voire passif fait qu'il est peu dangereux pour les humains. Il a toutefois mauvaise réputation et est parfois tué pour cette raison bien qu'il soit protégé en Arizona.
Distribution et habitat :
Cette espèce se rencontre en Californie, au Nevada, en Utah, en Arizona et au Nouveau-Mexique aux États-Unis.
Ce lézard vit dans des zones assez arides comme les garrigues, déserts, forêts de chênes, se cachant dans des terriers, fourrés ou sous des rochers, de préférence proches de zones plus humides4. Il semble en effet apprécier l'eau et peut être observé se plongeant dans les flaques après une pluie d'été. Il évite de s'aventurer dans les espaces découverts comme les terres cultivées
C'est l'un des rares lézards venimeux du monde, et un des deux seuls d'Amérique.
Sa taille atteint 60 centimètres. La couleur de sa peau peut être noire, rose, orange ou jaune, en général avec un fond noir moucheté de couleur, les taches s'organisant parfois en bandes transversales.
Alimentation
Le monstre de Gila se nourrit de grenouilles, d'insectes, de souris, de lapins et de charognes et d'œufs. Il a la capacité de ne se nourrir que cinq à dix fois par an, et garde en réserve les graisses nécessaires pour l'hiver dans sa queue. Mais lorsqu'il se nourrit il peut avaler jusqu'à un tiers de son poids9.
Il utilise son sens très développé de l'odorat pour localiser ses proies − en particulier les œufs − et est capable de localiser un œuf de poule enterré à 15 cm de profondeur et de suivre la trace d'un œuf déplacé.
Les proies sont tuées par mastication si elles sont grosses ou avalées vivantes sinon. Il est capable d'escalader des arbres et des cactus pour chercher des œufs et des petits dans leurs nids.
Comportement :
Le Monstre de Gila sort d'hibernation en janvier ou février. La reproduction a lieu en mai-juin. À l'approche de la saison des amours les mâles se combattent en se poussant et se frappant des pattes, jusqu'à ce que l'un d'entre eux prenne le dessus sur l'autre. Le mâle cherche une femelle à l'odeur. Si elle est réceptive, la copulation peut durer de 15 minutes à deux heures et demie. La femelle pond en juillet-août de 2 à 12 œufs (5 en moyenne) qu'elle enterre dans le sable. L'incubation dure environ 9 mois, les petits naissant d'avril à juin de l'année suivante. Ils mesurent environ 16 cm à la naissance et produisent du venin dès leur sortie. Les jeunes atteignent la maturité sexuelle entre 3 et 5 ans.
Bien qu'il ait un faible métabolisme et une vitesse de course les plus faibles chez les reptiles il possède une grande capacité aérobie − en particulier chez les mâles − probablement parce que c'est un avantage lors des combats pour la reproduction.
Le Monstre de Gila peut vivre jusqu'à 20 ans dans la nature et 30 ans en captivité
Venin
Un monstre de Gila au zoo de Bristol à Bristol, Royaume-Uni. Photographie prise en mai 2005.
Animaux venimeux et venins, 1922.
Cette espèce produit du venin, bien qu'elle soit moins venimeuse que son cousin le lézard perlé (Heloderma horridum). La morsure du monstre de Gila n'est normalement pas mortelle pour l'homme, mais il est difficile de lui faire lâcher prise quand il a mordu, ses dents étant légèrement recourbées vers l'arrière.
Production du venin :
Le monstre de Gila produit son venin dans des glandes salivaires modifiées situées dans la mâchoire inférieure − contrairement aux serpents dont le venin vient de la mâchoire supérieure. Il ne possède aucun mécanisme permettant d'injecter ce venin et ce dernier est envoyé sur les dents par la mastication et passe à sa victime lors d'une morsure par simple capillarité. Certaines observations montrent que cette espèce se retourne lors d'une morsure, probablement pour faciliter l'écoulement du venin dans la plaie. Les dents sont faiblement attachées et peuvent tomber facilement, mais elles sont remplacées par de nouvelles tout au long de la vie de l'animal. Les proies du Monstre de Gila étant de petits animaux ne pouvant se défendre, son venin est supposé avoir évolué pour la défense plutôt que pour la chasse, ce que corrobore la coloration d'avertissement.
le Python à tête noire
Aspidites melanocephalus, le Python à tête noire ou Python à tête noire d'Australie, est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae
Répartition :
Cette espèce est endémique d'Australie. Elle se rencontre dans le Territoire du Nord, au Queensland et en Australie-Occidentale.
Habitat :
On le trouve dans la moitié Nord du pays, à l'exclusion des régions les plus arides. On le trouve dans des zones tropicales humides à semi-aride.
Ce serpent terrestre se trouve souvent dans les rochers et les zones caillouteuses. S'il est dérangé, il siffle bruyamment, mais il mord rarement. Il peut parfois frapper avec la gueule fermée, mais en général, il se laisse manipuler facilement. C'est un bon nageur, mais il ne va presque jamais à l'eau.
Description :
C'est un serpent constricteur qui peut mesurer jusqu'à trois mètres de long bien qu'il soit généralement plus petit. Le corps est musclé avec un profil aplati ; la queue est fine. Il est souvent confondu avec le Serpent brun, Pseudonaja textilis.
Alimentation :
Son régime alimentaire se compose principalement de reptiles mais il peut se nourrir de mammifères s'il y en a de disponibles
Python de Seba
Le Python de Seba (Python sebae) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae.
Description :
Le Python de Seba (Python sebae) est un des pythons les plus longs, c'est aussi le plus grand serpent africain. Sa taille varie, en général, de 4 à 6 m mais il peut mesurer jusqu'à 7,5 m de long. Ce serpent peut dépasser les 100 kg.
Ce serpent constricteur peut vivre jusqu'à 30 ans (captivité) mais son espérance de vie dans la nature est en moyenne rarement supérieure à 15 ans. Il se rencontre en Afrique tropicale et centrale jusqu'au sud du Sahara. Ses milieux naturels sont les plaines, les zones boisées, les forêts ombrophiles, ou encore les marécages, les savanes, les escarpements rocheux... Son corps est massif et a une teinte de base brune, qui peut varier du brun noir au brun rouge sur le dos. Des taches brun sombre forment un motif en échelle le long de son corps.
Alimentation :
Comme la plupart des Pythonidae, le python de Seba possède des fossettes thermosensibles sur les côtés de la tête, qui lui permettent de détecter la chaleur émise par les animaux à sang chaud.
Il se nourrit de poissons, de rats, d'oiseaux, de chauve-souris, de phacochères, de petites hyènes, de singes, de crocodiles et d'antilopes.
Il peut, à son tour, être la proie des lions et des léopards.
Lézard perlé
eloderma horridum est une espèce de sauriens de la famille des Helodermatidae. En français, elle est appelée Lézard perlé, Héloderme mexicain, Héloderme granuleux ou Héloderme horrible.
Ce lézard ovipare se rencontre au Mexique et au Guatemala du niveau de la mer jusqu'à près de 1 500 m d'altitude dans de nombreux habitats tels des déserts, forêts de feuillus, forêts tropicales et zones broussailleuses, mais également dans les forêts de pins. Il peut mesurer de 50 à 90 cm de long − queue comprise − et peser de 800 g à 2 kg (avec un record à 4 kg) les mâles étant en général plus grands et plus trapus. Ses écailles, petites et rondes, sont très bosselées, d'où son nom de « perlé ». De couleur noire avec plus ou moins de points ou taches jaunes, il existe cependant des individus quasiment intégralement noirs. Il se nourrit principalement d'œufs d'oiseaux et de lézards mais peut aussi consommer de petits oiseaux, mammifères, insectes…
Il présente la particularité très rare chez les lézards de produire du venin par le biais de sa glande salivaire, qu'il injecte avec sa salive lorsqu'il mord. Rarement mortel pour l'Homme, son venin contient divers composés présentant un intérêt pharmacologique.
Bien que non menacé en tant qu'espèce, l'une de ses sous-espèces, Heloderma horridum charlesbogerti, constitue une population séparée des autres et quasiment décimée par l'Homme ainsi que par la destruction de son habitat : il ne resterait plus qu'environ 200 individus.
Le Lézard perlé est un reptile venimeux qui mesure entre 57 et 91 cm, dont entre 33 et 48 cm pour le corps. Il pèse en général 800 g mais peut atteindre 2 kg avec un maximum connu de 4 kg. Sans qu'il y ait réellement de dimorphisme sexuel les mâles sont plus gros que les femelles, avec une tête un peu plus large.
Les écailles sont petites, plutôt rondes, fortement bosselées et ne se recouvrant pas, sauf sur la face ventrale.
Cette espèce a une coloration noire avec des marques jaunes très irrégulières dont la quantité varie suivant les spécimens, mais les individus de la sous-espèce H. h. alvarezi tendent à être uniformément noirs. La queue est assez courte et épaisse et est utilisée pour stocker les réserves de graisse que ce lézard utilise pour survivre durant l'estivation. Il a une langue fourchue et noire qu'il utilise pour sentir.
Contrairement à la plupart des lézards, le Lézard perlé n'est pas capable d'autotomie et sa queue ne repousse pas si elle est endommagée.
dragon d'eau
Intellagama lesueurii, unique représentant du genre Intellagama, est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae1. Il peut être appelé dragon d'eau australien ou agame aquatique.
Cette espèce est endémique d'Australie. Elle se rencontre au Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud et au Victoria.
Description :
Carnivore, le dragon d'eau est un très bon nageur qui peut rester trente minutes sous l'eau. Les femelles pondent de 6 à 20 œufs au moins une fois par an. L'incubation dure de 70 à 120 jours.
La taille adulte pour un mâle peut atteindre de 70 à 90 cm, celle de la femelle étant de 60 cm.
Serpent des blés
Pantherophis guttatus, le Serpent des blés, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae.
Répartition
Cette espèce est endémique des États-Unis. Elle se rencontre en Louisiane, en Arkansas, au Mississippi, en Alabama, en Floride, en Géorgie, en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, au Tennessee, au Kentucky, en Virginie, en Virginie-Occidentale, au Maryland, au Delaware, au New Jersey et en Pennsylvanie.
Elle a été introduite aux Antilles, aux îles Caïmans, aux îles Vierges, à Anguilla, à Antigua et à Saint-Barthélemy.
Elle est considérée comme espèce invasive en, où elle est régulée dans certaines régions.
Habitat :
Pantherophis guttatus vit dans les champs dont la végétation est abondante, à l'orée des forêts ou encore dans les bâtiments abandonnés ou rarement utilisés. On le rencontre à partir du niveau de la mer jusqu'à une altitude d'environ 1800 mètres. Généralement, ces serpents restent à terre, mais ils sont néanmoins capables de monter aux arbres, sur des escarpements rocheux ou sur d'autres surfaces en hauteur.
Dans les régions les plus froides, ces serpents hivernent durant la mauvaise saison. Toutefois, dans les climats plus tempérés le long de la côte, ils se réfugient dans des fissures rocheuses ou sous des souches de bois lorsqu'il fait froid, mais sortent pendant les jours chauds pour profiter de la chaleur du soleil5. Quand il fait froid, ils sont moins actifs et chassent moins.
Le serpent des blés a une couleur de fond orangée, son dos est parsemé de taches rouges (appelées « selles »), bordées de noir. La face ventrale représente généralement un damier blanc et noir. Il est de taille moyenne, entre 140 et 180 cm il peut faire entre 4-7 cm de diamètre .
Sa distribution étant assez vaste, le phénotype peut changer selon les endroits où il se trouve. Par exemple dans le comté de Jasper, en Caroline du Sud, il a été trouvé plusieurs serpents des blés avec des couleurs plus intense et des pourtours noirs plus large, cette variante a été nommé Okeetee (en référence à l'Okeetee Hunt Club, lieu de sa découverte).
Ces phénotypes liés à une zone géographique précise sont appelés des localités. Il existe également la localité Miami, caractérisée par un phénotype composé de selles rouges sur un fond gris, que l’on trouvé en Floride dans le comté de Miami.
La localité Upper Keys est une forme insulaire que l’on trouve sur l’archipel des Keys au large de la Floride. Elle était considérée comme une sous espèce de Pantherophis guttatus avant 2002, et appelée alors Elaphe guttata rosacea.
Ce serpent vit en moyenne entre 6 et 8 ans, mais il peut atteindre 22 ans en captivité
Pantherophis guttatus a une alimentation composée principalement de rongeurs. Il tue ses proies par constriction. Il est un grimpeur hors pair et peut escalader des arbres pour trouver des oiseaux ou encore des chauves-souris, bien qu'il préfère rester au niveau du sol. Comme les portées de jeunes souris sont difficiles à trouver dans la nature, beaucoup de serpents des blés nouveau-nés sont connus pour manger de petits lézards comme premiers repas14. Juvénile il mange tous les 4-5 jours puis adulte tous les 7-10 jours. Certains individus gardent ce type de régime jusqu'à l'âge adulte.
serpent ratier chinois
Lampropeltis triangulum, ou Couleuvre faux-corail, la Couleuvre tachetée ou le Serpent laitier de l'Est, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae.
Répartition :
Cette espèce se rencontre : au Canada en Ontario et dans le sud du Québec ;
aux États-Unis dans le sud du Maine, au New Hampshire, au Vermont, au Massachusetts, au Rhode Island, au Connecticut, dans l'État de New York, au New Jersey, en Pennsylvanie, au Maryland, en Virginie, en Virginie-Occidentale, dans le nord de la Caroline du Nord, dans le Nord de la Caroline du Sud, dans le Nord de la Géorgie, dans le Nord de l'Alabama, dans le nord du Mississippi, dans le Nord de la Louisiane, en Arkansas, au Missouri, au Kentucky, en Ohio, en Indiana, en Pennsylvanie, en Pennsylvanie, au Michigan, au Wisconsin, en Illinois, en Iowa et au Minnesota.
Description :
La couleur de son corps va de gris à brun crème. Elle a, sur le dos, des taches à bordure rougeâtre, brune ou noire. Un collier pâle en forme de V ou de Y est visible sur la tête. La taille est d'environ 51 à 152 cm.
C'est un animal d'aspect fin, avec une tête fine et triangulaire, à peine plus épaisse que le corps. Les pupilles sont rondes. Son dos est noir, blanc et rouge en anneaux transversaux, imitant les motifs de certains serpents venimeux, comme Micrurus bernadi, Micrurus limbatus et Micrurus diastema3, ce qui semble être une protection contre les prédateurs.
C'est un serpent diurne terrestre qui se nourrit de petits rongeurs et de petits reptiles, comme des lézards et d'autres serpents. Il vit en plaine jusqu'à environ 1 000 m d'altitude souvent près des zones cultivées.
La couleuvre tachetée possède des écailles lisses et une plaque anale non divisée. Cette espèce est ovipare. Les accouplements ont lieu entre mai et juin. La femelle pond ses œufs (de 3 à 24 selon les régions) au mois de juin et juillet et les jeunes éclosent environ deux mois plus tard.
Sa nourriture se compose de petits rongeurs, de reptiles, de poissons, d’amphibiens et aussi de différents invertébrés. C'est la seule couleuvre constrictrice au Québec : elle étouffe sa proie en s'enroulant autour de celle-ci avant de l’avaler.
Un mythe ancien sur la couleuvre faux-corail lui a valu le nom de serpent laitier. Certains ont prétendu qu'elle suçait les mamelles de vache pour en boire le lait. Ce mythe est entièrement faux et discrédité par le fait que le serpent laitier n'a pas les capacités physiques pour aspirer le lait d'une vache. Cela dit, les serpents laitiers se retrouvent fréquemment aux alentours des granges, qui sont des endroits frais et sombres, et surtout à cause des rongeurs faciles à attraper qui les habitent. Cette proximité des granges, et donc des vaches, a probablement donné naissance au mythe
Des cas d'hybridation ont été observés4, notamment entre Lampropeltis triangulum sinaloae ou Lampropeltis triangulum nelsoni et Pantherophis guttatus, ce qui est un phénomène rare entre des espèces de genres différents.
Ce serpent vit en moyenne une douzaine d'années.
Varan malais
Le Varan malais, Varanus salvator, est une espèce de sauriens de la famille des Varanidae. Il est parfois appelé Varan à deux bandes, dragon noir ou Varan aquatique d'Asie.
Description :
Le Varan malais est un grand lézard ovipare diurne. Il peut atteindre presque 3 m de long et peser jusqu’à 60 kg. Le plus grand varan de cette espèce capturé mesurait 3,21 m. Cependant, la moyenne des individus est entre 1,5 et 2 m.
Il vient en troisième position par la taille après le Varan-crocodile et le Dragon de Komodo.
C'est un animal semi aquatique. Il nage très bien, plonge et peut rester plus d'une demi-heure sous l'eau. Sur la terre ferme il se déplace aussi rapidement.
Si un varan surpris est dans l'impossibilité de s'enfuir, il se défend férocement à coups de dents, à coups de griffes et à coups de queue.
Sa bouche est un véritable bouillon de culture de bactéries et de germes putrides.
Anaconda vert
Mode de chasse :
Ce sont de redoutables prédateurs. Ils chassent principalement de nuit, plus rarement de jour. Ils ont deux manières de chasser selon leur masse :
Les jeunes chassent de préférence depuis une branche d'arbre grâce à laquelle ils peuvent approcher et surplomber la proie. Puis ils se laissent tomber dessus et s'enroulent tout autour pour l'étouffer.
Les animaux plus âgés rampent dans la boue ou nagent dans l'eau à moitié immergés. La proie sera prise par en dessous, attirée dans l'eau et tuée par noyade et étouffement.
Prédateurs :
Leurs prédateurs sont l'être humain, le Caïman noir et le Jaguar, ainsi que les piranhas lorsque les anacondas sont blessés ou lorsqu'ils sont jeunes.
Eunectes murinus est une espèce de serpent constricteur de la famille des Boidae. En français il est nommé grand Anaconda, Anaconda vert, Anaconda géant ou Anaconda de Barbour.
Description :
L'anaconda géant peut mesurer jusqu'à 8,45 m. Sa masse peut atteindre les 200 kg. Il est moins long que le Python réticulé (Malayopython reticulatus) du Sud-Est asiatique (10 m), mais il est plus gros et plus lourd et c'est pour cela qu'on le considère comme le plus grand serpent du monde.
Il vit principalement dans l'eau et peut rester 10 à 20 minutes sous l'eau sans respirer. Lorsqu'il est dans l'eau, la plupart du temps, seuls ses yeux et ses narines dépassent en surface.
Alimentation :
Un anaconda adulte se nourrit principalement de rongeurs et d'oiseaux. Il peut aussi ingurgiter des petits caïmans et des animaux domestiques (porcs et chèvres). Ils sont aussi ophiophages voire cannibales.
Il existe des photos d'un anaconda étouffant un caïman adulte, mais il est peu vraisemblable qu'il l'ingère, car il ne pourrait plus alors se mouvoir ni bouger. Les jeunes anacondas mangent des petits mammifères, d'autres serpents et des oiseaux.
Il n'est pas prouvé que les anacondas puissent avaler des êtres humains adultes (les serpents ne mâchent pas la nourriture, ils l'ingèrent entier).
Iguane bleu
Cyclura lewisi
L’Iguane bleu (Cyclura lewisi) est une espèce de lézards de la famille des Iguanidae, endémique sur l'île de Grand Cayman, et en danger critique de disparition. Auparavant considéré comme une sous-espèce de l'iguane terrestre de Cuba, il a été reclassé comme une espèce distincte en 2004 en raison des différences génétiques découvertes quatre ans plus tôt. En captivité l'iguane bleu peut vivre jusqu'à 69 ans, une longévité exceptionnelle parmi les espèces de lézards.
L'iguane bleu fréquente les lieux rocailleux et ensoleillés, les clairières des forêts sèches ou les abords de rivage, où les femelles creusent des trous dans le sable pour pondre leurs œufs en juin et juillet. Une deuxième ponte éventuelle peut survenir en septembre. Le régime de l'iguane bleu est principalement végétarien. Sa coloration va du brun clair au gris avec une dominante bleue, plus prononcée au cours de la période de reproduction et plus encore chez les mâles. L'animal est grand et possède une crête dorsale munie de courtes épines allant de la base du cou jusqu'à la fin de la queue.
L'iguane bleu est le plus grand animal terrestre endémique de Grand Caïman, mesurant 1,5 m de la tête à la queue pour un poids de 14 kg. Son corps mesure entre 51 et 76 cm, avec une queue de même longueur3. Les orteils et griffes de l'iguane bleu sont efficaces pour creuser et grimper aux arbres4. Bien que cette espèce ne soit pas de mœurs arboricoles, on l'observe ponctuellement grimpant aux arbres jusqu'à une hauteur de 5 m ou plus. La coloration du mâle adulte varie du gris sombre au bleu turquoise, tandis que la femelle est vert olive à bleu pâle. Les jeunes sont uniformément brun foncé ou vert, avec des anneaux sombres peu visibles. Quand ils sortent du nid pour la première fois, les jeunes présentent un motif à huit chevrons foncés de la crête de la nuque jusqu'à la région pelvienne5. Ces marques s'estompent au cours de la première année de vie de l'animal, et la peau se tache de gris et de crème pour petit à petit prendre le ton bleu des adultes5. L'iguane bleu adulte est généralement gris foncé, ce qui lui permet de se camoufler entre les rochers de son habitat5. L'animal accentue sa couleur bleue en présence d'autres iguanes pour signaler sa présence et marquer son territoire
Le Python de Timor
Le Python de Timor (syn. Broghammerus timoriensis) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae1. Contrairement aux espèces plus grandes comme le python réticulé , il n'est pas considéré comme dangereux pour l'homme.
Répartition :
Cette espèce est endémique des îles de Florès et de Lembata dans les Petites îles de la Sonde. Sa présence est incertaine sur l'île de Timor.
Description :
C'est un serpent constricteur ovipare qui peut atteindre 180 cm. Leur habitat naturel sont les forêts et les prairies. Ils se nourrissent d'oiseaux et de petits mammifères.
Fer de lance
Bothrops atrox, le Fer de lance commun, appelé grage commun en Guyane1, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae. Il est également appelé localement au Venezuela : Mapanare, Macagua, Jaracacá amarilla (en espagnol : jaracacá jaune), Barba amarilla (en espagnol : barbe jaune) ou Cuatronarices (en espagnol : quatre narines). En Martinique, une autre espèce, le Trigonocéphale (Bothrops lanceolatus), est également appelée « fer de lance ».
Répartition :
Répartition de Bothrops atrox
Cette espèce se rencontre en Colombie, dans l'est de l'Équateur, dans l'est du Pérou, dans le nord de la Bolivie, au Brésil, au Guyana, au Suriname, en Guyane, au Venezuela et sur l'île de Trinité.
Habitat :
Les Fers de lance communs sont des serpents terrestres qui habitent les forêts tropicales. On le trouve essentiellement au sol, mais il est capable de nager et de grimper dans la végétation à faible hauteur. Cette espèce s’adapte bien aux perturbations et peut être très fréquente à proximité des habitations humaines.
Description :
Bothrops atrox
Ce sont des serpents de taille moyenne, atteignant environ 1 m de longueur à l’âge adulte3, mais ils peuvent atteindre deux mètres, on a déjà observé des tailles de 2,4 m [réf. souhaitée]. Les femelles sont plus grandes que les mâles. La tête est triangulaire et pointue comme un fer de lance. Du point de vue couleur, des variantes existent (en principe brun à olive), avec des dessins géométriques en forme de V ou de triangles sur le dos. La partie inférieure de la tête est jaune pâle, ce qui les fait appeler barba amarilla (barbe jaune) en espagnol. Les couleurs et motifs de ce serpent permettent un camouflage remarquable sur le sol forestier. Les fers de lance communs ont une durée de vie d'environ 20 ans.
Alimentation :
Il se nourrit principalement de petits animaux à sang chaud, mammifères et oiseaux, mais aussi de grenouilles et de lézards. Si un Fer de lance commun attaque une proie inhabituellement grande, il va rebrousser provisoirement chemin et attendre que le venin fasse son effet. Après quoi il va suivre, à l'odeur, la trace de l'animal nouvellement tué. Les Bothrops atrox sont généralement actifs la nuit, mais pas uniquement.
Agame barbu
Pogona vitticeps, appelé agame barbu, est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae, qui vit en Australie où elle est endémique. C'est une espèce populaire en terrariophilie.
Description :
Il s'agit d'un lézard à l'allure massive, aplati dorso-ventralement, possédant de fortes griffes et des paupières mobiles. Le type sauvage est brun-grisâtre, avec des marbrures plus claires, nettement transversales sur les pattes et la queue. Mais les animaleries proposent désormais de nombreuses variétés mutantes présentant des couleurs variées. Les spécimens adultes mesurent 50 cm de long au maximum, la queue prenant plus de la moitié de la longueur totale du corps. Les femelles sont généralement plus petites que les mâles. Ces derniers possèdent des pores fémoraux à l'intérieur des cuisses, ainsi que des renflements hémipéniens à la base de la queue, visibles chez les adultes et subadultes.
Pogona vitticeps est capable de moduler légèrement la couleur de ses écailles afin d'aider à la régulation de sa température.
Les écailles spécialisées des deux côtés de sa gorge, son cou et sa tête forment de petites épines qui courent le long des côtés du corps et de la queue. Ces épines peuvent être érigées en signe de menace lorsque l'animal gonfle la gorge, ce qui est une posture caractéristique de cet agame.
Comme beaucoup d'Agamidae, Pogona vitticeps possède des pattes puissantes qui lui permettent de décoller complètement son corps du sol lorsqu'il se déplace. Cela lui permet de limiter la chaleur reçue du sol et de réduire sa température par le flux d'air passant alors sous son ventre.
Cet animal peut vivre de 4 à 10 ans en captivité
Couleuvre diadème
a Couleuvre diadème, Lytorhynchus diadema, est une espèce de serpent de la famille des Colubridae.
Répartition :
Cette espèce se rencontre en Algérie, en Arabie saoudite, en Égypte, en Irak, dans le sud-ouest de l'Iran, en Israël, en Jordanie, au Koweït, en Libye, au Maroc, en Mauritanie, au Niger, à Oman, au Sahara occidental, en Syrie et en Tunisie.
Description :
Dans leur description les auteurs indiquent que le spécimen en leur possession mesure 38 cm dont 5 cm pour la queue. Sa tête est peu distincte du tronc. Ses yeux sont petits et presque verticaux. Sa queue est très petite et conique ; sa forme rappelle celle des queues de scinques. Les écailles sont lisses et peu allongées.
Iguane de Motoga : Ctenosaura palearis
Ctenosaura palearis est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae.
Répartition :
Aire de répartition de l'espèce Ctenosaura palearis selon l'UICN (consulté le 13 mars 2013).
Cette espèce est endémique du Guatemala. Elle se rencontre dans le bassin du río Motagua.
Boa de Cuba
Chilabothrus angulifer est une espèce de serpents de la famille des Boidae1. En français, il est nommé Boa arc-en-ciel cubain ou Boa de Cuba ou Boa cubain. Il vit dans des grottes ou des abris parmi les trous des rochers.
Cette espèce est endémique de Cuba.
Habitat :
Cette espèce habite les forêts sèches de Cuba.
Description :
Chilabothrus angulifer mesure jusqu'à quatre mètres de long. Un poids d'environ 27 kg.
Alimentation :
Cette espèce se nourrit principalement voire exclusivement de rongeurs.
Cyclura cornuta
Iguane rhinocéros
Cyclura cornuta, l'Iguane rhinocéros, est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae, que l'on trouve principalement sur l'île d'Hispaniola que se partage Haïti et la République dominicaine, ainsi que sur quelques îlots avoisinants.
C'est un iguane massif, qui mesure entre 60 et 136 cm de long, et dont la coloration varie du gris métal au vert foncé en passant par le brun. Il se caractérise notamment par la présence de petites cornes osseuses sur sa gueule, à qui il doit son nom vernaculaire, mais également son nom latin cornuta. Cet iguane est essentiellement herbivore, se nourrissant de feuilles, de fleurs et de fruits de différentes plantes. Il est plus précoce que les autres iguanes du genre Cyclura, atteignant la maturité entre 4 et 5 ans pour les mâles et 2 à 3 ans pour les femelles. Les accouplements ont lieu au mois de mai, puis les femelles pondent en moyenne 17 œufs qui incubent durant environ 85 jours. L'Iguane rhinocéros est en déclin à l'état sauvage, menacé par la présence de prédateurs introduits sur l'île comme les chiens, les chats ou les mangoustes. Il fait donc l'objet de plusieurs programmes de sauvegarde. Par contre il est couramment élevé en captivité et est de ce fait l'iguane du genre Cyclura le mieux représenté dans le monde.
Anatomie et morphologie
Cet iguane a un corps massif, avec une forte tête et des pattes puissantes. Il présente une crête de la tête à la queue. Il est de couleur uniformément grise à brune, une couleur sombre qui facilite vraisemblablement son camouflage3. La plupart des adultes pèsent entre 4,56 et 9 kg, et ils peuvent atteindre une longueur totale de 122 cm, la queue représentant la moitié de cette longueur.
L'Iguane rhinocéros se caractérise par la présence de tubercules osseux proéminents sur sa gueule qui ressemblent à des cornes. Thomas Wiewandt, qui a passé une longue période à étudier Cyclura cornuta stejnegeri sur l'île de Mona, suggère que ces cornes, tout comme les épines latérales, fonctionnent comme une armure de protection contre les rochers aiguisés, ou pour protéger les mâles et les aider à s'échapper lorsqu'ils se battent entre eux. Les mâles possèdent une masse adipeuse en forme de casque dans la région occipitale, et un grand fanon. Cette espèce, comme les autres membres du genre Cyclura, présente un dimorphisme sexuel assez marqué. Les mâles sont en effet plus grands que les femelles, ont des épines dorsales plus grandes et présentent des pores fémoraux plus marqués sur leurs cuisses, qui sont utilisés pour relâcher des phéromones.
Comportement :
L'Iguane terrestre est un animal poïkilotherme, qui est principalement actif de jour, et passe une partie de sa journée à se réchauffer au soleil pour assurer sa thermorégulation. La nuit il se retire dans une grotte, un tronc d'arbre creux, un terrier ou une crevasse dans les rochers. C'est par ailleurs un animal très territorial. Les mâles dominants défendent un territoire où l'on trouve une ou plusieurs femelles contre les autres mâles. Comme les autres espèces d'iguanes Cyclura, les animaux de cette espèce communiquent entre eux essentiellement par des hochements de tête, et c'est par ce type de mouvements que les mâles cherchent à intimider leurs congénères, ou attirer les femelles. Ils utilisent également ce type de mouvements de tête face à des prédateurs.
Alimentation :
L'Iguane rhinocéros, comme la plupart des espèces de Cyclura, est principalement herbivore, consommant des feuilles, des fleurs, des baies et des fruits issus de différentes espèces de plantes. Une étude menée en 2000 par le docteur Allison Alberts au zoo de San Diego a révélé que ces animaux participent à la dissémination des graines de plusieurs plantes, et que les graines qui sont passées par leur tractus digestif germent plus rapidement que les autres. Ces graines contenues dans les fruits consommés par les iguanes ont un réel avantage adaptatif puisqu'elles germent avant la fin de la très courte saison des pluies. L'Iguane rhinocéros représente également un très bon moyen de dissémination de ces graines, notamment lorsque les femelles migrent vers les sites de nidification et, en tant que plus grand herbivore dans leur écosystème insulaire, ils sont essentiels pour maintenir un équilibre entre le climat et la végétation. L'Iguane rhinocéros est un carnivore opportuniste, plusieurs individus ayant été observés mangeant de petits lézards, des serpents et des insectes
Varanus gouldii
Le Varan de Gould, Varanus gouldii, est une espèce de sauriens de la famille des Varanidae
Répartition : Cette espèce se rencontre dans toute l'Australie, sauf dans certaines zones très arides, ainsi qu'au Sud de la Nouvelle-Guinée. C'est l'espèce de varan la plus fréquente en Australie. On la rencontre au Queensland, dans le Territoire du Nord, l'Australie-Méridionale, l'Australie-Occidentale ainsi que dans une partie de la Nouvelle-Galles du Sud et de l’État de Victoria.
Description :
Cette espèce peut mesurer 1,60 m de long pour une masse de 6 kg. Il peut se déplacer à vive allure sur ses pattes postérieures. Un des caractères du Varan de Gould est sa position bipède, en appui sur sa queue, ce qui lui permet d'observer ses proies ou ses prédateurs. Le Varan de Gould se défend avec agressivité lorsqu'on l’attaque. Gonflant son cou pour effrayer l’adversaire, il peut lancer de violents coups de queue et se sert aussi de ses griffes. Comme bon nombre de varans, cette espèce habite des terriers. Son biotope idéal est le bush aride mais aussi les forêts d'eucalyptus et les montagnes comme la Cordillère australienne, mais malgré cela il s'est adapté à tous les biotopes australiens.
Le Varan de Gould est un chasseur agile et habile, qui se nourrit de petits reptiles (lézards, serpents), de mammifères plus ou moins petits (lapins, etc.), d'oiseaux et de leurs œufs. Il peut même consommer des charognes. Il tue ses proies grâce à ses griffes et ses dents (qui déchiquettent les proies volumineuses)
scinques à langue bleue
Les espèces de ce genre se rencontrent en Australie, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Description :
Ces espèces sont particulièrement grandes pour des scinques, avec des tailles moyennes autour des 40-50 cm. Ils présentent une langue bleue, qui peut être un avertissement pour leurs prédateurs.
Iguane noir
Ctenosaura bakeri
Iguane noir d'Útila, Iguane à queue épineuse de l'île d'Útila
Ctenosaura bakeri est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae. En français elle est appelée Iguane à queue épineuse de l'île d'Útila ou Iguane noir d'Útila. C'est une espèce de Ctenosaura en danger critique d'extinction, endémique de l'île d'Útila, une des Islas de la Bahía au large de la côte du Honduras
.
L'Iguane noir d'Útila est la seule espèce d'iguane et une des deux espèces de lézard seulement à exclusivement vivre dans les marais à mangroves aux eaux saumâtres, forcés par la compétition d'espèces plus grandes. C'est la plus petite des trois espèces d'iguanes d'Útila, et est unique parmi les Ctenosaura car les jeunes sont de couleur sombre, alors que ceux des autres espèces du genre arborent un vert ou un jaune vifs4. C'est une espèce arboricole et principalement herbivore, bien que ce peut être un carnivore opportuniste5. Les mâles peuvent atteindre une taille de 76 cm, tandis que les femelles sont plus petites, mesurant jusqu'à 56 cm. Les œufs sont pondus dans une plage sableuse et éclosent environ 60 à 76 jours plus tard, les jeunes retournant immédiatement vivre dans la forêt de mangrove.
Passée proche de l'extinction dans les années 1990 à cause de sa chasse, cette espèce est portée à l'attention du grand public international par l'herpétologiste allemand Gunther Köhler dans son livre Reptiles of Central America6. Bien que plusieurs zoos et associations de sauvegarde de la biodiversité aient mis en place des programmes de sauvegarde de cette espèce, elle demeure mise en danger par la chasse et par la disparition de son habitat2. Des efforts de sauvegarde extrêmes sont mis en place pour sauver cette espèce de l'extinction.
Anatomie et morphologie :
L'Iguane noir d'Útila a une couleur gris-brun à noir quand elle est jeune, et est la seule espèce de son genre à arborer des tons si sombres quand elle est jeune. Les autres espèces de Ctenosaura présentent une coloration verte ou jaune quand ils sont jeunes, avant que leur peau ne s'assombrisse avec l'âge. Quand cet animal devient mature, il peut être de coloration bleu ou gris-clair, suivant l'animal et les conditions de température.
Les mâles peuvent atteindre la taille de 76 cm, tandis que les femelles sont généralement 30 % plus petites, mesurant au maximum 56 cm. Les mâles ont un petit fanon et une crête dorsale composée de 56 grandes épines dorsales, ce qui les différencie des femelles. Cette crête dorsale est composée d'épines blanches et noires, par groupes de deux ou trois épines de la même couleur avant d'alterner.
Alimentation :
Comme la plupart des iguanes, Ctenosaura bakeri est principalement herbivore, mangeant des fleurs, feuilles, tiges et fruits, mais ils peuvent de manière opportuniste manger également de petits animaux, des œufs et des arthropodes qui vivent dans la mangrove. Il a déjà été observé mangeant de petits Iguanes verts (Iguana iguana) et des geckos
HYDROSAURE
hydrosaure des Célèbes
Un mini dinosaure aux moeurs très aquatiques
Dans la grande famille des Agamidés (plus de 400 espèces), l'hydrosaure Hydrosaurus pustulatus, aussi appelé agame voilier des Philippines en raison de sa crête caudale (qui n'est pas sans rappeler celle du dimétrodon), est un des plus grands représentants. Mesurant jusqu'à 1 m de long, c'est un lézard qui vit dans les jungles luxuriantes et toujours à proximité d'une rivière, d'un cours d'eau ou d'un estuaire. Très à l'aise dans l'eau (d'où son nom d'hydrosaure), il vit en couple ou en petits groupes sous l'égide d'un mâle dominant. Quand il n'est pas au sol ou dans l'eau, il passe son temps dans les branches où il se repose membres pendants. Placide et craintif, il se nourrit essentiellement de fruits et de végétaux. Il existe au moins cinq espèces d'hydrosaures parfois difficiles à distinguer entre elles.
hydrosaure de Weber
Hydrosaurus weberi est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae.
Répartition :
Cette espèce est endémique des Moluques en Indonésie. Elle se rencontre à Halmahera et à Ternate.
Étymologie :
Hydrosaurus weberi est une espèce nommée en l'honneur de Max Carl Wilhelm Weber.
Habitat :
Hydrosaurus weberi vit dans les forêts tropicales près des rivières et points d'eau.
Taille, Poids : Cette espèce mesure environ 1 m de long pour 2,5 kg.
Alimentation :
Hydrosaurus weberi se nourrit de feuilles, fleurs, fruits et insectes.
Reproduction :
2 à 8 œufs incubé en 2 mois.
Comportement :
Hydrosaurus weberi est une espèce farouche que se réfugie dans l'eau au moindre danger, et peut y rester près de 15 minutes. Un voile de peau à la base de la queue se déploie comme une crête, ce qui facilite la nage, a un rôle thermorégulateur et est utilisé dans les parades.
Statut Vulnérable :
Comme Hydrosaurus pustulatus et sans doute pour des raisons similaires, Hydrosaurus weberi est recherché pour sa viande ou comme animal de compagnie, victime de la déforestation et de la pollution de l'eau, il est vulnérable.
VARAN BLEU : Varanus macraei
Le Varan de Mac Rae est une espèce de sauriens de la famille des Varanidae.
Répartition :
Cette espèce est endémique de l'île de Batanta dans les îles Raja Ampat en Indonésie.
Description :
Varanus macraei est un varan arboricole découvert en 20012. Il ne vit que sur la petite île Indonésienne de Batanta. Sa queue représente les longueur 2/3 de sa longueur totale et comme chez les caméléons est préhensile, c'est-à-dire utilisée pour garder une certaine stabilité lorsqu'il se déplace de branche en branche. Elle est aussi utilisée comme d'un fouet lorsqu'il a à se défendre.
Étymologie :
Cette espèce est nommée en l'honneur de Duncan MacRae.
Taille :
Varanus macraei atteint une longueur maximale de 1,10 m.
Alimentation
Varanus macraei se nourrit de rongeurs, de petits oiseaux, de reptiles et d'insectes
Vipère de Schlegel
Bothriechis schlegelii
Bothriechis schlegelii, la Vipère de Schlegel ou Vipère à cils, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae.
Répartition :
Son habitat s'étend du Belize et du sud du Mexique, sur le côté sud-est du versant Atlantique et les plaines qui parcourent l'Amérique centrale, jusqu'au nord de l'Amérique du Sud en Colombie et au Venezuela. On la rencontre aussi sur le versant Pacifique et les plaines, dans certaines parties du Costa Rica, du Panama, de la Colombie, de l'Équateur et du Pérou.
La localité type est Popayán en Colombie.
Habitat :
Elle préfère des altitudes plutôt basses, des régions humides et tropicales au feuillage dense, en général à proximité d'une source d'eau permanente. On peut cependant la trouver à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à 2640 mètres.
Description :
Cette espèce relativement petite dépasse rarement 75 centimètres de long ; les femelles sont plus grandes que les mâles. Ces vipères ont une tête large, de forme triangulaire et des yeux aux pupilles verticales. Comme toutes les Crotalinae, elles sont solénoglyphes, et possèdent dans la mâchoire supérieure de grands crochets à venin semblables à des aiguilles hypodermiques. Ces crochets se rétractent quand elles ne s'en servent pas. De plus, les représentants de cette espèce sont dotés d'organes sensibles à la chaleur, placés de chaque côté de la tête entre l’œil et la narine.
Leur principale caractéristique est un ensemble d'écailles modifiées sur les yeux, qui ressemblent beaucoup à des cils. On pense que ces cils les aident à se camoufler, en dissimulant la silhouette du serpent parmi le feuillage où elles ont l'habitude de se cacher. Bothriechis schlegelii se rencontre avec une large gamme de couleurs, y compris le rouge, le jaune, le marron, le vert, voire le rose, parfois combinées. Elles ont souvent des mouchetures noires ou marron sur la couleur de base.
Comportement :
Comme d'autres membres du genre Bothriechis, cette espèce est arboricole. Nocturne la plupart du temps, ce serpent se nourrit de souris, de grenouilles, de chauve-souris, de lézards et de petits oiseaux. Elle n'a pas la réputation d'être un serpent agressif.
Prédateur d'embuscade typique, elle attend avec patience qu'une proie sans méfiance erre à proximité. On a remarqué quelquefois qu'elle choisit un emplacement particulier pour se placer en embuscade et qu'elle y retourne chaque année à l'époque de la migration printanière des oiseaux. Des études ont montré que ces serpents apprennent à améliorer avec le temps leur habileté dans l'attaque. Quelquefois, ces serpents (surtout les plus jeunes) se servent de ce qu'on appelle le « leurre caudal », c'est-à-dire qu'ils font bouger leur queue avec des mouvements qui rappellent ceux d'un ver, incitant ainsi la proie potentielle à pénétrer dans la zone où la vipère peut l'attaquer.
Brachylophus fasciatus, l'Iguane des Fidji
Brachylophus fasciatus, l'Iguane des Fidji, est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae
Cette espèce se rencontre aux Fidji, aux Tonga, à Wallis et au Vanuatu.
Description :
C'est un iguane diurne et arboricole dont le corps est trapu, la tête massive (surtout chez les mâles), avec des pattes aux doigts fins et longs. Le corps est vert assez clair, avec des bandes transversales vert clair tirant parfois sur le blanc.
Lézard ocellé
Le Lézard ocellé (Timon lepidus) est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae. C'est le plus grand lézard d'Europe et l'un des plus grands d'Espagne, avec le lézard géant de Gran Canaria (Gallotia stehlini). Il vit dans les pelouses sèches et milieux ouverts légèrement embroussaillés, habitats typiques du milieu méditerranéen dans le sud-ouest de l'Europe.
À l'instar de nombreux lézards, il reste inféodé aux milieux ensoleillés.
Cette espèce diurne aux couleurs vives fait partie des espèces patrimoniales du Sud de la France. Sa grande taille, en moyenne oscillant entre 55 et 70 cm pour les mâles, son comportement territorial et sa rareté en font en effet un animal tout particulièrement adulé par les collectionneurs et terrariophiles jusqu'au xixe siècle. Cette espèce est aujourd'hui protégée et sa capture est strictement interdite.
Il se nourrit principalement d'insectes, notamment de coléoptères mais peut adopter un régime majoritairement omnivore en cas d'insularité. Des reptiles comme la Couleuvre de Montpellier et des rapaces comme le Milan noir ou la Buse variable font partie de ses prédateurs.
Il est en forte régression ces dernières années sur le territoire français et européen. Le Lézard ocellé fait en effet partie des sept espèces de reptiles menacées d'extinction en France, sur les 37 répertoriées en 2009. Le déclin des populations françaises en particulier, mis en évidence grâce aux différentes études menées, justifie la mise en place de mesures de conservation et l'élaboration d'un Plan national d'action (PNA) dédié au Lézard ocellé est d'ailleurs en cours sur la période 2012-2016.
Des fossiles prouvent l'existence du Lézard ocellé depuis plus de 2,3 millions d'années.
Description :
Ce reptile a un corps et une queue massifs, avec une tête triangulaire et un museau arrondi. Ses pattes sont robustes et ses griffes longues et recourbées. Sa queue est légèrement plus grande que le corps, elle est cylindrique et verticillé.
Connu comme le plus grand Lacertidé et également des lézards d'Europe, sa longueur peut atteindre 24 cm de la tête au cloaque. La queue prise en compte, sa longueur totale s'élève en moyenne entre 55 et 70 cm, les femelles sont plus petites avec une moyenne de 45 cm. Des individus de plus de 90 cm de long ont été observés, notamment dans les Pyrénées-Orientales en France. Les individus vivant au Nord semblent plus petits que ceux vivant au Sud.
Les adultes pèsent de 130 à 180 g8, les plus gros mâles atteignent les 350 grammes.
À leur naissance, les individus présentent une livrée assez similaire aux adultes, quoique plus brune, mais les ocelles sur les flancs sont blancs, cerclés de noir. Progressivement leur robe se rapproche de celle des adultes, par mues successives et les taches blanches deviennent bleues. Avec l'âge, le lézard ne conserve que les ocelles bleus qui deviennent d'une couleur vive, tout comme leur robe verte brillante. Les ocelles sont cernés d'écailles noires, les mêmes qui à la manière d'une mosaïque ponctuent l'ensemble du dos et des flancs de cette espèce. L'iris est jaune chez les jeunes et rougeâtre chez les adultes. Leur face ventrale est toujours plus claire, allant vers le blanc.
Le mélanisme chez le Lézard ocellé a fait l'objet de publications9 et est donné comme fréquent6, mais l'observation d'individus totalement noirs reste somme toute rare.
Comme beaucoup de sauriens, il possède un « troisième œil », appelé œil pinéal, sur le haut du crâne (en bordure de l'écaille interpariétale). Chez le Lézard ocellé, il n'est pas visible car logé sous les écailles crâniennes. Cet « œil » a perdu sa fonction originelle soit la vision. Son rôle est de capter la source lumineuse pour réguler le rythme circadien et donc l'horloge interne des reptiles10. Il est relié à l'épiphyse, ou glande pinéale, que l'on retrouve aussi chez les mammifères.
Couleuvre de Montpellier
La Couleuvre de Montpellier, Malpolon monspessulanus, est une espèce de serpents de la famille des Lamprophiidae.
Description :
C'est un grand serpent qui peut atteindre une taille totale de 2,55 m, bien qu'il ne dépasse qu'exceptionnellement la taille de 2 m, ce qui en fait le serpent le plus grand d'Europe. Le corps est svelte et la tête étroite4. Le dimorphisme sexuel est très important. Les mâles sont généralement plus grands et imposants que les femelles, avec une taille moyenne d'environ 2 m contre 1,3 m.
La Couleuvre de Montpellier a une coloration allant du brun au verdâtre, avec le ventre jaune uni. Le mâle porte sur le tiers antérieur, une « selle » noire très nette plus ou moins étendue.
Biologie et éthologie :
C'est un serpent diurne. Sa densité est généralement d'environ dix individus par hectare.
Appareil venimeux :
Elle est une des couleuvres présentes en France. Elle ne possède pas de crochets fonctionnant comme ceux de la vipère. Ses crochets, peu mobiles, sont situés au fond de la mâchoire supérieure (elle est dite opisthoglyphe) et sont cannelés. Ils ne fonctionnent pas à la manière d'une seringue.
Alimentation :.
Son alimentation est constituée de lézards , de serpents ), d'oiseaux ou de petits mammifères (muridés, lapereaux...). Le venin tue la proie lentement, en vingt-quatre ou quarante-huit heures. La Couleuvre de Montpellier chasse à vue.
Vipère heurtante
Bitis arietans, la Vipère heurtante, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae.
Présent dans près des deux-tiers sud de l'Afrique ainsi que dans le sud de la péninsule Arabique, c'est un serpent venimeux principalement nocturne qui se nourrit de mammifères, d'oiseaux, d'amphibiens et de lézards. Pouvant atteindre près de deux mètres pour les spécimens les plus longs − les mâles étant plus grands que les femelles, la Vipère heurtante présente une tête presque triangulaire au museau arrondi, bien découplée du corps, avec des pupilles fendues verticalement et des écailles fortement carénées et nervurées, et son corps a un aspect relativement trapu avec une queue courte. Elle présente une coloration et des motifs variés, allant du jaune au rougeâtre avec généralement des motifs en chevrons ou en « U » sur le dos, bien qu'il existe des spécimens mouchetés ou au contraire très contrastés. Vivipares, les femelles donnent naissance à un nombre élevé de petits, de 50 à 60 en général avec un maximum enregistré de 156 petits, en faisant un record chez les serpents. Cette espèce n'est pas considérée comme en danger.
Description :
Bitis arietans est une vipère mesurant en moyenne un mètre de longueur totale pour un maximum de 190 cm, une circonférence de 40 cm et un poids dépassant 6 kg. Les mâles sont généralement plus grands et larges que les femelles, avec une queue plus longue. La taille peut varier selon la localisation géographique, les individus d'Arabie saoudite par exemple ne dépassent que rarement les 80 cm.
L'aspect général est assez trapu avec un corps de section quasi circulaire et assez gros, avec une queue qui se termine très rapidement. La tête est relativement triangulaire, plus large que le cou, avec un museau arrondi et des yeux à pupilles fendues verticalement situés relativement en avant de la tête. La gueule présente souvent deux crocs sur chaque maxillaire qui peuvent être tous fonctionnels. Les écailles sont grandes, fortement carénées et nervurées.
La coloration et les motifs peuvent varier selon le lieu. La tête présente deux barres obliques partant de chaque œil, l'une vers la bouche et l'autre vers le cou. Le dessous de la tête est blanc jaunâtre avec de petites taches sombres. Les iris peuvent être gris à doré.
Le corps peut avoir des couleurs variées, allant du jaune au rougeâtre en passant par brun-orangé, brun clair… Le dos présente de 18 à 22 motifs en forme de chevrons ou de « U », bruns avec des bandes noires. Certaines populations peuvent être mouchetées de brun et de noir donnant un aspect poussiéreux à l'animal. Le ventre est jaune à blanc avec quelques taches. Les juvéniles présentent des marques dorées sur la tête
Les spécimens vivant dans l'est et le sud de l'Afrique sont en général plus contrastés, avec souvent des motifs basés sur le jaune et le noir, mais sur l'ensemble des populations ils présentent une coloration plutôt peu contrastée voire terne
Natrix maura
Couleuvre vipérine, Couleuvre mauresque
La couleuvre vipérine (Natrix maura), aussi appelée couleuvre mauresque, est une espèce de serpents de la famille des Natricidae.
Répartition :
Elle se rencontre dans le sud-ouest de l'Europe et dans l'ouest de l'Afrique du Nord :
en France au Sud du parallèle passant par Paris. Elle ne se trouve pas dans le tiers Nord ;
en Espagne, îles Baléares comprises où elle a été introduite ; au Portugal ; à Gibraltar ; dans le sud-ouest de la Suisse ; en Italie dans le Nord-Ouest et en Sardaigne ; au Maroc ;
en Algérie ; en Tunisie ; en Libye.
Habitat :
Natrix maura est un serpent aquatique, vivant dans des milieux humides de zones chaudes. Elle passe toute sa période d'activité, d'avril à octobre, dans des points d'eau (mares, lacs ou cours d'eau n'ayant pas beaucoup de courant). Elle est souvent observée en train de nager et de plonger, ou de se chauffer au soleil au bord de l'eau. C'est une très bonne nageuse qui peut rester sous l'eau plus de quinze minutes. C'est l'une des plus aquatiques du genre Natrix, avec Natrix tessellata.
Description :
La couleuvre vipérine mâle fait en général moins de 70 cm ; les femelles, plus grandes, peuvent atteindre jusqu'à un mètre.
Elle possède une tête bien distincte et assez large, et des yeux avec des pupilles rondes. La coloration, assez variable, est généralement marron ou grisâtre mais peut être teintée de jaune olivâtre ou de rouge. Sur le dos, s'alignent deux rangées de taches décalées, sombres, fusionnant souvent pour former des barres ou un zigzag bien marqué. Les flancs portent souvent des ocelles claires et bordées de noir.
La tête comporte un motif caractéristique en forme de chevron (« ∧ ») sur le haut de la tête et le cou. Le ventre est blanchâtre, jaune, rouge ou marron avec un motif en damiers noirs.
Mimétisme :
Elle est appelée « vipérine » car ses motifs en zigzags sur le dos ressemblent à ceux de certaines vipères. Contrairement à celles-ci, elle ne possède pas de venin et présente des pupilles rondes et non fendues verticalement, et les écailles sur sa tête sont plus grosses. Souvent confondue avec la vipère aspic, dont la coloration est aussi variable mais avec des motifs assez semblables, et qui a également des écailles carénées, elle partage une partie de son aire de répartition avec celle-ci. En plus de bien se confondre avec son milieu (mimétisme de camouflage), cette stratégie adaptative lui permet probablement de faire croire à de potentiels prédateurs qu'elle est venimeuse comme la vipère aspic (mimétisme batésien).
Cette confusion a par ailleurs donné naissance au mythe de « l'aspic d'eau » qui serait une vipère vivant dans les cours d'eau. Il s'agit en réalité de la couleuvre vipérine et non de la vipère aspic puisque cette dernière ne fréquente généralement pas les milieux aquatiques.
Comportement et écologie :
La couleuvre vipérine est une espèce diurne, parfois crépusculaire ou nocturne par temps chaud.
Elle est carnivore et se nourrit principalement de petits poissons, mais aussi d'amphibiens comme des grenouilles du genre Pelophylax en rivière, ou des rainettes (genre Hyla) dans les trous d'eau. Elle chasse souvent dans l'eau en se guidant avec son odorat et son toucher, pour déloger les petits animaux cachés sous les pierres ou dans la végétation aquatique. Elle chasse également à terre des vers de terre et de petits mammifères. Les jeunes se nourrissent de têtards, d'insectes et de petits poissons.
Avec la couleuvre à collier (aujourd'hui subdivisée en plusieurs espèces) et la couleuvre tessellée elle fait partie des couleuvres aquatiques d'Europe, que l'on voit souvent nager à la surface de l'eau. La couleuvre vipérine est plus aquatique que la couleuvre à collier, et contrairement à cette dernière qui préfère les amphibiens aux poissons, elle se nourrit majoritairement de poissons et plonge donc bien plus souvent sous la surface. Les autres couleuvres européennes (comme la couleuvre verte et jaune ou la couleuvre de Montpellier) peuvent aussi très bien nager en surface, mais cela est plus occasionnel car elles n'ont pas de mœurs aquatiques et ne se nourrissent pas de proies aquatiques. Quant aux vipères, elle savent aussi nager en surface en cas de besoin mais cela ne leur arrive que rarement.
Vipère aspic
Vipera aspis
La Vipère aspic, Vipera aspis, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae.
Commun surtout en France et en Italie, aussi présent en Suisse et dans le nord de l'Espagne, et très localement dans quelques pays voisins, ce serpent est étudié depuis très longtemps, et, à ce titre, est bien connu dans les pays de son aire de répartition. Il vit notamment dans des milieux broussailleux.
C'est un serpent venimeux, qui utilise son venin principalement pour tuer ses proies, mais qui peut aussi l'utiliser pour se défendre, parfois contre l'homme chez qui une morsure peut être dangereuse, voire mortelle dans de rares cas. La grande majorité des cas restent cependant sans gravité, tandis que la médecine moderne permet de soigner les évolutions graves.
Cette vipère est protégée par les conventions internationales ainsi que par la législation de plusieurs pays où elle est présente, comme la France et la Suisse.
Description :
Morphologie et coloration :
C'est un serpent de taille petite à moyenne, avec un corps assez épais et une queue courte. Adulte, il mesure entre 50 et 70 cm mais peut atteindre 90 cm. Les mâles sont en général plus grands que les femelles mais celles-ci sont plus trapues. La tête est caractéristique des vipères, assez plate et plus ou moins triangulaire. Les yeux ont des pupilles verticales comme chez toutes les vipères d'Europe. Les écailles du corps sont carénées, c'est-à-dire avec une légère arête longitudinale médiane. Le museau de la vipère aspic est très spécifique, retroussé mais sans corne.
Cette espèce se caractérise par une coloration extrêmement variable, non seulement entre les populations mais aussi parmi les individus d'une même population. Les femelles adultes sont généralement plus ternes et moins contrastées que les mâles. La couleur de fond peut être gris clair à foncé, parfois légèrement bleuté, beige clair à brun foncé, vert olive, jaunâtre, cuivré, orangé ou rouge brique. Certains individus sont très sombres et le mélanisme (noir complet) est assez fréquent, particulièrement en Suisse. Sur cette couleur de fond s'ajoute une ornementation plus sombre, à dominante de brun ou de noir, qui varie selon les sous-espèces, mais aussi selon les individus. Comme chez d'autres espèces de vipères il s'agit d'un zigzag dorsal accompagné par une ponctuation de tâches latérales sur les flancs en alternance avec le motif dorsal. Chez la sous-espèce aspis, la plus répandue en France, et la sous-espèce francisciredi, la plus répandue en Italie, ce motif dorsal est le plus souvent constitué de barres transversales de faible épaisseur ou demi-barres, plus ou moins reliées par une fine ligne dorsale. Chez la forme atra de la région alpine, ce dessin dorsal est semblable mais souvent plus épais, plus large et plus serré, pouvant parfois dominer la couleur de fond et donner des individus très sombres. La sous-espèce zinnikeri du sud-ouest de la France se caractérise par un zigzag assez épais et serré (rappelant la vipère péliade ou la vipère de Seoane) avec au centre une large ligne dorsale formant une bande plus claire. Chez la sous-espèce hugyi du sud de l'Italie et de Sicile, le motif dorsal est assez différent et forme de grandes tâches arrondies, brun clair avec de fines bordures sombres (rappelant la vipère ammodyte). Le dessus de la tête, chez toutes les sous-espèces est souvent orné de deux barres obliques formant un V, pouvant dessiner une lyre chez la sous-espèce atra. Sur les côtés de la tête deux bandes latérales courent des yeux jusqu'au cou pour rejoindre les ponctuations des flancs. Le ventre a également une coloration variable, clair ou sombre, taché ou non. La face inférieure du bout de la queue est en général colorée de façon plus vive, jaune ou rouge
Distribution et habitat :
La vipère aspic n'est présente qu'en Europe de l'Ouest. Elle se rencontre dans le nord-est de l'Espagne, en France, en Suisse et en Italie. Elle est aussi présente très localement dans l'extrême sud-ouest de l'Allemagne, dans la partie méridionale de la Forêt-Noire, et à l’extrême ouest de la Slovénie.
En France, elle est présente dans la majeure partie du pays, au sud d'une ligne joignant la Loire-Atlantique à la Moselle, en passant par le sud de l'Île-de-France. Elle est absente sur une grande partie du littoral méditerranéen et en Corse3.
Sa limite nordique serait liée aux conditions climatiques. Cette espèce requiert, en effet, une température suffisante pour terminer son cycle reproductif avant d'entrer en hibernation (Saint Girons 1977).
Habitat :
Elle vit dans une grande variété d'habitats. Si elle reste commune dans les terrains accidentés, elle se fait plus rare de nos jours dans les plaines cultivées, notamment à cause de l'agriculture intensive. Elle est souvent présente dans les milieux secs, tels que les coteaux rocheux embroussaillés ou les bois ouverts et leurs lisières, les haies des bocages, les murs de pierres sèches, les friches, etc.. Elle affectionne particulièrement les écotones (zone de transition écologique entre deux écosystèmes) entre milieux ouverts et boisés. Mais contrairement à une croyance commune, elle peut aussi vivre dans des milieux plus humides, en particulier dans les régions où la vipère péliade, espèce plus compétitive dans ces milieux, est absente8. En hautes montagnes, on la trouve fréquemment au bord des torrents ou des étangs.
La présence de la vipère aspic est liée à celle des petits rongeurs (mulots, campagnols) qu'elle consomme.
Ajouter un commentaire
Commentaires