Chambéry

Installée dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, aux confluents de la Leysse et de l'Albanne puis de l'Hyères, la ville est l'actuelle préfecture de la Savoie, ainsi que le siège d'une cour d'appel et d'un archevêché. Avec une population municipale de 58 437 habitants en 2011, Chambéry se classe au 88e rang national

Hôtel de ville de Chambéry.

Château des Ducs de Savoie

Le château, ancienne résidence de la famille de Savoie, abrite la Sainte-Chapelle, récemment restaurée. Visites guidées organisées régulièrement.
Les conditions d'accès peuvent être modifiées sans préavis compte tenu de l'activation du plan vigipirate

Château fort, palais princier et emblème du pouvoir des comtes et ducs de Savoie, le château regroupe un remarquable ensemble de bâtiments édifiés du XIIIe siècle à nos jours. Les princes qui ont gouverné cet état pendant près de neuf siècles et les nombreuses administrations qui se sont succédé ont laissé une forte empreinte. Depuis 1860, année de la réunion de la Savoie à la France, la préfecture et le conseil général du département poursuivent cette fonction administrative.

Chapelle de la Visitation

Aujourd'hui connue sous le nom de chapelle Vaugelas, cet édifice rappelle l'important couvent des visitandines de Chambéry construit au XVIIe siècle et démoli en 1889.

La façade, achevée en 1726, présente un élégant décor baroque aux belles lignes courbes. L'intérieur, très dégradé, présente quelques peintures en trompe-l'œil. Cette chapelle sert de cadre à des expositions temporaires.
 

Médiathèque Jean-Jacques Rousseau

Construit en 1992 par Aurelio Galfetti, architecte de l'école tessinoise, ce bâtiment complète la rénovation de l'ancienne caserne napoléonienne Curial.

Loin d'être un « bâtiment-muraille », sa forme arrondie, ses matériaux et ses couleurs expriment une continuité avec l'espace Malraux. La juxtaposition des réalisations contemporaines de même style équilibre ainsi l'architecture militaire préexistante.
Achevé en 1992, au moment des jeux olympiques, cet équipement culturel de haut niveau possède cinq étages totalisant plus de 6000 m2 abritant tous les services de la médiathèque. Au sous-sol, la galerie Eurêka abrite un Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle consacré à la montagne. Trois espaces principaux effectuent en direction des publics jeunes et adultes une action de sensibilisation et d'initiation aux sciences, à la technologie et à l'industrie, en partenariat avec l'Education Nationale.

Théâtre Charles Dullin

Reconstruit en 1866, c'est l'une des plus belles salles à l'italienne de France. Le bâtiment porte le nom de Charles Dullin, célèbre homme de théâtre né à Yenne (Savoie).

Du théâtre construit en 1824 grâce au Général de Boigne, subsiste surtout un superbe rideau de scène peint par Luigi Vacca, et représentant "La descente d'Orphée aux Enfers". Après sa destruction par un incendie en 1864, le théâtre fut reconstruit à la même place, sur des plans de Charles-Bernard Pellegrini et Joseph-Samuel Revel.

Le plan général est le même que celui de l'édifice précédent. Le prostyle est d'ailleurs un vestige du théâtre de 1820. La façade, divisée en un avant-corps central surmonté d'un fronton et deux arrière-corps latéraux, est cependant nettement moins massive et s'adapte mieux à la petite place devant le théâtre.
La grande salle surprend par sa chaleur et son raffinement. Sa conception est typiquement italienne avec une forme en fer à cheval composée de quatre galeries rigoureusement superposées . Les décors de la scène et de la salle sont de Victor Chenillon, décorateur de l'opéra de Marseille, les décorations des galeries de Diéterle, décorateur de l'opéra de Paris. Sculptures et peintures sont les œuvres de Delécole, Bin et Blanc. La rénovation de 1993 a permis de retrouver la variété des couleurs d'origine, avec les galeries et les murs en ocre et les loges d'avant-scène et le parterre en gris-vert.

Le théâtre de Chambéry est souvent surnommé "petite Scala", car la conception interne de l'édifice s'inspire du prestigieux opéra milanais.

Presbytère de Maché

Place de l'Horloge

Statue La Sasson

La Sasson, réalisée par Alexandre Falguière en 1892

La Sasson - « grosse femme » en patois savoyard – est une statue en bronze qui commémore le centenaire de la réunion de la Savoie à la France en 1792. Alexandre Falguière, sculpteur renommé, en est l'auteur. Lors de l'inauguration, le 4 septembre 1892 en présence de Sadi Carnot, président de la République, le maire Antoine Perrier déclare : « Cette statue représente bien la Savoie avec sa grâce robuste. Elle presse sur son sein le symbole de cette patrie, l'immortel drapeau tricolore qui a fait le tour du monde, emportant dans ses plis les idées d'affranchissement, d'indépendance et d'égalité sociale ». Les Chambériens ont longtemps dénigré cette œuvre, dont la lourdeur leur semblait rédhibitoire. Pourtant, avec une schématisation et un alourdissement des formes, elle annonce avec quelques années d'avance l'œuvre de Maillol.

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