Le puits et sa roue

Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d'un siège ennemi. C'est pour cette raison qu'en 1681, Vauban a fait creuser un puits de 132 mètres de profondeur pour atteindre la nappe phréatique ; ce puits fonctionnait grâce à une roue de 4 mètres de diamètre actionnée par un homme qui y marchait à l'intérieur pour remonter les seaux d'eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il fit construire des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en a une par front, et une quatrième au niveau du puits. L'eau était quand même de qualité moyenne

La Citadelle de Besançon, chef d'oeuvre de Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO

Statue de Vauban par Pierre Duc

Construite il y a plus de trois siècles par Vauban, la Citadelle de Besançon est considérée comme l'une des plus belles citadelles de France. Située sur le mont Saint-Etienne, elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans un méandre du Doubs, et s'étend sur 11 hectares. Ses remparts longs de près de 600 mètres, larges de 5 à 6 mètres et hauts de 15 à 20 mètres, épousent un escarpement rocheux et offrent des panoramas uniques sur la ville et le cadre naturel d'exception qui l'entoure.

Impressionnante et majestueuse, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu de culture et de tourisme. Elle est inscrite depuis juillet 2008 avec les fortifications de Vauban du centre ville et du quartier Battant sur la Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

La Citadelle de Besançon est une place forte surplombant la ville de Besançon, préfecture de la région française de Franche-Comté. Elle constitue un des chefs-d'œuvre de Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707), ingénieur militaire du roi Louis XIV. Elle est à ce titre un site classé en 19242, classée au titre des monuments historiques par trois arrêtés de 1942 et 19443, et inscrite depuis le 7 juillet 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO au sein du Réseau des sites majeurs de Vauban regroupant douze sites représentatifs du génie architectural de Vauban.

La première pierre de la citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est en possession de la Couronne d'Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement la ville et sa région au royaume de France : Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l'Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction.

La Citadelle de Besançon est aujourd'hui le symbole de la ville et un haut-lieu du tourisme franc-comtois, premier monument payant de la région en termes de fréquentation avec chaque année de 200 000 à 280 000 visiteurs. En plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, il abrite trois musées labellisés Musées de France: le Musée de la Résistance et de la Déportation, le Musée comtois et le Muséum qui est réparti selon cinq espaces: le Jardin zoologique, l'Aquarium, l'Insectarium, le Noctarium et le Parcours de l'évolution. Des espaces de restauration et une boutique sont présents sur le site.

Vue d'ensemble du Front Royal

Le front Royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le front de Secours (à l'autre extrémité de la citadelle) ont été édifiés par les Espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousent presque à la perfection le relief et le rocher. À cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d'épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, le corps de place et ils étaient surmontés d'un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine de guérites (ce ne sont pas des échauguettes, ce nom étant applicable aux châteaux-forts médiévaux, alors qu'en fortification bastionnée, on parle de guérites) étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu'efficaces car elles étaient très fragiles. Il n'en reste aujourd'hui plus que deux.

Le bâtiment des Cadets

Le bâtiment des Cadets est le bâtiment de casernement principal de la citadelle. Ce bâtiment divise le corps de place en deux parties. Pendant une dizaine d'années, il a abrité jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi, école militaire voulue par Louvois, secrétaire d'État à la guerre. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l'abri des tirs latéraux

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