Bellevaux

La commune de Bellevaux est située dans la vallée du Brevon, dans le Chablais français. Elle se trouve à 25/30 km au sud de Thonon-les-Bains, elle-même située sur la rive française du lac Léman.

Voir le lac de Vallon, le Roc d'Enfer, le Brevon, le lac de Pététoz, la cascade de la Diomaz, le Jardin Alpin.

 

Les communes limitrophes de Bellevaux sont Habère-Lullin, Habère-Poche, Lullin, Vailly, Mégevette, La Baume, Seytroux, Saint-Jean-d'Aulps, La Côte-d'Arbroz et Mieussy.

 

Bellevaux au nom latin très évocateur « bella vallis » qui signifie « belle vallée » ferme la vallée du Brevon sous l’œil protecteur du Roc d’Enfer (2244m).
Regorgeant de particularités naturelles diversifiées, déjà au 12ème siècle, elle attire deux communautés religieuses : les Chartreux et les Bénédictins qui posent les fondations de sa vie d’aujourd’hui.
Située à 30 minutes du lac Léman et à 45 minutes de Genève, Bellevaux offre de multiples activités à découvrir seul ou en famille dans un décor authentique et proche de ses traditions.
A découvrir - 
En 1943, la catastrophe naturelle qui donna naissance au lac de Vallon est à l’origine de l’un des plus beaux joyaux de Bellevaux dans un écrin de verdure.
Ce site, enrichi par la présence de la chapelle St Bruno, témoigne de la présence sur le site des Chartreux pendant près de 4 siècles. Un peu plus haut, la cascade de Diomaz, tournoyant dans les « marmites des Chartreux », vous dévoilera la mystérieuse « croix des Chartreux ».
Ceci n’est qu’un détail de tout le patrimoine naturel et culturel que vous pourrez découvrir au fil du parcours de découvertes et d’interprétations « Eau vive, Qui vive ? », qui vous est proposé par les Ballavauds !

L'église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Bellevaux est une église catholique, située dans la commune de Bellevaux en Haute-Savoie. De style néo-classique sarde, elle est dédiée à l'Assomption de la Vierge Marie.

Le clocher de l'église abrite six cloches de plus de 270 kilos. Elles ont toutes été coulées en 1956 par la fonderie Paccard.

La grosse cloche, Marie-Françoise Alphonsine Jeanne, pèse 1 250 kilos

Les bénédictins de Saint-Jean de Genève, dépendant de l'abbaye d'Ainay de Lyon, bâtissent une petite église en bois lorsqu'ils s'installent dans la vallée en 1136

En 1536, le prieuré et l'église sont délaissés, lorsque la réforme protestante s'étend à la partie nord du duché de Savoie. Quelques années plus tard, en 1567, les troupes protestantes se retirent et les bénédictins reprennent possession du prieuré, en mauvais état.

En 1737, l'église s'effondre, notamment la tour datant du XIVe siècle. Elle est entièrement reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne et achevée durant l'été 1740.

Lorsqu'en 1792, le duché de Savoie est annexé à la France révolutionnaire, l'édifice est fermé un certain temps. En 1795, la Convention se montre moins sévère et l'abbé Rey, curé de Bellevaux, recommence à célébrer la messe. Aussitôt l'ordre vient de Thonon de démolir l'église. Elle est simplement fermée

Après la Révolution, la tour du clocher est reconstruite en 1808, la flèche est refaite en 1894[5]. L'ancien presbytère est rasé et le nouveau est bâti à un autre endroit.

En 1826, la cure est achevée, la population de la commune s’agrandit, l'église, devenue trop petite, est reconstruite. Les paroissiens la souhaitent belle, grande et haute. Le projet est confié à l'architecte, adjudant du génie, Guillet, Victor Delémontex et Laurent Taberlet. La décoration intérieure, notamment les peintures, est confiée à des artisans originaires de la province de Verceil. L'ancienne église est rasée, sauf la tour du clocher la partie la plus ancienne. Les habitants de Bellevaux participent à tour de rôle à son édification, les femmes et les enfants en dessous de 16 ans, étaient dispensés

Lors de la construction un accident fait 5 morts dont le syndic. Une petite croix sur un socle de pierre, située entre l'église et le jardin alpin.

L'église est reconstruite dans style néo-classique avec des éléments baroques entre 1828 et 1829

Le nouvel édifice reprend les éléments de l'ancienne église. Seul est gardé le clocher

En 1967, les systèmes de chauffage sont installés et en 1969 l'intérieur de l'église est entièrement restauré par des peintres originaires de La Giettaz lors de la réforme liturgique, en gardant les tons chauds du néo-classique sarde

Au printemps 1977, les toitures et le clocher sont restaurés ainsi que les façades

En octobre 1999, le sol est entièrement refait

En 2001, l'église est à nouveau restaurée.

Vierge Notre-Dame du Rosaire de Bellevaux, statue prêtée par Joseph Chedal un marchand de Salzbourg en Autriche.

Le baptistère.                                                                                                                                              L'Atlante.

Le chœur.

L'architecture de l'église est composite avec un style néo-classique, dit « sarde »[Note 1], dans laquelle des « réminiscences baroques marquées viennent s'y mêler »

Le bâtiment est constitué de trois nefs séparées par des piliers quadrangulaires supportant des corniches avec des « arcs doubleaux de la voûte »

Les peintures intérieures, comme souvent en Savoie, sont réalisées par des artistes valsésiens (Province de Verceil)

L’église possède un baptistère avec des panneaux de bois sculptés de style gothique, réalisé par Laurent Baud de Morzine, d’un tableau de saint François de Sales antérieur à 1660, de stalles de style renaissance réalisées au XIXe siècle et un orgue mobile aménagé depuis 1992. La tour du clocher à bulbe, surmonté d’une flèche, est la partie la plus ancienne. L'église s'effondre en 1737

 

 

  • Inscription de différents fuseaux horaires.

Façade est de l'église.

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.

Créez votre propre site internet avec Webador