Montréal-la-Cluse

Elle se situe dans le Haut Bugey, à environ 39 kilomètres de Bourg-en-Bresse.

Église Saint-Maurice

L’EGLISE DE MONTREAL fut édifiée dans la seconde moitié du XIII ° siècle. Le clocher, quant à lui, fut édifié au XVII ° siècle, fut écrêté à la Révolution au niveau du toit de la nef. Le clocher fut reconstruit en 1830. A VISITER ABSOLUMENT-
L’Eglise est située au bout de la rue de la Ville. En moellons recouverts d’enduit à l’intérieur, pierres de taille autour des fenêtres et posées en besace (rencontre de deux pans de maçonnerie) aux angles ; contreforts en pierre de taille autour des fenêtres. Église à une nef. Le clocher est légèrement encastré dans la façade ; le rez-de-chaussée est un porche assez haut voûté en berceau ; la voûte obture légèrement la partie supérieure d’une ouverture longue et étroite ; d’imposants contreforts à deux ressauts ( saillies ) ; le porche abrite un portail à encadrement et linteau droit chanfreiné
(Coupe en biseau), le haut du linteau est un tore.
Le premier étage de la façade et du clocher est limité par une corniche, il est en pierre de grand appareil. Le deuxième étage est éclairé par quatre fenêtres à arc en plein cintre et abat-son, placées entre deux corniches ; une troisième corniche court sous le toit.
Le mur latéral sud se compose de deux parties : la première est contrebutée par trois contreforts de largeurs différentes ; une porte à encadrement et linteau droit chanfreiné ouvre juste avant la deuxième. Celle-ci fait saillie : le centre légèrement en retrait correspond à la chapelle du XV° siècle. Sur le linteau, écu gravé portant la date de 1643.
Sur le mur latéral nord, s’appuient quatre contreforts et au niveau du chœur une construction rectangulaire éclairée par trois petites ouvertures
La nef très large à trois travées, le chœur deux. A l’entrée du chœur, on remarque la date de 1613
LES CHAPELLES :
– autrefois, il existait quatre chapelles, il n’en subsiste que deux au sud. La plus ancienne donne sur le chœur ; elle fut construite au XV° siècle
– La chapelle DOUGLAS (voir notre article l’EGLISE ET LA FAMILLE DOUGLAS ) ouvre sur la nef par un arc surbaissé. Elle est couverte par une voûte d’arête, éclairée par une fenêtre à arc en plein cintre. Elle renferme les tombes de la famille DOUGLAS
MOBILIER DE L’EGLISE :
– Vitraux : le vitrail du chœur (magnifique) date du XVII° siècle
– Le vitrail de la chapelle de Jean Garin représente l’annonce faite à Marie
– Le vitrail de la chapelle DOUGLAS représente SAINT LOUIS
– Les vitraux de la nef sont formés de losanges
– CLOCHES : une petite cloche de 300 kg dans le clocheton de l’horloge, et une autre de 714 kg placée dans le clocher surmontant
l’entrée principale.
– Ancien baptistère, disparu sous la révolution et retrouvé en 1977
– Deux bénitiers
– Statues intéressantes
– Stalles de 1843

mausolée de Joseph Bernard Delilia

Montréal-la-Cluse Le mausolée de Joseph Bernard Delilia, 1er député du Bugey, a été rénové Le cimetière communal comprend de nombreux monuments funéraires de différents styles qui accueillent les Montréalais, simples habitants ou personnalités qui ont marqué la vie locale

Située dans un petit bois à gauche en montant au cimetière.
Un grand mausolée caché derrière le presbytère abrite la tombe du député du Tiers Etat J-B. DELILIA (cf.rubrique dédiée à ce personnage hors du commun), révolutionnaire du temps de Robespierre). Le monument funéraire est imposant : 15 mètres cube de magnifiques pierres de taille, 7m60 de hauteur. A 240 cm du sol un bandeau porte une inscription gravée dans la pierre, et qu’il faut lire en faisant le tour complet du mausolée :
ICI, REPOSE JOSEPH BERNARD DELILIA DE CROZE, NE LE 6 7bre 1739, DECEDE LE 16 AOUT 1804 – DEPUTE A L’ASSEMBLEE NATIONALE DE 1789
La tradition raconte que DELILIA fut enterré aux sons des tambours et de la MARSEILLAISE, hors de la terre bénie. Il est de surcroît ajouté qu’il fut enseveli debout avec ses chiens…

Vierge :

Accessible par deux sentiers, l’un à partir du chemin du château, l’autre à partir de l’Eglise ; mise en place après la guerre
de 1870. La tradition locale rapporte que les aînés du village la montèrent à l’épaule.

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