La Roche-sur-Foron : Foire de la Saint-Denis :

Cela fait plus de 700 ans que la tradition perdure. Une journée dans l'année, la campagne investit la ville avec moult bestiaux.

La foire de la Saint-Denis a débuté au XIVè siècle, et elle a survécu aux soubressauts de l'histoire. Inutile de préciser que, depuis plus de sept cent ans, elle est inscrite dans la tradition rochoise. Navettes gratuites.
•Concours départemental de race Montbéliarde, Abondance, Simmental •Concours de Reblochon et d'Abondance •Exposition avicole •Village des producteurs •Batteuses - Vieux tracteurs •Travail sur bois, vieux métiers •Animations et jeux pour enfants •Sculpture à la tronçonneuse •Les Aigles du Léman •200 exposants •Spectacles de rues •Restauration savoyardes

La montbéliarde est une race bovine française.

Elle appartient au rameau pie rouge des montagnes. Ses ancêtres sont arrivées dans la région de Montbéliard au XVIIIe siècle. Elles accompagnaient leurs propriétaires, des Mennonites, originaires de l'oberland bernois en Suisse. Fuyant les persécutions religieuses, ils ont amené une cousine de la simmental suisse. Elle a été croisée avec des races locales, donnant la vache « Comtoise » et la vache « Tourache ». Précédemment connue sous le nom de race « Franco-Suisse », la montbéliarde apparut la première fois à la foire de Couthenans en 1872, mais fut reconnue en tant que race en 1889 grâce au rôle joué par Gustave Cuvier, le vétérinaire Boulland, M. Vassilière, inspecteur général de l'agriculture et Jules Viette (député de Montbéliard et ministre de l'agriculture à cette époque). En dépit de demandes répétées, les éleveurs ont toujours refusé de fusionner leur race avec la simmental française.

Pour anecdote, les vaches du pays de Montbéliard, connues aujourd'hui sous le vocable
de « Montbéliardes », ne se dénommaient pas ainsi avant la guerre franco-prussienne (1870). Au départ, elles s'appelaient « l'Alsacienne ». Lorsque l'Alsace fut annexée, les éleveurs renoncèrent à cette appellation. Porter le nom d'une province saisie par l'Allemagne n'était pas digne, mais surtout, on ne pouvait plus les vendre sur le marché français. Les Mennonites du pays, les descendants des premiers éleveurs, se sont rappelés que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince de Montbéliard (s'agissant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg). C'est ainsi que les vaches prirent le nom de « Montbéliardes » ..

Le cheptel français de race montbéliarde s'élève à environ 700 000 bêtes. Elle est très présente dans son berceau d'origine et s'est répandue dans de nombreuses régions de l'Est et du Sud-Est, ainsi que dans le Massif central. Elle est exportée dans de nombreux pays d'Europe et en Afrique du Nord, et de nombreux pays s'intéressent maintenant à cette race notamment à ses qualités de fertilité, de longévité, ou bien encore de résistance aux mammites et utilisent la semence des meilleurs géniteurs de la race en croisement avec leur race locale (Afrique, Amérique du Nord et Amérique du Sud).


Elle porte une robe pie rouge aux taches bien délimitées, à la tête blanche et aux oreilles rouges (ainsi que le ventre, les membres et la queue), et à muqueuses claires. Les cornes sont courtes, en croissant.

C'est une vache de grande taille : 1,46 m de hauteur au garrot et 700 kg pour les femelles.


C'est une race classée mixte à tendance laitière. Elle donne 9 897 kg par lactation d'un lait riche en matière grasse.La période de lactation s'étale sur 289 à 353 jours. Elle est à la base de la fabrication de nombreux fromages AOC : comté, reblochon, morbier, mont d'Or, abondance, bleu de Gex, bleu du Vercors, sassenage et cantal... C'est la principale race utilisée par les AOC fromagères françaises. C'est aussi la meilleure laitière du rameau pie rouge des montagnes2.

C'est une race qui a également une bonne conformation pour la boucherie et dont la viande est réputée savoureuse et peu grasse. Les taurillons grandissent vite et sont recherchés. Elles sont aussi croisées avec des races bouchères, donnant des jeunes lourds et savoureux à la descente d'alpage.

Ces vaches sont appréciées pour leurs qualités d'élevage : fertilité, longévité, capacité à valoriser des fourrages grossiers et résistance aux maladies (particulièrement aux mammites). Vaches de montagne, elles supportent bien le plein air intégral en alpage et sont de bonnes marcheuses. Leurs onglons durs leur permettent de supporter la stabulation sur aire bétonnée en élevage intensif. C'est donc une race universelle.

L'abondance est une race bovine française.

C'est une vache de moyen format (1,30 m de hauteur au garrot et 580 à 680 kg pour les femelles), à robe rouge acajou, mais avec la tête (sauf les « lunettes » rouges autour des yeux), le ventre, les extrémités des pattes et la queue de couleur blanche.
 
C'est une race mixte : bonne laitière et une bonne conformation pour la boucherie. La production de lait se situe à 5 700 kg par lactation sur 302 jours pour les plus performantes, 5 144 kg en moyenne en 2006 (+ 886 kg en vingt ans). Il est riche en matière grasse et en protéines avec un bon équilibre entre les deux. Le taux butyreux se situe en moyenne à entre 37,0 et 37,4 et le taux protéique entre 32,9 et 33,1. Le rapport taux butyrique/taux protéique est de 1,13, idéal pour le rendement fromager. Ce lait est à la base de la fabrication de fromages AOC, le reblochon, l'abondance, la tome des Bauges et le beaufort.
Ces vaches sont appréciées pour leurs qualités d'élevage : rusticité, aptitude à la marche, résistance aux amplitudes thermiques, facilité de vêlage, aptitude à la consommation de fourrages grossiers et leur longévité.
Avec la difficulté de vendre leur fromage, des éleveurs savoyards la croisent avec des taureaux de race bouchère. Elle élève bien son veau en étable, puis la traite commence l'été pour produire le fromage d'alpage, le plus renommé et le plus cher. Ainsi, elle produit sur plusieurs tableaux.

Appartenant au rameau pie rouge des montagnes, son ancêtre serait arrivée avec les Burgondes dans le Chablais qui est devenu son berceau. Elle était déjà élevée à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune dès le XIIe siècle. Elle était à l'origine connue sous le nom de « chablaisienne ». Le livre généalogique de la race a été créé en 1891.

Le cheptel français de race abondance s'élève à environ 150 000 têtes, dont 65 000 vaches. C'est, avec seulement 1,3 % du cheptel laitier, la quatrième race laitière de France. Elle est surtout présente en Savoie et Haute-Savoie, mais on la trouve dans 13 départements en Rhône-Alpes et Auvergne, mais aussi dans les Pyrénées et dans les Alpes du Sud. Elle a été exportée dans plusieurs pays, notamment en Amérique (Canada) pour son efficacité à la production de viande en montagne; en Irak, en Afrique (Égypte, ou en Afrique de l'Ouest) elle est croisée avec la race Ndama pour améliorer la production laitière.

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